mercredi 23 septembre 2015

Valley / Slice Of Life - split


Valley / Slice Of Life - split EP 4  titres
Impeccable records

Valley est de retour après un premier EP remarqué. Le quatuor parisien s'offre, 6 mois après, un split avec Slide Of Life que je découvre par la même occasion.

Valley n'envoie que deux titres mais ils ne font que confirmer cette bonne impression avec cette fois-ci en prime un son bien plus à la hauteur. Leur punkrock façon émo/indé est une vraie petite douceur. Mention spéciale à Relief d'une jolie envergure.

Slice Of Life enchaîne avec un style que j'adore. La voix rappelle, évidemment, Hot Water Music mais aussi plus proche de chez nous les talentueux Traders.  Slice Of Life débute par une intro calme et posée puis s'énerve, le tout avec une grande maîtrise (Into an end). 
Au passage et pour information, le trio vient de Béthune et a déjà sorti un 7 titres en coproduction sur pas mal de labels dont Slow Death et Guerilla Asso, à noter  qu'il est dispo à prix libre sur leur bandcamp.


Une belle découverte d'une part ( Slice of Life) et la confirmation d'un futur très bon groupe de l'autre (Valley). C'est donc un split qui pourrait être très réussi s'il n'avait été si court, deux titres c'est un peu léger et puis un split c'est aussi le bon moyen de faire des titres ensemble entre les deux formations ou une petite reprise, ce qui n'est pas le cas ici. Dommage.



samedi 19 septembre 2015

Like Wires - S/t (ep)


Like Wires - S/t (ep)
Autoproduction

Like Wires est un jeune groupe de Clermont Ferrand qui revendique des influences allant de Defeater à Modern Life Is War en passant par La dispute. Cet Ep est donc leur première production et à l'écoute des 6 titres je ne peux qu'espérer que ce ne soit pas la dernière. Il faut aussi dire que pour une première production s'offrir les services d'Amaury Sauvé (Birds In Row, Wank For Peace, The Prestige, Nine Eleven) est un gage de qualité.


Garrot, le morceau introduction qui commence l'EP offre une belle montée en régime avec un punk indé de caractère dans la veine d'un certain nombre de groupes français aussi enregistrés par A Sauvé. Blurry impose, en tant que véritable titre, le style de Like Wires, un morceau brut avec une belle basse, un chant écorché et une belle maîtrise des mélodies. Je ressens aussi les influences d'At The Drive In et Sparta sur Hierophants et Convict avec le même goût pour les grosses montées en puissance, un même attrait pour le déchaînement sonore. J'aime aussi le coté émo parfaitement assumé  notamment sur Drapeau Blanc, qui clôture de très belle manière cet EP en proposant un titre subtil, une musique enivrante mélangeant rage et douceur avec une facilité quelque peu déconcertante. Du grand Art tout simplement.

La pochette est aussi de très bon goût, c'est Brian Cougar qui l'a dessinée, un mec qui réalise vraiment de superbes illustrations, je vous conseille d'ailleurs d'y jeter un coup d'œil : http://briancougarartwork.tumblr.com/

Force est de constater qu'avec seulement 6 titres que Like Wires est l'un des groupes français les plus excitants du moment sur la scène punkrock / émo indé. Le groupe cherche un label pour sortir cet EP en galette j'espère qu'ils trouveront et j'espère surtout qu'ils nous dégoteront une suite très rapidement ! On ne peut que souhaiter une longue vie à ce jeune groupe clermontois.





Clip - Meltdown

J'ai reçu ça cette semaine, un énième groupe de Lausanne, un clip un peu long mais qui s'écoute bien. Il s'agit du morceau  Gangbang Cartoon box issu de l'album Boobs are for heroes qui vient de sortir.






mercredi 16 septembre 2015

Clip - Schoolyards

Petit clip de la semaine avec Schoolyards et son petit titre engagé : Jesus und Muhammad


Du bon rock bien crasseux comme il se doit.



Idle Class - Of glass and paper



Idle Class - Of glass and paper
Black star Foundation
7.5/10
J'avais chroniqué le premier album d'Idle Class en 2013, Thedrama's done, un album sympa pour un groupe d'avenir. S'en est suivi des tournées avec des groupes prestigieux (Antiflag, Taking Back Sunday...) et un split avec les excellents Fights and Fires. Les allemands remettent le couvert ce mois-ci avec un second album ambitieux. L'artwork est dans la même veine que le précédent : un joli digipack sobre codifié et mystérieux.

