samedi 15 juin 2019

BAD RELIGION - Age of unreason




BAD RELIGION - Age of unreason
Epitaph
8.5/10

Si l’on devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers le monde.
Alors que dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph sortent du lot notamment le trio The process of belief, New Maps Of Hell, The Empire Strike First, les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.

Ce nouvel album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une belle énergie, Chaos from Within est rapide, rythmé et renoue avec les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces of grief, moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses débuts.

Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of History par exemples dans le style caractéristique des californiens. Candidate part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.

Et puis Bad Religion innove aussi avec Big Black Dog au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf californien au groupe.
Je regrette cependant de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes les subtilités des textes proposés.


Ce 17ème album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons albums.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Do The Paranoïd Style



jeudi 13 juin 2019

mercredi 12 juin 2019

lundi 10 juin 2019

WASHINGTON DEAD CATS – Attack of the giant purple lobsters





WASHINGTON DEAD CATSAttack of the giant purple lobsters
Deluxe Music
8.5/10

Plus de 35 années d’existence pour les Washington Dead Cats, peut être l’un des plus vieux groupes encore en activité en France dans la sphère punkrock.

Le groupe a toujours su mélanger les styles allant du steady au swing en passant par le punkrock ou, bien entendu, le psycho. Et ce douzième album (si je n’en ai pas raté) fait la part belle aux films de série B et série Z chers à Matt Firehair, chanteur et fondateur du groupe, la pochette annonce la couleur avec ces homards géants sortis des vapeurs de Fukushima.

Sur Attack Of… on profite d’une ambiance Grand Ouest à la Slim Wild Boar sur Satan’s grave à du punkrock plus classique aux tendances pop sur I can’t stop loving you et du surf/psycho sur Surfing Over Tsunamis. Je pense aussi aux Flogging Molly et leurs racines irlandaises sur I’m on the road to heaven.

Il y a un côté festif bien amené par la contrebasse et les cuivres notamment sur le très bon Give Me The Fire, très groovy. On passe aussi au swing, façon crooner, sur Black Cat Bone qui rappelle à tous que Matt est un sacré chanteur. Le groupe foisonne d’idées et l’ensemble de cet album amène une fraîcheur assez rare et s’écrit déjà comme une bande-son estivale. Le tout avec 15 titres pour plus de 46 minutes tout de même !

A noter ce livret bien fun qui ne se prend pas au sérieux et ça fait plaisir surtout de la part d’un groupe qui roule sa bosse depuis si longtemps. Et puis il faut aussi parler du son qui est calibré à la perfection.

Il est encore temps de découvrir les Washington Dead Cats et cet album est une parfaite ouverture vers ce groupe, pas loin d’être culte. Il est d’une richesse et d’une variété incroyables.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Give Me The Fire




dimanche 9 juin 2019

Clip - Bowling For Soup

Bowling For Soup vient de mettre en ligne une reprise de Suicide Machines : Sometimes I Don't Mind



mercredi 5 juin 2019

FIRE AT WILL – Today is Mine (Réédition)




FIRE AT WILL – Today is Mine (Réédition)
Eternalis records

Il y a une quinzaine d’années, un souffle de hardcore est venu balayer la France, porté par de nombreux groupes venant de Marseille en passant par Toulouse, Nantes ou Rennes. Plusieurs mouvements mais l’envie commune de former une unité. De cet engouement de multiples groupes ont émergé, d’autres y ont trouvé leurs influences. Les concerts se sont aussi multipliés ainsi que les albums de qualité. Ainsi on a eu le droit à pléthore de bons groupes allant de Right For Life à Revive en passant par 8 Control, Fat Society, Actions Fall Short, Disturb, Doggystyle mais aussi de labels : Eternalis, Free Edge, Disagree Records


Et en cette belle année 2019, Eternalis fait son grand retour, et en feuilletant son catalogue on se rappelle, avec nostalgie, d’excellents moments : FTX, Baxter, Sling 69,  Get Lost, Stubborn, Primal Age
Pour fêter l’évènement, Eternalis ressort pour l’occasion le premier album de Fire At Will dont Quentin, qui tient le label, est aussi le chanteur. Cette nouvelle version en vinyle est remasterisée et la pochette a aussi été rafraîchie. En tant que fan de super-héros j’ai toujours beaucoup apprécié l’artwork de Today Is Mine et je dois avouer que cette version 2019 est vraiment superbe, les traits sont plus fins notamment sur le personnage, ce qui change son expression et le rend plus sympa.


Musicalement on ne refera pas une nouvelle chronique mais je tenais juste à dire que cet album a bien vieilli car entre Less Talk More Rock, très incisif que j’avais d’ailleurs placé à l’époque sur la 3ème compile du fanzine (Catch Me If You Can), qui fait directement référence à Propagandhi ou Crossed Words oldschool à la Gorilla Biscuits force est de constater que ce premier opus de Fire At Will est toujours efficace 12 plus tard. J’adore l’énergie dégagée notamment sur The Sound Of Your Silence. Et puis le groupe se démarquait aussi en proposant des morceaux de plus 5 minutes (Thick Models). A noter la présence de Well Done la reprise de 88 Fingers Louie, dont le groupe est super fan, présente sur le tribute au groupe.


Belle idée que de remasteriser ce premier album de Fire At Will surtout le presser en vinyle rouge, cette sortie coïncide aussi avec le retour d’Eternalis Records qui annonce de bonnes nouvelles pour la suite.



J. NeWSovski

https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2016/06/quentin-de-fire-at-will-til-bon-gout.html