samedi 5 octobre 2013

The helltons – Nowhere on the map




The helltons – Nowhere on the map
Never trust an asshole
7/10
Les Helltons viennent de Bordeaux et en sont à leur deuxième album après Panic Attacks sorti en 2010. On avait aussi pu les entendre il y a deux ans sur un split avec les écossais de Murderburgers. Nowhere On The Map est en fait sorti l’an passé mais il n’est jamais trop tard pour chroniquer un petit album français bien plaisant. Bon, certes les Bordelais ne sont pas le groupe le plus original que j’ai pu entendre et rappellent un grand nombre de groupes punkrock et pop punk de ces 35 dernières années, mais ils ont le mérite de le faire proprement avec le plein de sincérité. This ain’t therapy est une sorte d’hommage aux Ramones tant le son s’en rapproche. Socially retarded me fait quant à lui penser à un mélange des Teen Idols, MxPx et Uncommonmenfrommars, ces derniers semblant être une influence majeure des Bordelais parce que l’on ressent quelques touches dans pas mal de morceaux notamment sur le chant qui s’en inspire parfois un peu trop je trouve. J’aime bien aussi Why don’t you go home ? avec une bonne basse.
J’oserais dire que beaucoup de chansons sont cependant structurées de la même façon et que l’on anticipe dès la première écoute, dès lors l’effet de surprise n’est pas vraiment là. Ok on pourrait dire la même chose des Ramones…
C’est donc un bon un album plein de bonne humeur et de fun qu’ont sorti les Helltons l’an passé, aux fortes références Ramones et qui me rappelle aussi pas mal les Teen Idols. Il vaut bien le détour, surtout qu’il est à prix libre sur leur bandcamp !

3 titres à écouter: I’d rather die than take the buse ; this ain’t therapy ; she paid 5000 bucks for a cat


mardi 1 octobre 2013

Kollapse – s/t



Kollapse – s/t
Never trust an asshole
8/10
Merde ! C’est à l’heure où sort father, leur nouvel EP, que je chronique le premier album éponyme de Kollapse sorti il y a quelques mois…
 Attention les danois envoient du gros son et leur nom, peut être inspiré par le meilleur album de Breach rend un bel hommage à ces derniers. Classer Kollapse m’est un peu compliqué, le groupe oscille entre hardcore, crust, post-hardcore et autres excroissances sonores.
Ce n’est pas le style de groupe que j’écoute en boucle mais j’aime bien m’en prendre parfois plein les esgourdes et là je dois avouer que je suis servi. Le premier morceau, assez lourd n’est pas, selon mes critères, le plus intéressant de l’album, notamment parce qu’à l’arrivée du chant, ou plutôt des chants puisque deux des quatre membres du groupe se le partagent, c’est un peu la douche froide avec un phrasé hurlé, certes écorché mais pas très bien posé, un peu brouillon et amateur.
Le reste par contre est super intéressant avec des rythmiques travaillées et le chant bien mieux agencé. Des morceaux comme grief ou No Gods sont d’autant plus intéressants que les mélodies sont prenantes et les deux voix complémentaires. J’arrive même parfois à penser à du Year Of No Light sur la montée et l’ambiance sonore (Liberate) ou à du Unsane sur des morceaux plus basiques (misanthrope song) dont j’apprécie la  rythmique et le son de basse. Kollapse est vraiment surprenant et sa mutation permanente tout le long des 7 titres est une bonne chose.  Au final si on pouvait enlever le premier morceau ce serait vraiment un excellent EP.

3 titres à découvrir: liberate ; minamata, grief



samedi 21 septembre 2013

jeudi 19 septembre 2013

Nowadayz – the will is still for free




Nowadayz – the will is still for free
Never Trust An Asshole
7/10
Nowadayz est un groupe de Bordeaux qui signe avec cet album sa 3ème réalisation depuis 2002. C’est donc la nouvelle structure Never Trust An Asshole qui a l’honneur de sortir The Will Is Still For Free. C’est dans un digipack que le groupe a décidé de livrer l’opus et c’est Aina le chanteur et bassiste qui s’est collé à l’artwork,  perso je ne suis pas fan de ce style tout en montage / collage, ça a beau être réfléchi je trouve ça trop fouilli… Musicalement c’est du punkrock mélodique de tradition américaine et sans fioritures. Le trio joue vite et me fait penser énormément par moment aux Rochelais de Mel Team Plugs, musicalement  d’une part mais aussi au niveau de leurs textes ou de leurs samples politiques, humanistes me corrigeront-ils. Nowadayz est un groupe qui s’engage, qui a des choses à dire (less talk, more sankara), et me fait du coup parfois penser à Propagandhi notamment sur leurs morceaux plus bruts. J’aime aussi certains plans rythmiques assez intéressants notamment sur hit the referee.
Sans être l’album de l’année, Nowadayz signe un opus efficace mais  qui doit être encore meilleur joué sur scène. A défaut de faire preuve d’une originalité folle le groupe a des choses à dire et c’est un bon moyen de faire passer des idées.

