Kollapse – s/t
Never trust an asshole
8/10
Merde !
C’est à l’heure où sort father,
leur nouvel EP, que je chronique le premier album éponyme de Kollapse sorti il y a quelques mois…
Attention les danois envoient du gros son et
leur nom, peut être inspiré par le meilleur album de Breach rend un bel hommage à ces derniers. Classer Kollapse m’est
un peu compliqué, le groupe oscille entre hardcore, crust, post-hardcore et
autres excroissances sonores.
Ce
n’est pas le style de groupe que j’écoute en boucle mais j’aime bien m’en
prendre parfois plein les esgourdes et là je dois avouer que je suis servi. Le
premier morceau, assez lourd n’est pas, selon mes critères, le plus intéressant
de l’album, notamment parce qu’à l’arrivée du chant, ou plutôt des chants
puisque deux des quatre membres du groupe se le partagent, c’est un peu la
douche froide avec un phrasé hurlé, certes écorché mais pas très bien posé, un
peu brouillon et amateur.
Le
reste par contre est super intéressant avec des rythmiques travaillées et le
chant bien mieux agencé. Des morceaux comme grief ou No Gods
sont d’autant plus intéressants que les mélodies sont prenantes et les deux
voix complémentaires. J’arrive même parfois à penser à du Year Of No Light sur la montée et l’ambiance sonore (Liberate) ou à du Unsane sur des morceaux
plus basiques (misanthrope song) dont j’apprécie la rythmique et le son de basse. Kollapse est
vraiment surprenant et sa mutation permanente tout le long des 7 titres est une
bonne chose. Au final si on pouvait
enlever le premier morceau ce serait vraiment un excellent EP.
3 titres à découvrir:
liberate ; minamata, grief
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