lundi 28 octobre 2013

Jimmy de Jetsex, Interior Queer... a t'il bon goût ?




Peut être que vous ne connaissez pas son nom mais son visage ne doit pas vous être inconnu. Jimmy est ou a été le bassiste de nombreux groupes majeurs de notre belle scène nationale : JETSEX, MALADROIT, CROSSING THE RUBICON ou INTERIOR QUEER. Quelques semaines avant la sortie du premier album de ces derniers faisons connaissance avec lui.




Ton groupe culte ?
Le problème c'est que je dois changer de groupes culte tous les 3 jours, mais je dirai qu'en ce moment c'est Converge. Un des rares groupes dont tous les disques sont cools depuis le début et surtout les derniers... ce qui n'est pas le cas pour pas mal de groupes qui ont commencé avant les années 2000.... Après Nofx est aussi un de mes groupes cultes mais leurs derniers albums sont de moins en moins bien... Y a Mars Volta/ At The Drive In aussi...

 
Converge

Nofx au quotidien


Bad Religion – christmas songs





Bad Religion – christmas songs
Epitaph Records
8/10
Tradition américaine oblige, un nouvel album de chansons de Noël débarque dans les bacs. Cette année c’est Bad Religion qui s’y colle. Je ne sais pas à quel degré il faut prendre l’exercice surtout de la part d’un groupe qui porte ce nom et ce logo si caractéristique. Pour ma part je me fixerai juste sur le coté musical et la façon dont le groupe reprend ces titres sachant que sur les 8 je n’en connais en fait que 3… Et bien à part le premier morceau qui m’a fait légèrement peur de par son coté solennel je dois avouer que c’est assez plaisant. Mention spéciale d’ailleurs à « little drummer boy » vraiment excellent qui m’a replongé dans mon enfance près du 45 tours de Nana Mouskouri et son « L'enfant au tambour » triste à souhait. Le 9ème morceau est en fait un remix d’American Jesus par Andy Wallace lui-même sur lequel apparaissent toujours les chœurs d’Eddie Vedder et qui ne se veut pas vraiment différent de l'original.

Un album un peu en marge de la discographie du groupe de par son thème et l'origine de ses reprises mais assez plaisant à écouter. Spécialement étudié pour un petit réveillon rock’n’roll.

vendredi 25 octobre 2013

Dwich Disaster – punkfathers





Dwich Disaster – punkfathers
6.5/10
 Dwich Disaster, un nom un peu barbare pour un jeune groupe de Bourges, Dwich vient il de sandwich ? Ce serait donc Désastre de sandwich ??
En tous cas Punkfathers est leur premier EP, avec 6 titres, qui s’annonce, après plusieurs écoutes, plutôt prometteur. L’artwork me rappelle aussi le logo Honest Don’s, le second label de Fat Mike, sorte d’antichambre de Fat Wreck Chords, avec un style très vintage qui a aussi eu son charme auprès des groupes punkrock il y a quelques années.
Coté musique le rapprochement très rapide avec Rise Against est évident, de par la sonorité des voix assez proches et puis certains morceaux comme TV qui s’inspire pas mal d’un album comme Revolutions per minute. Les Berruyers (habitants de Bourges) jouent très vite et produisent des mélodies plutôt sympas comme sur punkfathers mais trop inspirés par d’autres groupes, le plan gratte sur Serge ou le début de punkfathers me fait penser à une demi-douzaine de groupes américains de Only Crime, Good Riddance à Consumed( ok ces derniers sont anglais…). Punkfathers nous rappelle à leurs pères fondateurs, leurs influences majeures.
Au passage le  son est très bon pour un premier EP.
Dwich Disaster est donc un groupe plein d’avenir mais qui n’a pas encore pris pleine mesure de sa propre personnalité comme bon nombre d’autres formations. Mais en s’éloignant de ses influences DD a toutes les chances de devenir un très bon groupe.

Petit tour  sur leur bandcamp pour se faire une idée, c'est en téléchargement gratuit (si vous voulez) :

lundi 21 octobre 2013

Forest Pooky et Kepi Ghoulie ont'ils bon goût ?



On peut le dire une bonne fois pour toutes, Forest Pooky est la plus belle voix du punkrock international et c’est un vrai plaisir de le retrouver dans une multitude de groupes. En fait on peut le dire : il est omniprésent sur notre scène nationale que ce fut avec les Pookies, Sons of Budha, Black Zombie Procession, Annita Babyface and the tasty poneys, Opium du Peuple ou tout simplement son projet solo. Force est de constater que tout ce qu’il sort est une réussite mais la question que l’on se pose pourtant aujourd’hui est a-t-il Bon Goût ?

