Voici Sour Days de Millencolin issu de SOS. Façon jeu vidéo, pour ma part je suis pas trop fan à vous de juger.
vendredi 3 mai 2019
mercredi 1 mai 2019
Les gars de FLECHE ont-ils bon goût ?
Groupe parisien aux influences Get Up Kids, Flèche vient de sortir un nouvel album chez Krod Records plein d'énergie et de mélodies. Un groupe à découvrir !
lundi 29 avril 2019
THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First
THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First
Vicious Circle
9 sur 10
Auteur d'un premier album autoproduit
prometteur "Silence Slowly
and Madly Shines", les explosifs PSYCHOTIC MONKS effectuent leur retour discographique avec l'album
concept "Private Meaning First", structuré en deux chapitres. A titre
personnel, les PSYCHOTIC MONKS furent avant tout pour moi une
révélation scénique. Découverts en début d'année, le set sauvage, tendu et
oppressant des Parisiens m'avait particulièrement marqué. Impressionnant en
live, le quatuor l'est aussi avec ce deuxième album.
Le style de PSYCHOTIC MONKS est
particulièrement difficile à définir, ce qui fait la force du groupe. Noise,
psychédélique, post-rock, punk-rock, garage, stoner, la musique des moines
psychédéliques est un sacré fourre-tout addictif. Répétitive et bruyante, elle
est adoucie par un chant souvent mélodieux. Situé au second plan, celui-ci est
d'ailleurs assuré alternativement par les quatre membres du groupe. L'album
débute sur la pointe des pieds avec le sombre et solennel "(Chapter
One
: Every Word Has To Be Told)
Pale Dream)".
Les choses sérieuses commencent véritablement avec le rageur et puissant "Isolation"
qui prend une tournure heavy au bout de 4min30. La tension monte encore avec le
déstructuré, bruitiste et expérimental "A Coherent Appearance". Evoquant
légèrement le SONIC YOUTH des années 80, les 9 minutes
post-rock de "Minor
Division"
marque une légère accalmie avant que les grésillements sur la deuxième moitié
du titre ne finissent par jouer avec les nerfs de l'auditeur. Bourré de
distorsions et organisé autour d'une grosse basse, "(Chapter Two : Interzone)
Emotional Disease"
met avant un chant lyrique et envouté. Plus classique et concis (3 minutes),
"Confusion"
est une réussite noise et post-punk. A la limite de l'audible, "Closure"
est un morceau répétitif (quel riff !), chaotique, puissant et débordant
d'énergie. Audacieux et ambitieux, les quatre garçons pleins d'avenir clôturent
l'album avec un titre post-rock anxiogène qui dépasse le quart d'heure ("Every
sight").
Avec
leur musique apocalyptique et exigeante, the PSYCHOTIC MONKS marque un grand
coup en signant un album qui fera date.
Mr Caribou
Morceau préféré : Closure
dimanche 28 avril 2019
vendredi 26 avril 2019
BLACK MANTRA – Son of the modern age (EP)
BLACK MANTRA – Son of the modern age (EP)
4/5
Black Mantra vient de Bressuire
et en regardant de plus près je retrouve parmi ses membres des têtes bien
connues pour le vendéen que je suis. En effet des membres qui évoluaient avec
ou autour des Bunkum, Lasting Values, Omahas, Tromatized Youth,
For The Real…
Derrière
un visuel travaillé fait de collages viennent se ranger 9 titres exécutés en moins
de douze minutes. Mais Black Mantra
n’est pas qu’un simple groupe de hardcore et, même s’il puise ses racines dans
le old school à la Youth Of Today,
le chant amène une touche 90 (addiction to destruction) assez agréable. Des touches plus roots et
reggae viennent amener de la variété à cet EP, ça prend forme sur la fin d’Outerspace puis sur Another day. Dans cet esprit d’ouverture Black Mantra me rappelle justement les
années 90 où les groupes s’essayaient à mélanger les styles, ça marchait
souvent et les Bressuirais poursuivent cette tradition.
Pas
mal de featurings notamment Makou de
Bunkum qui vient poser sa grosse
voix à la Lou Koller sur Against The Grain (petit hommage à Bad Religion ?) ou Karim de Omahas sur le détonnant Erase It.
Je trouve l’ensemble super agréable à
écouter, varié et assez original pour se démarquer dans un style où beaucoup de
groupes se ressemblent. A voir sur scène et sur son évolution mais Black Mantra
mérite qu’on s’intéresse à lui.
J. NeWSovski
jeudi 25 avril 2019
mardi 23 avril 2019
SPEED JESUS – The Giant Hack
SPEED JESUS – The Giant Hack
Opposite Prod
4,5/5
AAAAAAH Les
beaux jours arrivent. Si vous pensiez aller chez Kiloutou louer un décapeur
thermique pour enlever les mauvaises herbes de l’allée de la maison, ne vous
embêter pas avec ça. Sortez l’enceinte bluetooth et connectez-vous sur la page
Bandcamp de SPEED JESUS, on se cale
sur leur 1er album « The Giant
Hack » et surtout mettez le volume à fond. Ça aura le même effet…
Alors SPEED JESUS c’est quoi à part un
remplaçant de luxe d’un décapeur thermique. Et bien ce sont 3 musiciens issus
des groupes GRAVITY SLAVES et MONDE DE MERDE qui jouent aux petits
oignons un hardcore bien sauvage et progressif qui vous saute à la gorge tel un
berger allemand à qui on n’a pas donné sa dose de Frolic depuis un bon bout de
temps (Petite dédicace pour Dudu le
Chanteur/Bassiste de SPEED JESUS).
« The Giant Hack » est
agrémenté de petites touches de blast tendance Black Metal comme sur « Dig It » ou bien encore « It’s Mandatory ». Mais également des
inspirations punks comme sur « No Regrets »
ou sur « Bois in Blue/ Dead Cops » »
Ce qui est
bien chez SPEED JESUS, c’est que
rien n’est linéaire et ils savent naviguer dans les eaux troubles avec des
morceaux bien progressifs comprenant des bons breaks et surtout un ton bien
heavy.
Perso j’ai
un petit faible pour « Hang Them All »,
morceau au rythme moins soutenu mais montrant tout autant de rage avec cette
voix à la Bard LINGA (chanteur du
groupe de stonerpunk norvégien BOKASSA).
SPEED JESUS avec son « The Giant
Hack » nous délivre un premier essai assez déstabilisant dans le bon sens
du terme avec du chao, de la rage, de l’intelligence et de la sueur.
Herr KROMBACHER
Le TOP 3 de
l’album….
Inscription à :
Articles (Atom)