THE HIVES – The death of Randy Fitzsimmons
Disques
Hives / Fuga
C’est tout
de même une surprise de retrouver The Hives après une si longue pause (11 ans). J’avoue avoir
bien aimé le teasing pour la reformation et l’annonce de ce nouvel album avec
ces vidéos de l’annonce du décès de ce mystérieux membre (fictif) du groupe.
Mais je dois avouer aussi que The Hives est loin de m’emballer comme à l’époque Burning Heart et notamment le mythique album Veni
Vidi Vicious, le groupe suédois fait plus figure désormais, pour
moi, d’un groupe de stade à la Green Day qui aura du mal à retrouver son mojo et qui devra
vivre éternellement sur ses tubes passés.
Aussi je me
suis aventuré dans cet album avec beaucoup d’appréhension, peut-être trop car
ma première écoute ne m’a pas laissé un souvenir impérissable. Mais en y
revenant de façon régulière je dois avouer que j’ai, d’une part été étonné,
puis plutôt emballé par cet album. Et le morceau d’ouverture et premier à être
mis en avant, Bogus Operandi,
est très énergique et remuant, j’aime beaucoup ce groove que diffuse les
suédois. Ensuite Trapdoor Solution nous rappelle la belle époque où
le groupe envoyait un punkrock / garage déchaîné et sans aucune retenue. Il
semble, dès le début ce nouvel opus, que le groupe ait retrouvé de sa superbe
et se soit replongé dans ses fondamentaux sans rechercher forcément à accrocher
un maximum de gens. Le tempo ralentit un peu sur Countdown
to shutdown bien emmené par une grosse basse hypnotique, le
refrain réveille les esprits. Un très bon morceau à nouveau.
La voix de Howlin’ Pelle Almqvist est toujours aussi singulière et fait
vraiment partie de l’identité de The Hives. Le groupe explore le rock teinté de swing des années
50 à travers Stick Up un morceau original
mais qui se révèle finalement très rock’n’roll. Les suédois semblent avoir eu
envie de se faire plaisir et varient les styles, c’était déjà le cas par le
passé mais ici c’est encore plus flagrant, et d’ailleurs smoke
and mirrors sonne plus pop tout comme Crash
into The Weekend et sa rythmique clappée.
L’ensemble
est plutôt bon et je garde en tête les morceaux précédemment cités comme
moteurs de ce sixième album après quelques sont soit plus mous ou soit moins
percutants c’est le cas de The way the
story goes ou what did I ever
do to you ? malgré ses cuivres.
C’est
une bonne surprise que ce retour de The HIves sur lequel je n’aurais pas misé
grand-chose, mais le groupe a su puiser dans ses racines pour sortir un son
très garage punk comme il le maîtrisait tellement à ses débuts. The death of Randy Fitzsimmons groove
à fond et c’est agréable de voir The Hives de retour et en forme !
J. NeWSovski
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