Rajout du 25 octobre 2013 : Questions croisées avec son partenaire Kepi Ghoulie. Rappelons que les deux gusses ont sorti un split ensemble sur Kicking Records .


Kepi par lui-même





Ton groupe culte ?
Forest : J'ai plusieurs noms en tête de groupes qui m'ont violemment influencé mais un des premiers sur la liste a été SAMIAM.

Kepi : Ramones, Rolling Stones, Tom Petty, Crazy Horse

Samiam
ramones

News en vrac


François-Xavier Josse, le batteur de Justin(e) et ancien chanteur de Poésie Zéro sort un roman (de 206 pages) intitulé Un hiver à Paris.

ça se choppe ici 


Passage au Chabada à Angers le 8 Novembre de Loading Data qui ont sorti cette année le très plaisant Double Disco Animal Style (chronique ici). En attendant de voir ce que ça donne sur scène, une petite vidéo de mise en bouche et une future interview à suivre.

Sortie aujourd'hui d'Amor Fati le nouvel album de Guerilla Poubelle
http://guerillaasso.bandcamp.com/album/amor-fati



Idem pour Motörhead avec Aftershock


 Petit lien vers le blog d'un excellent illustrateur, auteur notamment de la pochette de la cinquième compile des Rêveries, avec une virée souvent trash dans la vie des super-héros. Vraiment excellent !



dimanche 20 octobre 2013

Interview - BIAS



 Suite à la sortie de leur premier album cet été, chroniqué ici, je voulais en savoir plus sur ce sympathique groupe de punkrock du sud de la France. Petite interview tout ce qu'il y a de plus classique mais qui permet de me conforter dans l'idée que les mecs de BIAS sont drôles et ne se prennent pas la tête.



Première chose, ça signifie quoi BIAS ?
* C'est l'acronyme de Barbie est une trainée (NDLR : Barbie Is A Slut en anglais) et puis au fur et à mesure du temps on a vu que ça voulait dire plein d'autres choses.

samedi 12 octobre 2013

One Burning Match – s/t





One Burning Match – s/t
Histrion records
9/10
Sans connaître le style ni le passé des membres du groupe je me suis jeté dans l’écoute de leur premier album. Et après une très belle petite introduction j’espérais profondément que le groupe n’enchaîne pas avec du punkrock mélodique en pouca-pouca trop léger pour assumer la mise en condition du premier sample. « One Burning Match », le premier vrai morceau, qui prend donc son nom au groupe et le redonne à l’album,  balance rapidement un hardcore violent mais non dénué de mélodies à la façon de Nine Eleven. On sent rapidement que les quatre membres du groupe aiment amener et poser une atmosphère. Bien évidemment je pense assez rapidement à d’autres groupes que ce soit Comeback Kid, parfois même Raised Fist et Kickback assez souvent… Bien entendu pour ces deux derniers le point commun que je retrouve est lorsqu’ils posent des morceaux plus lents, plus atmosphériques, plus métal. Mais les clermontois ont cette qualité de posséder une identité qui leur est propre avec cette alternance des chants, ces interludes en samples et cette ambiance assez sombre.
« Autumn will be black » et sa montée, son chant crié me rappelle vraiment le coté mélodique de Kickback, les voix se rapprochent et surtout j’entrevois un peu cet univers qu’on retrouvait dans l’excellent EP des Parisiens, les 150 passions meurtrières. « rain in blood » est violent à souhait et meramène dans l’univers des Tourangeaux de Nine Eleven, un groupe que je trouve très proche, de par leur technicité, l’ambiance qu’ils imposent et surtout leur registre.
Le son est très bon et lourd à souhait, c’est Laurent Saussol qui s’en est chargé, lui qui s’était déjà chargé d’un album de Radio Maquis par le passé. Je dis déjà car One Burning Match est composé de deux ex-membres du groupe cité précédemment, perso j’avais du en  entendre des morceaux mais je n’avais jamais accroché plus que ça. Au passage l’album a été mixé par Andrew Schneider qui a déjà bossé sur des Cave-In, Unsane, Converge. Et pour finir j’apprécie aussi la pochette sobre mais explicite compte tenu du contenu et du nom du groupe…

One Burning Match est donc une sacré découverte à qui je prédis un bel avenir, que ce soit en France mais aussi à l’international où ce genre de groupe est très apprécié chez nos voisins européens. Je vais aussi jeter régulièrement un œil sur leurs dates de concerts car j’imagine parfaitement la qualité que peuvent avoir leurs sets.

3 titres à découvrir: autumn will be black ; one burning match ; on a drip