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mercredi 15 août 2018

THE GET UP KIDS – Kicker




THE GET UP KIDS – Kicker
Polyvinyl
3.5/5

Tout n’est définitivement qu’une histoire de vagues dans notre océan musical.
Et voici l’histoire d’une grosse vague apparue à la fin des années 90, appelée émo, qui m’a fait chavirer, qui semble revenir à l’approche de cette fin de nouvelle décennie. The Get Up Kids, un des fers de lance, est donc de retour avec ce court EP intitulé Kicker.

Seulement 4 titres mais qui rappellent la discographie du groupe. Maybe sonne pop comme les derniers albums (pas les meilleurs hélas) avec des mélodies faciles et accrocheuses. Le son est volontairement cheap, il a été produit par Scott Litt qui a produit REM ou Nirvana. J’aime beaucoup I’m sorry et son refrain qui est vraiment très bon, c’est un titre qui reste en tête. My Own Reflection est plus aérien et difficile d’accès mais au fur et à mesure des écoutes c’est un morceau que j’apprécie de plus en plus.

Sans être exceptionnel cet EP signe un nouveau retour du groupe, cette fois réussi. Il est donc évident que l’album qui va suivre sera très attendu, cette mise en bouche nous laisse en tout cas entrevoir des choses intéressantes.

J. NeWSovski





dimanche 24 juin 2018

QUIET SLANG – Everything matters but no one is listening



QUIET SLANG – Everything matters but no one is listening
Polyvinyl records
8/10

Ambitieux projet que celui de James Alex de reprendre les morceaux de Beach Slang dans des versions acoustiques composées de cordes et de piano. Même si ce genre de projets n’est pas rare, il l’est bien plus lorsque la discographie se résume à seulement deux albums.

Curieusement la toute première impression est que les morceaux ne varient que très peu par rapport à leur version d’origine, le chant est très proche et aurait peut-être mérité davantage de variations tout du moins d’être plus clair, le tempo aussi est très proche mais le violon et le piano amènent une douceur intéressante.
Cette atmosphère feutrée a l’avantage de mettre en avant les textes de James Alex, ils trouvent une plus grande ampleur.

Dès lors Quiet Slang se retrouve en opposition à la toute première phrase de Future Mixtape for the art kids issue du dernier album de Beach Slang : « Play It Loud, Play It Fast ». Un titre également repris sur ce projet. J’aime ces projets de reprises calmes et je dois dire que je suis suis bien servi. Qu’il est agréable de se délecter de Bad Art & Weirdo Ideas en entrée, la mélodie au piano avec le violon en accompagnement est délicieuse. La difficulté du projet est de tenir sur la longueur et l’intensité ainsi certains morceaux se retrouvent plus en retrait (Noisy Heaven notamment).

James Alex se présente donc seul avec juste Keith Giosa (pianiste) et Dan Delaney (violoniste) mais sans autre membre de Beach Slang ce qui clarifie le fait que ces groupes sont ses créations.

Il faut donc aborder Quiet Slang avec précaution comme celui d’un album de reprises en acoustique et accepter le fait que le côté rock’n’roll soit mis de côté au profit de la sensibilité des mélodies.

Au final un véritable éloge de la douceur et de la langueur.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Bad Art & Weirdo Ideas