dimanche 27 mars 2022
vendredi 25 mars 2022
SUPERMUNK – All you need is air
SUPERMUNK – All you need is air
Kicking
records / Monster zero records / Des
gens de l’occident / Paranoia / Blackout Prod
Cela fait
déjà 10 ans que Supermunk existe. Né des cendres d’Anita Babyface and the Tasty Poneys le groupe a déjà sorti un superbe EP
et un premier album du même acabit.
Supermunk, dans cet album, un peu plus même
que dans les précédentes productions c’est un groupe de punkrock qui envoie des
mélodies pop par paquets de douze. Effectivement le point fort du groupe c’est
de réussir à créer des chansons qui donnent envie qu’on les chante comme sur Master Procrastinator
qui révèle un petit côté Weezer. Le groupe s’appuie sur la
magnifique voix de Forest, je n’insiste pas dessus car je le fais
à chaque album dans lequel il chante mais c’est un gros point fort. Le trio
sait accélérer comme sur Two Faced One
ou Bicyclist mais c’est sur les morceaux en
mid-tempo que je le trouve le meilleur.
J’aime bien
les riffs saccadés de Call
Me The
Devil et je dois aussi de mettre en avant
le super jeu de Bazile à la batterie, toujours aussi bon. Quarantined me fait penser à Not Scientists, avec des sonorités et surtout une
rythmique très New Wave. Et le dernier morceau, The
best thing I could find, se révèle aussi succulent de part sa
rythmique et ses riffs. On se laisse vite ensuite happer par les autres titres
comme Nuclear Blast
ou Crayons and
pens.
Un bel
album pour un groupe qui arrive à mixer à la perfection punkrock et belles
mélodies pop. C’est bien fait, ça marche parfaitement et cet album est une
nouvelle fois une belle réussite.
J. NeWSovski
https://m.facebook.com/supermunk
https://supermunk.bandcamp.com/
https://www.kickingrecords.com/c/Label/SUPERMUNK/SUPERMUNK-All-You-need-is-air-p366.html
jeudi 24 mars 2022
mardi 22 mars 2022
dimanche 20 mars 2022
GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my grave
GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my
grave
Epitaph
Records
Grégor Barnett est le chanteur et guitariste de The Menzingers, l’un des groupes qui m’a le plus marqué dans la décennie
précédente en punkrock mélodique. Il a décidé, durant le confinement de 2020,
de partir sur un projet solo et voici son premier album qui sort sur Epitaph.
Le nombre de
chanteurs sortant leur album solo a explosé ces derniers temps, et parfois, il
faut avouer qu’il y a des déceptions (Russ Rankin pour n’en citer qu’un). Ici, Gregor Barnett a choisi de prendre quasiment les mêmes ingrédients et se
voit donc accompagné par une guitare, basse et batterie, l’ensemble se
rapproche évidemment de The Menzingers comme sur le magnifique Driving Through the night, au final très
rock.
J’aime aussi
le côté blues et triste qui émane de certains titres comme The
First dead body I ever
saw, un morceau qui pourrait nous téléporter dans un univers
digne d’un western, un morceau très sombre. D’ailleurs il est intéressant que
plusieurs morceaux portent sur le même sujet : Talking
to your tombstone et Don’t go
throwing roses in my grave. Le premier cité est un vrai morceau
americana, rythmé, il incite à taper la mesure tandis que le second est
vraiment l’un des moments forts de l’album, avec un superbe refrain.
Gregor Barnett sait poser les mélodies et amène
beaucoup de mélancolie à travers elle comme sur No
Peace of mind to rest ou la troublante Guest
in your house où il raconte ses sentiments lors de la séparation
de ses parents et son emménagement chez ses grands-parents.
Un bel
album dans un bel écrin qui rappelle à quel point Barnett est un super
compositeur. Clairement un des albums majeurs de ce début d’année.
J. NeWSovski
https://gregorbarnett.bandcamp.com/album/dont-go-throwing-roses-in-my-grave