jeudi 6 décembre 2018

SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon



SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10

Si le dragon est la représentation du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les membres de Sick Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !


Que faut-il attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est varié car entre les titres hardcore classiques (That Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live) s’intercalent des titres plus métal (wake the sleeping dragon) ou street punk (Always with us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against). Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix de Lou est toujours aussi hargneuse et que ce soit les riffs acérés de Pete ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super morceau pour finir avec Chuck Ragan sur The New Slavery).


Que dire aussi de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de la discographie du groupe.


Entre le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende bien vivante.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  That crazy white boy shit


mardi 4 décembre 2018

Clip - Steve'n'Seagulls

Très productifs en vidéos ces derniers temps les Steve'n' Seagulls sont de retour avec Ghost Town, une compo perso issu du dernier album.

samedi 1 décembre 2018

Brice de Nothing More A-t'il bon goût ?


NOTHING MORE que je classe dans les dinosaures français du punkrock vient de sortir un nouvel album encore bien bétonné il y a quelques mois. L'occasion de reprendre la série des A T'Il Bon Goût avec Brice, batteur du groupe.







jeudi 29 novembre 2018

LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot



LAURA JANE GRACE & THE DEVOURING MOTHERS – Bought to rot
Bloodshot Records
8.5/10

Voici le premier album de Laura Jane Grace, chanteuse d’Against Me ! Je m’attendais à retrouver un album folk voire acoustique, posé et calme mais la dame sait surprendre et propose une musique proche de son groupe originel tout en élargissant son panel vers la seconde partie de l’opus.


Ainsi China Beach, qui débute l’album, rappelle au bon souvenir de The Clash, avec ce riff de guitare auquel on aurait rajouté un chant bien déjanté plus proche du hardcore. J’aime beaucoup Born In Black qui, sous des airs de As The Eternal Cowboy avec son tempo lent et ses envolées lyriques, parvient à frapper juste. Dans un registre proche de ce qu’on lui connaît j’accroche beaucoup aussi à The Airplane song la rythmique est bonne, le morceau est entraînant, dansant même, le refrain est super. Dans le style il y a aussi I Hate Chicago, dont les textes vindicatifs resteront en mémoire, ce serait d’ailleurs amusant d’entendre le morceau chanté là-bas. Cette chanson, comme l’a expliqué LJG en interview est une chanson sur le divorce et le fait qu’elle ait dû s’installer là-bas pour être proche de son ex-femme et de sa fille, pas vraiment un choix en sorte, elle s’est sentie piégée dans une ville qui ne l’a jamais acceptée. Le titre aurait pu s’insérer parfaitement sur un album comme Searching For a former Clarity. On met du temps à rentrer dans Reality Bites mais il y a une bonne énergie dans ce morceau.


Puis Laura Jane s’éloigne quelque peu de son univers pour en explorer d’autres et, sans être un spécialiste de Dylan (#lecartographe), je trouve The Acid Test Song proche de ce dernier, avec un mélange de folk et de blues. C’est aussi le cas sur The Hotel Song et quelque part Apocalypse Now (& later). Dans ce registre elle se débrouille plutôt bien et sa voix marche à merveille.


Puis le titre Screamy Dreamy s’apparente à un voyage vers l’inconnu, un morceau très aérien, émo et poétique. Très réussi.


Ce premier album de Laura Jane Grace alterne donc des morceaux punks comme Against Me ! sait les faire mais s’aventure aussi sur des contrées blues, folk et même aussi plus originalesn l’ensemble est fait avec beaucoup de savoir-faire, d’expérience et de talent.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  The Airplane Song



dimanche 25 novembre 2018