A l'image de Michael Jordan en 1995, les SEVEN HATE, les légendaires Seven Hate de Poitiers devrais-je dire, ressortent de leur retraite pour une tournée marathon en mai prochain.
Je posterai les dates dès que je les aurai.
Au passage un petit live à la Casamance de la Rochelle, juste avant leur séparation.
C'est avec une grande joie que
je retrouve Rancid, les cultissimes Rancid, l'un de mes groupes de punkrock
préférés. Ils livrent ici (et déjà) leur 8ème album.
J'adore, car à l'image d'Indestructible, le premier titre a
un message très clair à passer, c'est Back where I belong
qui démarre la série de 14 titres. Un titre rudement efficace qui comme son nom
l'indique renvoie aux belles heures du groupe. Toujours est-il qu'à mon sens le
groupe n'a pas vraiment eu de période creuse. Indestructible et let
the dominoes fall sont au final de bons albums, pas les meilleurs
certes, mais de très bonne facture tout de même. Il manque peut être dans
chacun d'entre eux quelques titres forts et accrocheurs pour les tirer vers le
haut, mais honnêtement ils sont très honorables et dament le pion à pas mal de groupes
surtout durant la période à laquelle ils sont sortis.
La première chose que l'on
ressent à l'écoute c'est toujours l'excellente complémentarité entre les voix
de Lars et Tim, ce dernier toujours aussi atypique est inimitable et n'a pas
son pareil pour composer quant à Lars
Fredericksen, il impose par son timbre et son charisme. Honor is all we know fait la part
belle à un éclectisme en terme de styles avec des morceaux rapides et efficaces
Raise Your Fist aux chœurs vindicatifs que ne renieraient pas Sick Of It All et autres Terror, Grave Digger ou encore Power Inside . Collision Course, lui, semble tout droit sorti de Life Won't Wait.
Rancid
n'explore plus le reggae mais le ska, comme à l'époque de Out come the wolves, avec Evil's my friend qui se laisse écouter tranquillement ou le steady comme sur everybody's sufferin' pas très convaincant notamment sur le chant (pour une
fois).
Already dead est un morceau "chanté" qui me surprend
agréablement et me fait penser à de nombreuses références dans d'autres styles,
c'est la première fois que j'entends Tim et Lars chanter de cette façon et ça
mérite d'être réentendu. Malfunction
est aussi un très joli titre,
emballant avec un refrain vraiment sympa.
Honor is all we know est, pour une première fois dans leur discographie je
pense, chanté par les trois front men puisque Matt Freeman vient aussi apposer sa voix très spéciale comme il le
fait désormais depuis quelques albums.
Dans un bel écrin se terre
donc ce nouvel album de Rancid qui
se révèle être une nouvelle fois très bon sans être non plus le sommet de leur
carrière, que l'on réservera à Out
come the wolves. La production signée Mr Brett Gurewitz est simplement énorme. Cet album annonce aussi
certainement une tournée à venir (Hellfest ?) et ça c'est une excellente
nouvelle. A noter que pour les possesseurs de vieilles 205 le groupe a fait
l'effort de sortir l'album en cassette... Quand je disais que le format allait
revenir...
Beaver est
un groupe polonais, de Cracovie plus précisément, qui pratique un post-punk modern
hardcore (superbe définition). C'est assez rare que je retrouve des groupes de
ce pays alors ma curiosité est piquée. Il n'y a que 6 titres sur cet ep
intitulé Cold Hands mais la qualité est au rendez vous avec des
titres forts, un chant éraillé et possédé. Je pense à pas mal de groupes français
(Amanda Woodward notamment), car le
quatuor arrive à poser une ambiance, des mélodies avec une grande facilité,
honnêtement il ne faut que quelques secondes pour se laisser prendre au piège. Le
tout est expédié en 15 minutes, c'est court, trop court et invite évidemment à
prolonger l'expérience.
Je suis dans la journée du lancer de clips... Donc place maintenant à Foolish avec PMA qui est présent sur leur nouvel EP let's talk. Les gars se sont bien faits plaiz' sur le tournage à priori !!!
Il faut de l'audace, beaucoup
même pour sortir un double album de 24 titres dans le registre punkrock. Peu de
groupes s'y sont attaqués peut être parce qu'on est sur des morceaux très courts et que leur
accumulation peut se montrer vite rébarbative.
