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mardi 15 janvier 2019

samedi 17 novembre 2018

HEAVY HEART – Love Against Capture



HEAVY HEART – Love Against Capture
Guerilla Asso / Pencil Records
9/10

Voici venu le temps de chroniquer le deuxième album d’Heavy Heart, un album très attendu tant Distance, le précédent, avait placé la barre très haut. C’est même un de mes albums préférés de ces dernières années, je pensais même pouvoir dire qu’il serait très difficile d’enchaîner après un tel album.

Heavy Heart est un groupe que je cite toujours en référence lorsque je parle de ce style, de l’indie punk, un fin mélange de punkrock, de mélodies, de douceur le tout sans chercher la facilité.

Distance annonçait la couleur, Love Against Capture y ajoute l’éclat.
Car effectivement certains morceaux sont éclatants je pense au superbe Magic Life qui était le premier morceau à être mis en vidéo, j’adore les mélodies et le chant qui se pose superbement dessus. La voix qui monte haut et s’éraille, la complémentarité des chants… Tout est superbe. Et Fragments est du même acabit et me rappelle aussi des groupes qui jadis étaient superbes comme Shaggy Hound ou Sixpack, la relève est donc en place. Plus doux Winter Years apporte de la mélancolie dans ce début d’album et Out Of Place contribue à installer le climat avec un superbe passage chanté sur la fin de ce morceau.

Cette mélancolie est comme un fil tendu entre chaque titre et Holding On fait, lui aussi, la part belle à de douces mélodies avec cette superbe association du chant poussé et des chœurs. Un peu plus loin Separ/azione remet de l’entrain sur la deuxième partie et redonne du tonus là où il en manquait un peu

Les bénéfices de cet album iront à un bar associatif et autogéré, un lieu ouvert, de rencontres et de résistance, un peu à l’image de L’Etincelle à Angers où le groupe passe d’ailleurs régulièrement.

Heavy Heart mérite amplement tous les compliments qu’on peut lui offrir, c’est un groupe talentueux et brillant qui signe à nouveau un bel album.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Magic Life



dimanche 7 octobre 2018

jeudi 20 septembre 2018

Clip - HEAVY HEART

Winter Years est le nouveau morceau des nantais d'Heavy Heart, il est issu du nouvel album Love Against Capture.


lundi 11 juin 2018

Clip - Circles

Les excellents Circles de Nantes viennent de mettre en clip Forward issu de leur premier Ep qui sort en vinyle.

lundi 30 avril 2018

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky, celui-ci est signé par l'illustre David Basso. Il s'agit de l'excellent Otherside issu de Dead-End Street.

jeudi 5 avril 2018

EGO ZERO - Jeu de rôles (EP)




EGO ZERO -  Jeu de rôles (EP)
Autoproduction
3/5

Petit focus aujourd’hui sur un groupe de Nantes au doux nom d’Ego Zéro. Un nom philosophique qui laisse pensif, soit on le prend de façon brute comme « Zéro personnalité » ou alors plus subtilement en terme de groupe où l’individu propre n’existe pas mais plutôt comme si l’entité est le collectif.


Toujours est-il que Jeu de Rôles comporte quatre titres, c’est peu mais les titres sont suffisamment longs pour qu’on perçoive le style et peut-être aussi la personnalité du groupe. Laurent commence donc de belle manière, le son est bon, assez mélodique et l’ensemble se révèle plaisant rappelant des groupes comme Intenable ou Dolorès Riposte, en plus mélodique et moins punkrock. Le chant est partagé, Jay et Ronan s’y mettent mais aussi Alice. J’aime bien ces groupes où il y a du chant féminin, ici dans Ego Zero il est réparti de façon très stricte, c’est un peu chacun son titre et il aurait été intéressant je trouve de croiser les chants sur l’ensemble des titres pour amener davantage de variété.
Joli morceau aussi pour clore l’EP avec Amer Indien qui prend le temps de développer ses mélodies.


Ego Zero et son premier EP Jeu de Rôles mérite qu’on se penche dessus, ceux qui aiment les mélodies et les textes en français seront d’autant plus intéressés.


J. NeWSovski






lundi 18 décembre 2017

CIRCLES – Démo 2017



CIRCLES – Démo 2017
Can I Say Records
4.5/5

Circles est un groupe formé de membres de One Thousand Directions, Sugarton, Cabaret et Trouble Everyday, de Guillaume, le chanteur, notamment. On l’a connu dans plusieurs groupes et dans des featurings sur plusieurs albums et à chaque fois ça matche bien. Ce mec a une belle culture musicale et je dois avouer que j’aime bien et le personnage et ses groupes.


Cette démo, au son un peu crade, se révèle être une belle bouffée d’air frais avec pas moins de 7 titres. Rats annonce le ton et la forme : du oldschool très 80’s, façon Minor Threat et consorts. On fait du neuf avec du vieux. Le chant de Guillaume, toujours si spécial, passe à merveille. J’aime aussi le fait que le groupe ne balance pas à pleine balle ses titres comme n’importe quel groupe de oldschool. Ça donne un joli mélange entre Minor Threat et quelque chose de plus lent plus posé, Fugazi pour rester dans la famille même si la comparaison est peut-être un peu trop poussée.

Ceci dit Love ou Movements révèlent le même goût des mélodies, des plans alambiqués et au final ça marche parfaitement.

Que ce soit en mid-tempo sur Forward ou en plus bourrin sur Spring on accroche à Circles.
En fait il n’y a rien à jeter dans cette démo et elle invite à la suite, avec un son un peu meilleur ce sera top !


