samedi 25 novembre 2017

HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)



HARD ONS / NOTS SCIENTISTS (EP)
Shield Recordings

Split prestigieux entre les légendes australiennes de The Hard Ons et Not Scientists, fleuron de notre scène punkrock mélodique nationale, il a aussi servi de prétexte au support pour une tournée de 14 dates à travers la France en septembre dernier.

La jolie pochette emprunte Le Cri de Munch dans une version détournée, elle me rappelle l’EP de Kill The Poor des Dead Kennedys sorti en 80.

Les Hard Ons balancent Road Sweeper un titre à la rythmique effrénée avec une guitare totalement sauvage loin du punkrock mélodique auquel le groupe nous avait habitué au début des années 90.

Les Not Scientists balancent, eux, Perfect World, un titre très mélodique mais énergique aux sonorités légèrement Lo-Fi. Un morceau léger, frais et rudement bon.
On attend donc avec impatience maintenant l’album qui devrait voir le jour début 2018 et dont ce titre est déjà extrait.

J. NeWSovski



vendredi 24 novembre 2017

Clip - BODY COUNT

Allez ça fait du bien de retrouver ce bon vieux Ice-T et du gros Body Count. D'ailleurs le dernier album est vraiment très très bon.

jeudi 23 novembre 2017

NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)



NOE TALBOT / MAUVAISE PIOCHE (EP)
Slam Disques / Pencil Records
4.5/5

On retrouve l’ami Noé Talbot, qui aura été productif cette année, pour un split avec Mauvaise Pioche. Une bonne occasion de découvrir ce dernier pourtant plus proche de nous.

6 titres au total, 3 chacun dont une reprise de l’autre.

On commence par le chanteur de Fortune Cookie Club dont on est désormais coutumier, son premier titre réveille quelques mauvais souvenirs de par son titre Novembre 2015 mais aussi par son texte touchant. L’orgue sur la deuxième partie est une bonne idée.
Joli texte aussi pour #Fuck la Mort avec un refrain terrible : 
« On a refait le monde mais faut croire qu’on l’a oublié. On s’est partagé la mort, on y a presque goûté ».
La deuxième partie du morceau sonne moins bien je trouve, enfin surtout le texte, le lien vers « je serai jamais Charlie » est casse-gueule, et les phrases suivantes semblent être des place-mots pour parler des potes de Charly Fiasco, Intenable, JohK, Maladroit, GxP… Seul mauvais point pour moi.
Ma bonne étoile est un titre de Mauvaise Pioche et il est vraiment superbement interprété.


Au tour de Mauvaise Pioche que curieusement je ne connais que de nom malgré son album sur Guerilla Asso. Chant éraillé et nonchalant avec guitare et batterie, ça sonne plus rock, plus punk. Un mix entre Fred Fresh et Renaud en quelque sorte. J’aime les mélodies et le rythme. Simples et efficaces, ses titres sont vraiment accrocheurs (Lot de consolation et Précaire et révocable). Superbe reprise aussi de Miracles de Noé Talbot. C’est marrant mais ce sont les deux reprises que j’ai le plus apprécié. En cherchant un peu je me rends compte qu’il s’agit d’Antho, le gars joue ou a joué dans nombre de groupes (bassiste dans Guerilla Poubelle, batteur dans Intenable et Nina’school…) et c’est vraiment une belle découverte. Je vais vite me jeter sur son album.

J. NeWSovski







mercredi 22 novembre 2017

Clip - Hi-STANDARD

2017 voit le retour d'un paquet d'anciennes gloires, aujourd'hui Hi-Standard avec le titre All Generations issu de leur dernier album.


mardi 21 novembre 2017

IN YOUR FACE - live report



Première édition de l’In Your Face festival à Treize Septiers entre Clisson et Montaigu en ce début de Novembre pluvieux.

La recette se veut simple : de bons groupes, un lieu convivial, de la bonne bière et une entrée pas chère

Dans un certain sens il me rappelle les premières éditions du Fury Fest, celle de Clisson avec Agnostic Front et celle de Nantes avec son affiche démentielle.

La réunion de 3 assos locales (Los Herbos Crew, Reglisse Asso, Septif’Rock) propose ici une très belle affiche, surtout pour une première édition : Sick Of It All, Municipal Waste, Death Before Dishonor, Booze & Glory

 

lundi 20 novembre 2017

Clip - Untitled With Drums

Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.


dimanche 19 novembre 2017

GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers



GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10

Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.

Le nouvel album "Lucifer Towers" est relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus symphonique. Les Montréalais ont peut-être épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu de leurs dernières productions.

L'album s'ouvre sur un bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique, l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss Hang" qui dispose d'une structure inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau, "Fam/famine", entre musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.

Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.

Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                   Boss hang