Kickban est un nouveau groupe qui vient de se monter et qui affiche clairement son coté pop punk geek.
vendredi 23 décembre 2016
mercredi 21 décembre 2016
Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked
Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked
9/10
9/10
Le gros point négatif à
tenir un webzine et un fanzine c’est qu’il faut être toujours au taquet pour
alimenter en contenu régulièrement ce qui empêche par moments de passer du
temps sur certains albums mais aussi parfois d’oublier de fouiner et de passer
à côté de groupes excellents.
C’est donc avec une bonne
année et demie de retard que je découvre Shut
Up ! Twist Again car WILD AND WICKED date de l’été
2015, cependant il est impératif d’en parler tant cet album est remarquable.
Shut Up ! Twist Again ! est un groupe de Bayonne qui est toujours passé à
travers mes radars, ce n’est pas le seul et ne sera pas le dernier (on m’a
parlé de 3 Fromages qui cartonnent
mais je ne connais pas du tout ou encore de Madcap : idem…). Mais bon le passage à This My Fest a permis tout de même de remettre les choses dans
l’ordre.
12 titres donc pour cet
album dont une reprise de The Decline !
avec Alone In My
grave plutôt bien faîte. J’aime bien d’ailleurs le fait de
reprendre The Decline !, un groupe actuel, bien ancré dans le paysage tout
en ayant une notoriété confidentielle.
Les bayonnais balancent un
punkrock emballant, pas forcément ultra rapide mais riche de sonorités, de
chœurs et de mélodies, en ça il ressemble aux Bretons de The Decline (shock therapy ou le magnifique S) voire même un
peu de rythmique Banane Metalik sur Time and time again en tirant pas mal sur les cheveux mais on aime ça…
On ressent véritablement beaucoup d’influences
et l’apport d’autres instruments tel le clavier (Final straight) amène une richesse intéressante. J’aime aussi ce
gros mur de chœurs qui permettent de poser du volume aux titres (dead to me).
Et puis parfois c’est plus
direct (White russians under the christmas tree) et ça balance super bien avec énergie et engouement,
dans le style F4W440719 est d’une efficacité redoutable. Mais derrière tout
ça il y a un vrai goût pour les mélodies et Boomerang, dernier morceau est là pour nous le rappeler.
Pour ceux qui seraient aussi passés à côté il est
important de rattraper le temps perdu et de se lancer sans retenue sur Shut Up !
Twist Again. Perso j’adore, je regrette juste d’avoir mis un an avant de
découvrir les loustics…
Morceau préféré : Dead To Me
A classer entre The Decline & No
Guts No Glory
mardi 20 décembre 2016
dimanche 18 décembre 2016
GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)
GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)
Aujourd’hui je me lance
dans la chronique de l’Ep des 4 mecs de Marjevols
(près de Chirac, j’adore ce nom de village !) dont j’avais passé le clip
il y a quelques semaines. Stay away from
this place est leur deuxième production après un autre ep sorti il y a
3ans.
Jolie petite pochette qui
me rappelle un peu la première compile K7 que j’avais sorti avec le fanzine il
y a… très longtemps. Un peu poétique et mélancolique.
Musicalement le premier
morceau (Stay
Away) fait la part belle à des
mélodies léchées ainsi qu’un chant bien maîtrisé (trop). J’entends du Get Up Kids derrière tout ça mixé à d’autres
grosses pointures américaines (Blink,
Sum41…). Pas trop ma came actuelle mais dans le style il faut avouer que c’est
globalement bien fait.
I voted for you et Bad Religion sont accrocheurs, bien composés mais j’ai tout de
même du mal à adhérer car l’ensemble est trop propre et trop calibré pour me
séduire, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu les plans partout. Par contre j’entends
bien que le style reprend du poil de la bête depuis quelques temps et que nombreux
sont ceux qui apprécient.
Les fans de Blink 182 avides aussi de mélodies plus
posées apprécieront certainement Gloomy Glimmers pour ma part l’ensemble est
trop propre et trop calqué pour me séduire pleinement.
A classer entre Crashed et Bikinis &
Icecream
samedi 17 décembre 2016
jeudi 15 décembre 2016
Interview - Steve'n'Seagulls
C’est lors de leur tournée automnale et leur passage au Chabada à Angers
que j’ai pu rencontrer Remmel et Puikkonen respectivement chanteur / guitariste
et batteur du groupe finlandais. Deux personnages simples malgré le succès
grandissant du groupe qui ont offert quelques minutes plus tard un set d’une
énergie folle, plein de bonne humeur, d’une générosité communicative et d’une
complicité impressionnante.
Pour ceux qui auraient raté le train
Steve’N’Seagulls il est en temps de se mettre au parfum et de découvrir ce
groupe finlandais qui reprend à la sauce Bluegrass – country les classiques du rock
et du métal passant d’ACDC à Metallica, Rammstein et autres Led Zeppelin.
Remmel (fan de Raised Fist) et Puikkonen |
J’avais en tête que le Bluegrass sonnait plus avec la chaleur du sud des
États-Unis et les rives du Mississipi. Comment venant de Finlande en êtes-vous
arrivés à jouer ce style de musique ?
Puikkonen : Peut-être que ça vient
des instruments que l’on joue et de nos différentes influences, le folk, la
musique traditionnelle Finlandaise, le bluegrass, la country et d’autres trucs
du genre.
mercredi 14 décembre 2016
PULLEY – No change in the weather
Cyber Tracks
8/10
On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus
sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans
le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait
pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique
certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences
d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre
parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe
nationale de Baseball.
Ce retour est donc une
surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette
période (NoFX, Descendents, Pennywise,
Green Day…). Pulley reprend donc
les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très
californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise,
d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky
se situe justement quelque part entre Joe
Cape et Jim Lindberg. Cet album
est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans
révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de
constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the
drought ou farewell.
A noter que cet album sur
Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.
Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années
ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne
pourront qu’apprécier No Change in weather
Morceau préféré : No
I in Team
A classer entre NoFX et Lagwagon et à
la suite des précédents.
https://www.facebook.com/pulleymatters/
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