l'album est à prix libre ici donc n'hésitez pas à vous faire une idée :

dimanche 15 septembre 2013

interview TUKATUKAS






Tukatukas vientde la Réunion, bercé  par les eaux douces de l’océan Indien.  Ses quatres membres jouent une musique créole dans la plus pure tradition des iles françaises…

Non ! Sérieusement Tukatukas vient bien de la Réunion mais joue  du punkrock mélodique qui se rapproche assez souvent du streetpunk et qui rappelle autant Oxymoron, Rancid que les Dead Kennedys. Tukatukas dégage une énergie intéressante et, maîtrise parfaitement son style. Je pourrais lui reprocher ses petites incartades reggae/roots pas toujours pertinentes et trop clichées à mon goût, mais au-delà de l’originalité de leur lieu de résidence, Tutakukas vaut vraiment qu’on lui prête une oreille. Petite interview – présentation du groupe :

dimanche 8 septembre 2013

Question d'Artwork



Pour ce nouvel épisode de Questions d’Artwork, je vais m’arrêter sur Pennywise, ce groupe californien bien connu de tous ceux qui ont vécu l’âge d’or d’Epitaph dans les années 90. 

Longtemps considérés comme les petits frères de Bad Religion, le quatuor a sorti 10 albums en 25 ans de carrière et s’apprête d’ailleurs à nous en livrer un nouveau d’ici fin 2013 avec le retour de Jim Lindberg au chant.


Il est intéressant de voir que le groupe exploite un peu, voire beaucoup, son logo avec 5 pochettes …très ressemblantes. Honneur donc à leur graphiste qui dès le début à su faire un emblême attachant et marquant.

1992 pennywise

samedi 7 septembre 2013

Cooper – s/t




Cooper – s/t
Kicking Records
9/10
Aaaahh Cooper est de retour et ça fait bigrement plaisir. J’ai toujours adoré les groupes hollandais que ce soit NRA, qui d’ailleurs ne va pas tarder à sortir un nouvel album, I Against I, Undeclinable Ambuscade, Heideroosjes et bien entendu Cooper. Ces derniers que j’avais pu découvrir dans un premier temps sur le split avec Shaggy Hound « sans les mains EP » puis en tournée avec Undeclinable sont une véritable bouffée d’air frais et tournent toujours depuis plus de 20 ans. Une durabilité qui n’a pas vraiment de secrets. La première chose  c’est qu’on sent tout de suite que Cooper prend beaucoup de plaisir à jouer et la seconde c’est qu’il ne se prend pas la tête, lemaître mot du groupe de La Haye est fun.
Cooper est un vrai groupe de punkrock à l’ancienne à la façon des Descendents et ALL, des éternels adolescents malgré la quarantaine bien tassée. Ce nouvel album, le 6ème, est le premier à ne pas porter de nom et c’est aussi le premier enregistré par René, le chanteur et guitariste. Bill Stevenson, l’incontournable, s’est chargé du mixage, autant dire que le son est parfait.
14 titres pour 35 minutes avec une façon sans pareil de produire des titres punkrock légers aux accents pop. J’adore dans ce style The playground, chanté par Bertus avec René aux chœurs. Il y a d’ailleurs une belle alternance dans le chant entre les deux ce qui permet d’avoir un album varié. Cooper ne se casse pas la tête non plus sur ses lyrics, pas de politique juste des textes simples aux relents d’adolescence. On pense parfois à Weezer sur certains morceaux Lay your armor down par exemple ou big brown Teddy bear, ce qu’on appelle parfois du college rock je crois.
J’avais beaucoup aimé Activate à sa sortie puis Right Now, le dernier album en date, celui-ci est dans la même veine et vaut vraiment le détour pour sa fraîcheur, sa bonne humeur et la qualité de son écriture. Cooper est un sacré groupe, hélas terriblement méconnu, j’espère que le public se penchera sur cet opus et ira les voir sur scène pour découvrir trois gars super sympas envoyer une grosse dose de fun… en costumes trois pièces s’il vous plait !

3 titres à découvrir: the playground ; wasting my time ; where do you think I should go ?