samedi 3 décembre 2016

PENNYWISE - Ninety eighty eight



PENNYWISE - Ninety eighty eight
Theologian records

J'ai cru au premier abord, en lisant juste le titre, à un nouvel album de Pennywise mais en voyant la pochette, qui est la même qu’A Word From The Wise, j'ai compris que le groupe rééditait cet EP culte de leur tout début de carrière.  Et en même temps sur le même support on retrouve aussi Wild Card (ce qui était déjà le cas sur la première réédition) avec la magnifique reprise de Ben E King, Stand By Me, plus un morceaux issu de la compilation Soul Arch dont la reprise de Black Flag (Gimmie Gimmie Gimmie) et

J'avais déjà l'édition précédente avec le son de l'époque mais j'aime cette compile d’EPs pour sa spontanéité dans la musique, la vélocité des morceaux. Il y a des titres géniaux Final Chapters, Gone ou encore Maybes rare morceau punk à mixer du hip-hop. Il est marrant aussi de voir comment la voix de Jim a évoluée tant elle est parfois peu reconnaissable.


Pennywise démarrait sa carrière il y a près de 30 ans et ces titres faisaient les beaux jours des vidéos de surf et skate, ils ont certes pris quelques rides aujourd’hui mais je prends autant de plaisir à les écouter.


vendredi 2 décembre 2016

JUGS – Casse-Pipe (EP)



JUGS – Casse-Pipe (EP)

Il y a une sorte d’engouement, de retour au rock classique ces temps-ci (Chris Rolling Squad, Central Express…), et Jugs fait partie de ces groupes qui prennent la vague en route.

Rien de détonnant chez les Lyonnais mais le boulot a le mérite d’être bien fait. Ça rock et ça groove sur Red Oil, le meilleur morceau à mon goût et on découvre des airs un peu psyché sur Velvet Bed façon Brian Jonestown Massacre, avec des guitares un peu folles et des mélodies haut perchées. 
L’apport du saxo amène un petit plus non négligeable. Je suis moins fan de Casse-pipe, le morceau phare, trop classique à mon goût, même chose pour My Best Religious time qui me rappelle les jeunes années Noir Désir.

Les amateurs de rock français classiques sauront apprécier ce 5 titres du groupe Lyonnais à sa juste valeur, pour ma part il me manque de la folie malgré ce qu'on entrevoit en entrée, de la vitesse aussi, un peu de crasse, d'odeur de bière, de tacle et de mauvaise foi.

https://www.facebook.com/jugsband


jeudi 1 décembre 2016

Doug de Sordid Ship A T'Il Bon Goût ?

Sordid Ship est né des cendres de Sparkrow et son premier EP est certainement une des meilleures surprises de cette année. L'occasion d'inviter Doug à dévoiler ses goûts...



mercredi 30 novembre 2016

Clip - SHUT UP! TWIST AGAIN! - Brasil 2016 Tour Report

Mon coup de cœur de ces dernières semaines  SHUT UP! TWIST AGAIN vient de mettre en ligne un petit (de 7min quand même...) report de leur tournée au Brésil de cet été.


J'avais raté leur album l'année dernière, il sera chroniqué dans quelques jours.

mardi 29 novembre 2016

JOEY CAPE – covers



JOEY CAPE – covers
One Week

Première sortie du nouveau label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre en avant le groupe et sa créativité.

C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une gratte acoustique et d’un piano.

Les autres productions sont déjà sorties : Betty and the boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger

A écouter pour tout fan de la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.




lundi 28 novembre 2016

Clip - HEAVY HEART

Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.

dimanche 27 novembre 2016

WOODWORK – Ordinary Violence



WOODWORK – Ordinary Violence
Stonehedge records / Hydrogen Man records
9/10

Voici un album d’une richesse rare, il associe énergie brute et brutale à un hardcore aérien et captivant tout en prodiguant des textes tout aussi riches qu’ils sont politisés.

Le morceau d’introduction (Initiation) est juste superbe avec son sample d’une conversation avec Angelina Davis (militante pour les droits de l’homme) qui se substitue à la voix, il fait preuve d’une mise en bouche très alléchante avant de laisser le relais à Emancipation qui dégage une puissance alliée à de subtiles mélodies dans la veine Nine Eleven ou Comeback Kid.

Le groupe est politisé, il parle de nature, de la survie des espèces, des ressources de la planète (Overshoot) en ce point il me fait penser à Propagandhi. Sur d’autres titres les sujets me font aussi penser aux canadiens notamment State Of Oppression dont le sujet est les dangers du patriotisme. Legacy est un gros brûlot aux riffs acérés défendant la cause vegan, j’adore le morceau mais merde je me sens mal en tant que carnivore… Mais tout l’intérêt de ce genre de groupe est aussi là : nous faire prendre connaissance des choses, nous faire réfléchir.

J’aime beaucoup aussi Unlearn, un morceau sur le sexisme et la place des femmes dans notre société actuelle. Ça fait aussi du bien de temps en temps de se pencher sur des textes réfléchis et commentés

Les textes de Woodwork méritent d’être lus attentivement, leurs sujets ne peuvent que toucher, musicalement les Toulousains envoient un gros hardcore technique, travaillé qui rappelle une scène plus active à la fin des années 90.
Ordinary Violence s’impose comme mon coup de cœur hivernal et un album fort de cette année.