Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.
lundi 28 novembre 2016
dimanche 27 novembre 2016
WOODWORK – Ordinary Violence
WOODWORK – Ordinary
Violence
Stonehedge records / Hydrogen Man records
9/10
Voici un album d’une
richesse rare, il associe énergie brute et brutale à un hardcore aérien et
captivant tout en prodiguant des textes tout aussi riches qu’ils sont politisés.
Le morceau d’introduction
(Initiation) est juste superbe avec son sample d’une conversation
avec Angelina Davis (militante pour les droits de l’homme)
qui se substitue à la voix, il fait preuve d’une mise en bouche très alléchante
avant de laisser le relais à Emancipation qui
dégage une puissance alliée à de subtiles mélodies dans la veine Nine Eleven ou Comeback Kid.
Le groupe est politisé, il
parle de nature, de la survie des espèces, des ressources de la planète (Overshoot) en ce point il me fait penser à Propagandhi. Sur d’autres titres les sujets me font aussi penser
aux canadiens notamment State
Of Oppression dont le sujet est
les dangers du patriotisme. Legacy est un gros
brûlot aux riffs acérés défendant la cause vegan, j’adore le morceau mais merde
je me sens mal en tant que carnivore… Mais tout l’intérêt de ce genre de groupe
est aussi là : nous faire prendre connaissance des choses, nous faire réfléchir.
J’aime beaucoup aussi Unlearn, un morceau sur le sexisme et la place des femmes dans notre société
actuelle. Ça fait aussi du bien de temps en temps de se pencher sur des textes
réfléchis et commentés
Les textes de Woodwork
méritent d’être lus attentivement, leurs sujets ne peuvent que toucher,
musicalement les Toulousains envoient un gros hardcore technique, travaillé qui
rappelle une scène plus active à la fin des années 90.
Ordinary Violence s’impose comme mon coup de cœur hivernal et un album fort de cette année.
Ordinary Violence s’impose comme mon coup de cœur hivernal et un album fort de cette année.
samedi 26 novembre 2016
Clip - Descendents
The Descendents viennent de publier un clip de On Paper dans la même série que Shameless Halo ou victim of me en live et noir & blanc.
vendredi 25 novembre 2016
MUNCIE GIRLS – From Caplan to Belsize
MUNCIE GIRLS – From Caplan to Belsize
Specialist Subject Records /
Uncle M Music / Animal Style Records
8.5/10
Premier album pour le trio
anglais après une petite collection d’EPs, From
Caplan to Belsize est composé de 10 titres et durant la demi-heure
qu’il offre on découvre une belle définition de ce qu’est un morceau catchy et même
au-delà : un album catchy.
Chaque titre est bien
pensé et reste ancré en tête, balloon en est le
parfait exemple avec cette phrase récurrente (« Everyone knows it’s not your fault… ») et sa batterie qui
s’emballe à la fin. A ce propos je suis
surpris de voir le groupe aborder des thèmes sombres comme le suicide et la
mort en général sur des morceaux aussi accrocheurs aux sonorité si enjouées.
Cela me rappelle les paroles de Propagandhi
sur le titre Less Talk More Rock, un
texte puissant sur une musique enjouée.
Muncie Girls,
qui est emmené par sa chanteuse Lande
Hekt, possède un joli sens de la composition, les morceaux sont plaisants,
entrainants, navigants dans un registre que l’on peut caractériser d’indie-pop-punk,
un peu à la manière de Doe,
chroniqué le mois dernier et aussi présent sur le label Specialist Subject Records. J’apprécie pleinement des morceaux
comme Gas Mark 4 qui se révèle d’une belle fraîcheur, ceci provenant
aussi de la jolie voix de Lande mais
aussi d’une batterie décidemment terriblement efficace et bien mise en avant.
From Caplan to Belsize qui tire son nom de deux établissements
spécialisés dans les maladies mentales se révèle un album solaire, rayonnant de
vivacité qui accroche dès la première écoute.
