lundi 22 janvier 2018

NIGHTWATCHERS – Who’s to blame



NIGHTWATCHERS – Who’s to blame
4/5

Les toulousains ont sorti l’an passé cette cassette de 6 titres, elle est aussi disponible en numérique sur leur bandcamp à prix libre.
Les Nightwatchers ont leur style rapidement reconnaissable : punk et terriblement rock’n’roll. Toujours aussi plaisant à écouter. L’écoute de ces morceaux renvoie directement à des souvenirs de concerts où le groupe est aussi très intéressant à voir jouer. Captivants dans leurs uniformes noirs.
Sans se pencher sur les paroles on pourrait passer à côté du fond, et des propos du groupe toulousain. En effet celui-ci base ses textes sur la police mais du côté flic avec un sens de la mesure qui leur est propre. On ne parle pas la police des polars mais celle d’en bas qu’on aime à dénoncer. Qu’on soit pour ou contre le point de vue est intéressant à prendre en compte. Je citerai donc quelques répliques bien senties comme ce foutage de gueule : One letter at a time / I type with only one finger
I take my time… / Wait, where's that letter ? / How do you spell it / Wait, I guess I mispelled it / Erase, repeat 
sur Deposition

Au-delà des saillies verbales The Nightwatchers on retrouve de très bons titres, notamment Guilt is subjective qui sent bon le Clash avec ses chœurs et sa batterie lascive. Et force est de constater que Deposition est du même acabit. Un style vieux de 40 ans peut toujours autant matcher. En tout cas les Toulousains maîtrisent parfaitement le style et ça colle parfaitement.

Quelques envolées musicales sur You have the right to remain silent et son chant plus aérien et new wave puis sur Empathy & me aussi dans la vague post punk qui a suivi 77. Un morceau atypique mais non dénué de charme que j’aime écouter et réécouter.


Nightwatchers confirme donc son premier EP Good Kids Obey. Les 16 minutes de ce who’s to blame passent à une vitesse terrifiante et nous font passer un excellent moment. 


J. NeWSovski




dimanche 21 janvier 2018

Clip - Rise Against

Grosse pointure avec Rise Against et le titre House on fire issu de l'album Wolves.

samedi 20 janvier 2018

Clip - The Attendants

J'en ai parlé en début de semaine, voici le clip de Carnival de The Attendants.



vendredi 19 janvier 2018

24 HOUR PUNKS - Why we fight



24 HOUR PUNKS - Why we fight
4.5/5

Intéressante découverte lors des bilans de fin d’année, ce court EP de 3 titres dégage un goût de trop peu que certains appellent aussi un goût de « Reviens-y ».

Trois morceaux qui accrochent dès les premiers accords, bien rythmés par une batterie bien sèche qui claque parfaitement. Le mélange chant masculin et féminin marche à merveille et l’ensemble est nerveux comme il faut. Certes il n’y a rien de nouveau, c’est du streetpunk classique, bien balancé, parfois mélodique (stand) mais c’est efficace et sans fioritures. Peut-être, et c’est paradoxal avec la longueur, les morceaux auraient mérité d’être plus courts pour rendre l’ensemble encore plus efficace. Il n’en demeure pas moins que l’ensemble est fichtrement bon.

Je reste cependant sur ma faim et devrai prendre mon mal en patience pour attendre un EP plus long ou un véritable album qui sera du même calibre je l’espère.


J. NeWSovski


jeudi 18 janvier 2018

Clip - MADJIVE

On parle jamais assez de Madjive, heureusement voici le tout nouveau clip de A Spooky Bargain

mercredi 17 janvier 2018

mardi 16 janvier 2018

THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles



THE ATTENDANTS – Monsters Chronicles
Can I say records
9/10

Pour moi The Attendants c’était un peu l’inconnu avant de les voir sur scène lors du Still Hungry Fest. J’étais passé à côté de leurs albums précédents ainsi que leurs EPs et splits. Je ne connaissais pas le lien avec Justine, le fait qu'Olivier y joue de la guitare et que Arnaud n'est autre que le frère d’Alex (de Justine). J’ai même appris la présence de ce dernier au chant que récemment, sur les premiers albums tout du moins car il n'y est plus depuis 4 ou 5 ans. Bref ce concert c’était l’occasion de vraiment écouter le groupe au-delà d’une ou deux écoutes sur l’ordi et malgré une ambiance très molle devant eux on ressentait des compos vraiment enthousiasmantes.

Et cet album, sorti fin 2017 dans l’anonymat je trouve, est pourtant une sacrée bonne surprise. Première chose j’adore l’artwork très joli avec son bestiaire de créatures et de monstres qui sert aussi de fil conducteur à l’album. C’est Fanny DX (Mon Autre Groupe) qui l’a réalisé, je ne lui connaissais pas ce talent mais c’est une vraie réussite.

Mais c’est surtout musicalement que Monsters Chronicles est une drôle de surprise et j’oserai le comparer à un cocktail. Le genre de cocktail plein de bons ingrédients dont le mélange offre une explosion en bouche. Dans cet album je retrouve du Burning Heads, du Daria, du Propagandhi et du At The Drive In. Ni plus, ni moins.

Le premier morceau Carnival annonce déjà de belles choses dans un style proche des Burning il met en avant un chant ultra efficace avec un timbre assez proche de celui de Pierre. Ça ne bourrine pas à fond préférant de loin les mélodies et l’inventivité. C’est d’ailleurs cette inventivité que j’aime dans cet album qui, même s’il rappelle de nombreux groupes, est assez innovant et synthétise beaucoup de choses que j’aime dans le vaste monde du punkrock. Become A light est mon titre préféré, il me fait penser à un croisement entre Daria et Propagandhi dont le chant atypique semble s’inspirer. Un morceau en mid tempo juste magique qui brûle d’intensité.

The Attendants ne cherchent jamais la facilité et tous les titres accrochent, surtout ils sont variés et jamais on ne sent de redondance. Millenium, par exemple, autre morceau en mid-tempo (oui j’adore ça), rappelle quelques titres des Burning sur Taranto, magnifiquement joué avec une basse envoutante. Plus rythmé Problem est un joli morceau à chanter en chœur et Tales of the ordinary madness est efficace comme il faut. Et puis il y a General Motor’s World, Elephant man ou Leviathan qui ont un arrière-goût d’At The Drive In. En fait il n’y a pas de titres chiants sur cet album, c’est aussi simple que ça. Par contre il est addictif.

Le son est propre et bien équilibré, c’est une nouvelle fois Fab au Chipolata Framboise studio qui s’y est collé. En tant que voisins, The attendants viennent de Treillières, il aurait été dommage de s’en priver. Au passage on peut féliciter le travail du studio et son producteur qui depuis quelques années sortent des albums d’excellente facture.

Gros coup de cœur de ce début d’année, ce nouvel Attendants est un condensé de titres accrocheurs, inventifs et superbement composés. Une véritable surprise pour laquelle je conseille vivement une écoute attentive. Il n’est pas prêt de s’arrêter de tourner à la maison en tous cas.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Become A Light