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dimanche 18 août 2013

Question d'Artwork



Il y a un élément dans un album qui peut paraître accessoire, surtout aujourd’hui à l’heure de la dématérialisation, mais auquel j’attache beaucoup d’importance et qui donne aussi une empreinte au disque, il s’agit de la pochette. Qu’on l’appelle couverture, jaquette, cover art ou artwork  cet élément est le visuel de la musique.

Dans le punkrock comme dans les autres styles l’artwork a son importance avec ses références, ses clins d’œil, son bon goût  mais aussi ses ratés.

Aujourd’hui, à travers cette nouvelle rubrique récurrente j’aimerais mettre plusieurs pochettes en avant et qui ont toutes un point commun : rendre hommage et faire référence à un autre album.

C’est en mars 1984 que sort le premier EP de Minor Threat sur Dischord. Le groupe de Ian MacKaye a su en quelques titres définir les lignes et les codes du hardcore tout en créant le terme et le style Straight Edge. En 1989 le groupe compile ses morceaux sur la complete discography à l’artwork identique si ce n’est la couleur.

 
1984 - Minor Threat - first EP
1989 - Minor Threat - Complete dicography


samedi 29 juin 2013

Transplants – In a warzone




Transplants – In a warzone

Epitaph

8/10
Le quatuor californien formé entre autres de Tim Armstrong (Rancid, Operation Ivy), Travis Barker (Blink 182) et Rob Aston  est de retour avec un troisième album.

Leur premier opus sorti en 2002 avait mis en émoi toute la scène en mixant punkrock à un chant rap avec des rythmiques résolument originales et en proposant une multitude de guests de renom. Pourtant je n’attendais pas plus que ça ce troisième album sachant que le second  haunted cities était, si l’on omet les tous premiers morceaux, plutôt décevant et pas seulement parce qu’il était distribué sur la major Atlantic mais parce que la surprise passée le groupe n’avait pas réellement réussi à se renouveler. C’est donc plus avec curiosité qu’autre chose que je découvre In A Warzone qui me fait penser à cette petite scène du Hellfest où je verrais bien le groupe l’an prochain… 
Le premier morceau, qui donne son nom à l’album, donne tout de suite le ton de l’album : court, très rapide et punkrock avant tout. C’est donc la grande différence avec les précédents opus car cet album met en avant le caractère punkrock du groupe et traduit par là même l’écriture et la patte Armstrong me rappelant au passage le Rancid éponyme de 2000. Des morceaux rapides, In A Warzone en regorge, “See It To Believe”, “Completely Detached” et “Back To You” sont de vrais brûlots punkrock. Mais s’il n’y avait pas eu de morceaux plus originaux, frappés du sceau des Transplants cet album aurait été bon mais sans plus. « Come around » pose donc un peu le rythme comme certain morceaux lents de Rancid, « Something’s different » apporte, lui,  un souffle un peu soul avec un phrasé rap façon Fun Lovin’ Criminals et « Any Of Them » à la rythmique très soutenue met en avant le travail de Barker qui se lâche vraiment  sur « Silence ».



C’est donc avant tout un album punkrock que viennent de sortir les Transplants avec quelques touches d’originalité. Loin d’égaler le premier opus de 2002, In A Warzone se veut tout de même un très bon album et une belle démonstration technique qui va aussi permettre de lancer une nouvelle tournée.


3 titres à retenir : Warzone ; Come Around ;See It To Believe