The
Hives – lex hives
Columbia
4/10
Les
Hives est tout simplement l’un des groupes phares de la fin des années 90 avec des
albums comme Barely Legal ou l’excellent
Veni Vidi Vicious. La grande époque Burning
Heart qui voyait cohabiter la crème suédoise tous styles confondus de
Millencolin à Raised Fist en passant par les Satanic Surfers et autres Refused.
The Hives était donc l’un des groupes majeurs du label, avec un garage punk
insouciant totalement addictif. Sur scène comme sur album le groupe a produit
de la prestation de haut niveau. Puis, la signature sur une major, le tournant
et la chute. J’ai l’impression d’en avoir parlé pour un tas de groupes (antiflag,
against me, offspring…) mais peu de groupes peuvent passer de l’underground
sur label indépendant à une major aux dents longues sans y laisser des plumes. Tyranosaurus
Hives (sorti en 2004) n’est pas si mauvais mais sa diffusion nettement
moins bonne, après tout ceci s’est fait avec la volonté du groupe d’être
médiatisé. Passons The Black and White Album (2007) emmené avec un seul
titre « Tik Tik Boom »
diffusé à outrance.
Que
reste t-il du groupe suédois en 2012 ? Pas grand-chose et peu d’espoir de
mon coté. Celui qui s’attend au pire n’est jamais déçu, disait-on. Là je dois
dire qu’hormis une intro intéressante (« come on ») on frôle l’ennui
pendant 30 minutes. Peu de morceaux à sauver, peut être « my time is coming » ou « 1000 answers », ce dernier
rappelant un peu les moins bons titres des meilleurs albums mais surtout pas le
single « go right ahead »
sans saveur. Même sur scène où le groupe est excellent je vois mal comment il
vont défendre cet album…
The
Hives est mort en 2004 en signant sur une major et son fantôme tente depuis de
retrouver sa fraîcheur et son inspiration. Chose ardue.