Dot Dash !
mélange énergie et mélodies me faisant penser tour à tour à Samiam de la période You're freaking me out (retired at 45), The Adolescentsles
Buzzcocks et même aussi les
regrettés Sleazy Arse.
Commençons par Devastation. Le groupe se démarque avec un
son punk old school qui, il est vrai, me rappelle autant les années 90 que de
plus vieilles références anglaises mélodiques. Car les Montpelliérains savent
créer de belles mélodies et lorsqu'ils balancent dans le mid tempo c'est
souvent avec beaucoup de talent (proud of myself ou Devastation). Ce premier disque est une sorte de compilation de
leurs "vieux" morceaux.
Humanity
will fall, qui regroupe, lui, des titres vraiment récents commence par Danny Glover, hommage à l'acteur américain de l'Arme Fatale (et
Predator2...), un titre sympathique qui me fait penser que le timbre de la voix
me rappelle vraiment les Sleazy Arse
(songs of hate -1999). Les morceaux
se montrent, dans l'ensemble, moins punk mélo, plus dans l'esprit émo indé
façon Samiam, encore une fois, Hüsker Du, peut être aussi un peu Jawbreaker.
Humanity will fall et Blackout Days
voient arriver en featuring Pierre des légendaires Tantrum (le groupe de noise des années 90/2000) que j'avais perdu
de vue. La deuxième partie du premier morceau se révèle vraiment intéressante, quant au second titre il est posé, assez calme et vraiment beau.
C'est au final un très bon
double album même si je trouve le format vraiment trop long. Je reproche au
groupe d'offrir leurs premiers morceaux... le monde à l'envers ! Non c'est
juste qu'enquiller les deux à la suite en boucle comme j'ai pu le faire à maintes
reprises peut se montrer vraiment long (1h en fait).
Dot Dash ! est un bon groupe
de punkrock mélodique aux références 90's voire même de la décennie précédente
sur lequel il faut absolument jeter une oreille attentive.
C'est déjà le dixième album
pour Weezer et peut être bien le
premier que je vais tenter de chroniquer. Weezer
est un groupe que j'aime bien. L'album
Bleu est pour moi un classique, un album clé qui aura apporté de
nombreuses choses à la musique en général. Dans le dictionnaire le terme
powerpop pourrait directement citer ce disque pour faciliter les choses. Leur
second effort, Pinkerton, était
aussi un très bon album, au final plus confiné, en réaction certainement au
succès de son prédécesseur. Je passerai rapidement sur la période qui nous
sépare de Everything will be alright, notant juste cet hommage très prononcé à ma série culte Lost avec leur mitigé 7' Hurley en 2010.
Everything... commence par Ain't
got nobody, un titre fort, phare
et accrocheur qui justifie à lui tout seul la fonction repeat sur un lecteur
cd. Il me rappelle directement le premier titre du premier album My Name Is Jonas par sa capacité à toute suite mettre les choses en
place. C'est clair et annoncé Everything
will be alright in the end sera un grand cru, un grand album. Et le
second titre, back to the shack, moins incisif se montre tout de même redoutable sur
son potentiel mélodique avec un refrain fort. Il est à l'image de la quasi totalité
des morceaux de l'album.
La grande qualité de Weezer est son potentiel à produire des
chansons légères, joyeuses et entêtantes.Mais force est de reconnaître qu'il est de retour à son plus beau niveau.
Alors on a certes le droit à un
ou deux morceaux moins inspirés, moins pertinents ou plus surprenants comme I've had it up to here, où Rivers
Cuomo pousse sa voix bien plus haut qu'à l'habitude, où la rythmique se veut
plus groovy qu'à l'accoutumée et se termine à la Queen.
Mon seul regret concernant Weezer est sa trop grande
médiatisation, j'ai connu le groupe en voyant leur premier clip sur le disque
de windows 95, ce qui laisse imaginer la taille de la diffusion... Voir le
groupe tourner dans des salles à taille humaine est peut être un fantasme mais
pourtant je crois que ce serait vraiment énorme... Toujours est il que pour les
fans de la première heure déçus par la suite de la carrière des californiens, everything will be alright in the end
devrait les réconcilier avec le groupe. En plus je trouve leur pochette
vraiment sympa et bien au dessus de toutes la précédentes. Un indispensable de
2014 donc.
Mon titre préféré: Ain't got nobody
Petite vidéo acoustique de Ain't nobody qui diffère pas mal de l'original mais qui se laisse regarder...