mercredi 30 mars 2022

EVIL DROP – s/t [EP]

 


EVIL DROP – s/t [EP]

Autoproduction

 

Evil Drop a cette singularité d’être un duo Basse - Batterie ce qui est rare dans la scène actuelle, j’ai en mémoire les Bordelais de Belly Button qui jouaient dans la même configuration dans un registre noise très groove et ça fonctionnait du feu de Dieu, ici les Niortais jouent un rock stoner et j’ai hâte de découvrir ce que ça peut donner.

 

La question évidente est de savoir si, sur une configuration duo, ça peut marcher et je dois avouer que le premier morceau Beautiful Day passe plutôt bien, le chant se rapproche un peu de Lou Koller de Sick of it all, gras à souhait et il y a une belle énergie.  Il y a aussi du groove sur What If et même se je trouve qu’il manque des riffs de guitare c’est plutôt intéressant. Par contre sur la longueur une certaine linéarité ou redondance se ressent car même si certains morceaux essaient une autre approche il y a un manque difficile à combler (weekend  warrior). Par ailleurs l’énergie et les mélodies sur un morceau comme Toxic se marient très bien et dans le style j’aime beaucoup When I Fall qui est mon morceau préféré, je trouve ça aussi intéressant de faire intervenir des samples.

Evil Drop joue la carte du minimalisme sur le côté graphique de la pochette. Par ailleurs j’ai quelques réserves sur le son que je ne trouve pas bien équilibré, je trouve que la basse prend trop le dessus sur la batterie.

 

Evil Drop est donc un groupe original à souhait, avec une grosse basse qui joue un stoner inspiré par d’autres mouvances rock voire punk. A découvrir !

 

J. NeWSovski

 

 

https://evildrop.bandcamp.com/album/ep

https://www.facebook.com/evildrop



mardi 29 mars 2022

Clip - Booze & Glory

Voici un petit moment que je n'avais pas entendu parler de Booze & Glory, chose faîte avec le clip de Raising the roof

vendredi 25 mars 2022

SUPERMUNK – All you need is air

 


SUPERMUNK – All you need is air

Kicking records / Monster zero records /  Des gens de l’occident / Paranoia / Blackout Prod

 

Cela fait déjà 10 ans que Supermunk existe. Né des cendres d’Anita Babyface and the Tasty Poneys le groupe a déjà sorti un superbe EP et un premier album du même acabit.

 

Supermunk, dans cet album, un peu plus même que dans les précédentes productions c’est un groupe de punkrock qui envoie des mélodies pop par paquets de douze. Effectivement le point fort du groupe c’est de réussir à créer des chansons qui donnent envie qu’on les chante comme sur Master Procrastinator qui révèle un petit côté Weezer. Le groupe s’appuie sur la magnifique voix de Forest, je n’insiste pas dessus car je le fais à chaque album dans lequel il chante mais c’est un gros point fort. Le trio sait accélérer comme sur Two Faced One ou Bicyclist mais c’est sur les morceaux en mid-tempo que je le trouve le meilleur.

 

J’aime bien les riffs saccadés de Call Me The Devil et je dois aussi de mettre en avant le super jeu de Bazile à la batterie, toujours aussi bon. Quarantined me fait penser à Not Scientists, avec des sonorités et surtout une rythmique très New Wave. Et le dernier morceau, The best thing I could find, se révèle aussi succulent de part sa rythmique et ses riffs. On se laisse vite ensuite happer par les autres titres comme Nuclear Blast ou Crayons and pens.

 

Un bel album pour un groupe qui arrive à mixer à la perfection punkrock et belles mélodies pop. C’est bien fait, ça marche parfaitement et cet album est une nouvelle fois une belle réussite.

 

 

J. NeWSovski

 

 

https://m.facebook.com/supermunk

https://supermunk.bandcamp.com/

https://www.kickingrecords.com/c/Label/SUPERMUNK/SUPERMUNK-All-You-need-is-air-p366.html

jeudi 24 mars 2022

clip - PARK

Voici le deuxième titre dévoilé par Park (François & the atlas mountain / Lysistrata)

dimanche 20 mars 2022

GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my grave

 


GREGOR BARNETT – Don’t go throwing roses in my grave

Epitaph Records

 

Grégor Barnett est le chanteur et guitariste de The Menzingers, l’un des groupes qui m’a le plus marqué dans la décennie précédente en punkrock mélodique. Il a décidé, durant le confinement de 2020, de partir sur un projet solo et voici son premier album qui sort sur Epitaph.

 

Le nombre de chanteurs sortant leur album solo a explosé ces derniers temps, et parfois, il faut avouer qu’il y a des déceptions (Russ Rankin pour n’en citer qu’un). Ici, Gregor Barnett a choisi de prendre quasiment les mêmes ingrédients et se voit donc accompagné par une guitare, basse et batterie, l’ensemble se rapproche évidemment de The Menzingers comme sur le magnifique Driving Through the night, au final très rock.

J’aime aussi le côté blues et triste qui émane de certains titres comme The First dead body I ever saw, un morceau qui pourrait nous téléporter dans un univers digne d’un western, un morceau très sombre. D’ailleurs il est intéressant que plusieurs morceaux portent sur le même sujet : Talking to your tombstone et Don’t go throwing roses in my grave. Le premier cité est un vrai morceau americana, rythmé, il incite à taper la mesure tandis que le second est vraiment l’un des moments forts de l’album, avec un superbe refrain.

Gregor Barnett sait poser les mélodies et amène beaucoup de mélancolie à travers elle comme sur No Peace of mind to rest ou la troublante Guest in your house où il raconte ses sentiments lors de la séparation de ses parents et son emménagement chez ses grands-parents.

 

Un bel album dans un bel écrin qui rappelle à quel point Barnett est un super compositeur. Clairement un des albums majeurs de ce début d’année.

 

J. NeWSovski

 

 

https://gregorbarnett.bandcamp.com/album/dont-go-throwing-roses-in-my-grave

https://gregorbarnett.com/