vendredi 22 juin 2018

Clip - Rise Against

Rise Against sort (aussi) un album en acoustique. Voici la vidéo de Like The Angel à l'origine sur Revolutions per minute


jeudi 21 juin 2018

MYCIAA – De la violence ordinaire




MYCIAA – De la violence ordinaire
Teenage Hate records / Hello Sweet Noise
6.5/10

Myciaa est un groupe de Limoges qui cite Unlogistic et Fugazi comme références. Ce qui, bien entendu, ne peut qu’attirer ma curiosité. En pratique c’est un mélange de punk et d’électro, avec une bonne dose de punkrock sur les premiers titres.

Alienor, le morceau d’ouverture, est juste décapant, l’utilisation des machines n’est pas et n’a jamais été ma tasse de thé cependant, ici, sur ce morceau, on sent une belle énergie et un véritable esprit punk. Le chant y est aussi pour beaucoup surtout celui de la chanteuse / bassiste qui déchire le voile musical avec éraillement et irrévérence. Le morceau suivant (Speeches) est un peu dans la même veine, plus sobre en sonorités d’Amstrad CPC 6128 (les amateurs apprécieront) et c’est pas plus mal, le morceau s’en trouve plus direct. Le fait qu’il soit plus court est aussi une bonne chose et, par moments, on peut effectivement ressentir un côté Unlogistic.

Common Sense est un bon morceau aussi, peut être trop chargé en sonorités annexes encore une fois façon 8bits dont je ne raffole pas surtout quand ils reviennent sur plusieurs titres. C’est le cas aussi de Back To The Future même si, ici, il y a un sens à mettre des sons d’une autre époque. Au passage j’apprécie le clin d’œil aux Burning Heads à la fin (« Same old Thoughts, same old story »).

14 titres au total composent De la violence ordinaire ce qui au final est pour moi un peu long car passée la série des titres efficaces du début une certaine monotonie s’installe avec le débit du chant assez similaire sur tous les morceaux. Les titres plus calme amènent une atmosphère plus douce et posée (sleeping beauty, betweenthesewalls) assez intéressante.

Le groupe est un drôle de duo qui aime bien mettre l’accent sur ses paroles, qu’elles parlent d’amour, de violence, de végétarisme et de la cause animale. Le tout dans un véritable esprit DIY.

Au final j’ai bien apprécié l’énergie dégagée par le duo avec un véritable esprit punk, pour moi ça fontionne bien sur les premiers morceaux. Mais comme je ne suis pas fan des sonorités électro j’ai vraiment du mal à tenir sur toute la durée de l’album.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Speeches


lundi 18 juin 2018

NO FUN AT ALL – Grit



NO FUN AT ALL – Grit
Bird Attack Records
8/10

Je suis encore soufflé par le nombre de groupes des années 90 qui ont ressorti un album cette année ou les précédentes après avoir fait une longue pause : Satanic Surfers, Refused, At The Drive In, Descendents, Strung Out, Goldfinger, Frenzal Rhomb, Mad Caddies, Not Available…Aujourd’hui c’est le tour de No Fun At All.

Le groupe revient et rappelle la grande époque du punk suédois qui a bien garni ma discothèque. L’époque Burning Heart, Bad Taste Records… De bons souvenirs, très bons même.

Je garde en mémoire deux albums de No Fun At All que j’affectionne tout particulièrement : No Straight Angles et son côté Pennywise assumé et Out Of Bounds plus personnel et d’une grande efficacité.

Les suédois ne se sont jamais vraiment arrêtés entre Lowrider sorti en 2008 et passé dans l’anonymat depuis et ce Grit. Des concerts par-ci par-là, des festivals mais pas vraiment de nouveaux morceaux, jusqu’à ce que l’idée germe de sortir un nouvel album.
On retrouve dans Grit de bons morceaux comme No Fun Intended, A wonderful affair ou Runner’s High et l’esprit du groupe suédois est toujours là, on évite les mauvaises surprises car cet album est loin d’être décevant, il assure même plutôt bien. La voix d’Ingemar n’a ni perdu de son grain ni de son charme et c’est toujours l’atout principal du groupe. Les riffs sont aussi bien trouvés et le groupe sait proposer des morceaux variés rythmiquement (Lonely Stranger) qui ne donnent pas un arrière-goût de routine. Sur album ces morceaux tournent parfaitement à voir en concert où j’ai toujours trouvé le groupe quelque peu décevant, trop statique, à l’image de Bad Religion.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   No Fun Intended






vendredi 15 juin 2018

Interview - November Polaroid


Jolie découverte de ce début d'année, le duo November Polaroid et son EP 6AM (chronique) a bercé mes journées d'hiver avec une folk langoureuse et poétique. Rencontre avec Julie et Solène



Quelle est l’histoire derrière le nom du groupe ?

Ce nom s'est un peu imposé de lui-même. C'était une évidence, et c'est ce qui nous plait. Il existe simplement au travers du moment pendant lequel il a traversé notre esprit. Ça été pareil quand on s'est croisé et qu'on a commencé à jouer. C'était ancré dans un moment particulier et ça nous est apparu comme une certitude.


Et puis, si on devait analyser rétrospectivement ce nom, le hasard a fait que ça fonctionne plutôt bien. November pour le côté mélancolique de nos chansons. Polaroid pour cette idée de l'instant.