The drama continues, au titre qui se réfère à l'opus précédent, démarre avec une batterie qui claque comme il faut, un très bon son qui laisse entrevoir de belles choses. Le groupe fonctionne toujours avec deux chanteurs, les voix sont bien différentes avec une bien éraillée et une autre plus mélodique, c'est cette dernière qui me dérange un peu. J'aime bien les trucs mélodiques en général, au risque de me faire chambrer, et cet album en regorge, mais la voix du deuxième chanteur me saoule très rapidement car bien trop gentille et trop lisse. Etrangement ça ne m'avait pas autant choqué sur The dram's done. D'ailleurs elle se rapproche parfois du deuxième chanteur de... Less Than Jake. 

Les titres s'enchaînent et l'idée de n'avoir qu'un chanteur, celui à la voix éraillée, serait une bonne chose, je pense, pour le groupe qui gagnerait alors en énergie et en rudesse façon Hot Water Music. Une référence que l'on ressent bien sûr tout comme des groupes allant de Rise Against jusqu'à Get Up Kids. Si je fais l'impasse sur le chant, les morceaux sont  plutôt bien foutus mais globalement trop propres dans l'ensemble.


Of Glass and Paper est un album de punkrock mélodique avec des chansons bien écrites dont certaines sont vraiment très bonnes. Reste au groupe à durcir le ton pour être encore plus efficace.

Morceau préféré :  Worn out shoes 






mercredi 9 septembre 2015

Joey Cape - Stitch Puppy


Joey Cape - Stitch Puppy
Fat Wreck Chords
8/10
Joey Cape est impressionnant. Ce mec apparaît dans un nombre de projets insensé que ce soit Lagwagon, Me First and The gimme gimmes ou ceux plus ou moins en pause comme Afterburner, Scorpios ou Bad Astronaut. Et il trouve en plus le temps de sortir ses projets solos.
Stitch Puppy est même son troisième album après Bridge (2008), et doesn't play well with others (2011). Connaissant le personnage et ce qu'il a pu faire avec ses side projects on sait à quoi s'attendre et sur ce point de vue nous ne somme pas déçus. Joey Cape, seul, joue de la folk mélodique et surtout très mélancolique. Mais loin d'être soporifique l'ensemble se veut touchant, varié et ce grâce aussi à l'apport de violons, piano (this life is strange) et parfois batterie.
Spill My Guts, 4ème morceau, voit intervenir le chanteur des Flatliners (Chris Cresswell), dans un registre inhabituel au point d'aller voir dans les crédits pour être sûr que ce soit lui.
Les bilingues apprécieront d'autant les textes, parfois sombres mais réfléchis et inspirés.

Rappelant étrangement pour nous, français, Fantomas, la pochette est un clin d'œil à la poupée que sa fille lui a offerte.

Un très bon album de Joey Cape, bien meilleur que Bridge sorti il y a sept ans, je ne pourrai le comparer à Does'nt play que je ne connais pas mais les titres sont beaux, doux et subtilement écrits.

Morceau préféré :  Gone baby gone 





samedi 5 septembre 2015

Against Me ! - 23 live sex acts


Against Me ! - 23 live sex acts
9/10
Against Me ! est un groupe hors normes qui a sorti des albums passionnants en début de carrière (searching for a former clarity et as the eternal cowboy) , qui s'est quelque peu perdu en signant sur une major par la suite (new wave), puis Tom Gabel, le charismatique chanteur, est devenu Laura Jane Grace laissant un voile trouble sur l'avenir du groupe. Mais Transgender Disphoria Blues, leur dernier album en date, a su repositionner le groupe sur le devant de la scène.

23 Live Sex Acts, qui est leur second album live (après American Abroad sorti en 2006 sur Fat Wreck), a été enregistré sur la dernière tournée du groupe pour la promo du fabuleux Transgender. Bien entendu ce dernier est très représenté sur la tracklist avec pas moins de 6 titres mais les floridiens ont su piocher d'excellents titres à travers leur répertoire. On retrouve donc quelques classiques comme Pints of guiness make you strong, Cliché Guevara, Miami, Don't lose touch... Avec un final excellentissime sur We laugh at danger and break all ou Laura Jane et James échangent leurs couplets ce qui rend super bien et apporte un changement intéressant.
Le son est très bon et de nombreux titres ont été réajustés par rapport aux versions présentes sur albums souvent plus rapides.

Un excellent live que tout fan du groupe appréciera pleinement et qui donnera inévitablement envie de se replonger dans le dernier et magistral opus.