Morceau préféré : Balloon
mercredi 23 novembre 2016
Clip - The Flatliners
Aujourd'hui un clip de The Flatliners issu du dernier opus avec le titre Tail Feathers.
mardi 22 novembre 2016
TOTORRO - Come to Mexico
TOTORRO
- Come to Mexico
Recreation
Center
8,5
sur 10
TOTORRO (à ne pas confondre avec la créature imaginaire de
Miyazaki orthographiée avec un seul "r") est un quatuor venant de
Rennes qui avait déjà sorti un album remarqué en 2014 "Home
alone". Deux ans plus tard, c'est un voyage enthousiasmant
vers Mexico que nous propose les Rennais avec "Come to Mexico".
Etiquetée math-rock ou post-rock, leur
musique est un peu tout ça mais plus simplement du rock instrumental nerveux et
bondissant. Une musique qui se suffit à elle-même et qui associe à merveille
changements de rythmes (un batteur au top) et mélodies entêtantes (guitares
cristallines). L'album semble se diviser en deux parties.
Une première, très tonique, aux titres
plus courts, avec les imparables "Yaaaago",
tout en ruptures et rebondissements, "Brocolissimo",
plus exotique et fun ou encore "Beverly Pills" et sa basse introductive. La force du groupe est de délivrer une
musique complexe et technique qui apporte cependant fraicheur et bonne humeur.
La seconde partie, peut-être plus sombre
et répondant plus aux codes du post rock (titres plus étirés) est tout aussi
palpitante. Après le reposant interlude Ouad & Khaled, TOTORRO calme un peu le jeu, évite le piège de la
répétition en se permettant par exemple une incursion vocale sur "Clara mystère"...Long titre de 8 minutes,"100% repos" met en exergue toute la maturité du groupe et
rappelle le meilleur des Japonais MONO
ou Texans EXPLOSIONS IN THE SKY.
Morceau 2 en 1 prenant une autre orientation au bout de deux minutes, il se
termine en apothéose avec un riff euphorisant.
Maitrisant
parfaitement leur sujet, les Rennais aux titres parfois énigmatiques
"("Tomate
polisson", "Saveur cheveux" ou encore "Trop fort Jéjé")
livrent un album fringant qui insuffle un vent d'air frais dans la famille du
rock instrumental.
Morceau préféré : 100& repos
Une chronique de Mr Caribou
lundi 21 novembre 2016
NOBODYS – Hussy
NOBODYS – Hussy
Rad Girlfriend Records
7.5/10
Je suis tombé un par
hasard sur cet album, attiré par cette pochette légèrement connotée et fortement
évocatrice… Je l’ai fait tourner dans l’autoradio pour aller au boulot et
depuis il tourne en boucle.
A ma grande surprise Nobodys n’est pas un nouveau groupe qui
vient de se former, bien au contraire, mais cela fait 15 ans que le groupe
n’avait rien sorti.
Le groupe installé au
Colorado a su garder la moitié de son line up autour JJ Nobody (un ex Drag The
river) et Randy Schumacher rejoints maintenant par deux mecs de Buck O’Nine (ça parlera au vieux Paps).
J’adore le côté
irrévérencieux de leur musique, du bon vieux punkrock biberonné aux Ramones et à des références très
rock’n’roll du type Turbonegro ou Zeke.
Ça joue vite et ça envoie
des petits riffs de guitares à droite à gauche (Not
Loving You ou Who Invited you) tout en gardant une belle base punkrock.
Sex, Drugs, Sex
and Rock & roll peut passer pour le tube de cet album tant son
refrain est accrocheur. Les morceaux transpirent le rock’n’roll, la rythmique y
joue pour beaucoup, rapide sans être déchaînée, la voix est parfaite aussi,
accrocheuse, éraillée avec ce qui faut d’effluves de whisky. Et l'ensemble me fait parfois penser à US BOMBS.
L’album est aussi marqué par les anecdotes comme Joe Queer Kicked Me Out qui raconte le jour le mec des Queers à viré JJ Nobody de son
établissement ou He
moved To Denver ou encore She thinks I’m sexist. Le groupe manie l’humour et le mélange prend à
merveille.
Hussy de Nobodys se trouve donc être une bonne
surprise sans d’autres prétentions que jouer vite, envoyer du gros rock et se
faire plaisir.
Morceau préféré : Sex, drugs, sex and rock & roll
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