J. NeWSovski





mardi 12 décembre 2017

Interview - STINKY

Petit entretien avec le groupe Nantais après son deuxième et excellent album.



Quand et comment s’est passé le passage de Stinky Bollocks à Stinky ?

Le changement de nom s’est effectué au printemps 2015 lors de l’enregistrement du premier album (Against Wind And Tide). C’était le moment pour nous de marquer le pas sur les anciennes formations et de partir de l’avant. On a aussi fait ce choix par rapport à certaines remarques de personnes venant en concert ne sachant plus trop quel line-up le groupe allait proposer, maintenant c’est facile Stinky = Claire, Paul, Redwan, Seb et Titouan (mais on continue parfois à faire appel aux collègues pour dépanner ;) )

mercredi 6 décembre 2017

TIME FOR ENERGY – Gang of losers



TIME FOR ENERGY – Gang of losers
Autoproduction
8.5/10

J’ai découvert Time For Energy en retard sur le train, il y a juste quelques mois avec Waterfall, leur second EP sorti en 2015. Le groupe a pris son temps, étape par étape, pour arriver à ce premier album : les EPs, les tournées... Une méthode qui a déjà prouvé son efficacité.

La première impression est que je trouve ce visuel superbe, le digipack apporte un coté précieux, le dessin est joli, sombre, dans l’esprit comics, qui rappelle Charlie Adlard, le dessinateur de Walking Dead. La version vinyle doit être juste superbe.

Musicalement il y a un wagon d’écart avec Waterfall. Le son est puissant avec une grosse production derrière. Black Eye Blues, le premier morceau, annonce la couleur et place aussi la barre assez haut, on ressent l’influence Comeback Kid. Il est clair que les Nantais ont durci le ton, c’est devenu plus brut, plus direct, plus hardcore. Cependant le groupe est aussi ancré dans l’époque avec un hardcore qui se veut moderne et s’ouvre aux mélodies, c’est le cas sur Trucks, un morceau lourd mais lissé par le chant ou Gang Of Losers qui place quelques passages chantés aux influences émo, je pense notamment à Poison The Well. Mais le groupe aime la puissance, la brutalité et le gros son qui fait mal, et il tente de le rappeler sur Prick, véritable brûlot et sur Bring Out The Flags véritable mix entre les penchants hardcore et ceux plus émo du groupe. Je trouve le groupe inspiré et passionnant sur un morceau comme Tame Me Out, certes long mais totalement immersif.


Un bien bel album que ce gang of losers, d’autant plus qu’il s’agit d’un premier. Il ne s’agit plus de dire que Time For Energy est un groupe à suivre mais juste un groupe qui compte, qui est à voir et à écouter !

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Tame Me Out






jeudi 26 octobre 2017

STINKY – From the dead end street



STINKY – From the dead end street
Delete Your Favorite Records / Finisterian Dead End / Riot Bike Records
9/10

Le premier album de Stinky, Against wind and tide, était une tuerie. Aussi simplement que ça. 
Un premier album impulsif, plein de fougue et de jeunesse duquel on n’attendait rien et dont on ressort totalement charmé.

Enchaîner est donc une mission difficile à aborder, cependant le groupe a pu, en deux ans, gagner en assurance et en expérience en multipliant les scènes et en partageant l’affiche avec de belles pointures. From Dead End Street signe aussi l’arrivée des Nantais (Clisson pour être plus précis) sur Finisterian Dead End, label résolument métal.

Avant de parler musique il faut signaler la magnifique pochette signée par Emy Rojas de Arrache toi un œil. Des détails, des couleurs, des corbeaux et un peu de mysticisme. Juste parfaite.

En tant que premier morceau, Sliders envoie très rapidement la tonalité : l’album va être rapide, énergique et agressif. Et rapidement on se rend compte que le groupe a franchi une étape. Le son est encore plus puissant, plus lourd, le chant de Claire est plus varié. Et même si l’on retrouve quelques accroches du groupe comme Rough Diamond et son terrible refrain (we are, we are) force est de constater que l’album est aussi au final plus mélodique avec des morceaux plus posés (unanswered, Otherside) permettant ainsi de voir un autre visage du groupe.

Dans le rayon des très bons morceaux il faut nommer Mountain Peak, immersif et intense, mais aussi Pathetic Fallacy qui me fait vraiment penser à un titre de Raised Fist, le phrasé de Claire sur le refrain, le riff de la basse… Une excellente référence pour un groupe au parcours peut être finalement assez proche.
Quelques featurings de renom avec Vincent de Aqme et Butcher’s rodeo sur No Recovery qui amène des mélodies torturées et Kevin de the Apers sur Golem dans un style qui lui est propre.


Je regrette juste parfois les chœurs qui prennent le dessus sur le chant mais au final c’est une belle réussite que ce From Dead End Street. Plus dur, plus fort plus métal mais aussi plus mélodique Stinky continue son évolution.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Mountain Peak



jeudi 12 octobre 2017

jeudi 5 octobre 2017

video - STINKY

Leur précédent album avait été élu meilleur album 2015 par Les Rêveries, autant vous dire que From dead end street est très attendu. No recovery est le premier morceau extrait du disque.

mardi 15 août 2017

Vidéo - Justin(e)

Les Nantais de Justin(e) nous offre une petite publicité / trailer pour la future sortie de 06 72 43 58 15 en octobre prochain.

lundi 7 août 2017

mardi 14 février 2017

Clip - 70's Pornographik Men

Un clip de LA Super des sympathiques nantais de 70's Pornographik Men

La Loire Atlantique c'est super...

mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape



lundi 28 novembre 2016

Clip - HEAVY HEART

Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.