QUIET SLANG – Everything
matters but no one is listening
Polyvinyl records
8/10
Ambitieux projet que celui
de James Alex de reprendre les morceaux
de Beach Slang dans des versions acoustiques
composées de cordes et de piano. Même si ce genre de projets n’est pas rare, il
l’est bien plus lorsque la discographie se résume à seulement deux albums.
Curieusement la toute
première impression est que les morceaux ne varient que très peu par rapport à
leur version d’origine, le chant est très proche et aurait peut-être mérité
davantage de variations tout du moins d’être plus clair, le tempo aussi est
très proche mais le violon et le piano amènent une douceur intéressante.
Cette atmosphère feutrée a
l’avantage de mettre en avant les textes de James Alex, ils trouvent une plus
grande ampleur.
Dès lors Quiet Slang se retrouve en opposition à
la toute première phrase de Future Mixtape
for the art kids issue du dernier album de Beach Slang : « Play It Loud, Play It Fast ». Un
titre également repris sur ce projet. J’aime ces projets de reprises calmes et
je dois dire que je suis suis bien servi. Qu’il est agréable de se délecter de Bad Art & Weirdo
Ideas en entrée, la mélodie au piano avec le violon en
accompagnement est délicieuse. La difficulté du projet est de tenir sur la
longueur et l’intensité ainsi certains morceaux se retrouvent plus en retrait (Noisy Heaven
notamment).
James Alex
se présente donc seul avec juste Keith Giosa (pianiste) et Dan Delaney (violoniste) mais sans autre
membre de Beach Slang ce qui
clarifie le fait que ces groupes sont ses créations.
Il faut donc aborder Quiet
Slang avec précaution comme celui d’un album de reprises en acoustique et
accepter le fait que le côté rock’n’roll soit mis de côté au profit de la
sensibilité des mélodies.
Au final un véritable éloge
de la douceur et de la langueur.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Bad Art & Weirdo Ideas
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