mercredi 6 juillet 2022
dimanche 3 juillet 2022
Clip - Between Bodies
vendredi 1 juillet 2022
BEN & FIST – Rien n’est grave
BEN &
FIST – Rien n’est grave
Dispear
Records
Après l’avoir
laissé reposer des semaines sur un disque dur bien trop plein, j’ai décidé de m’attaquer
à l’écoute attentive de ce troisième album de Ben & Fist.
Au pire on se sera
bien marré,
le précédent, date déjà de 2017 et avec un tel titre on pouvait craindre le
côté éphémère du groupe mais c’est avec un grand plaisir de voir que le trio
est finalement toujours actif.
Et dès les
premières écoutes il y a un autre groupe vers lequel je les rapproche très
rapidement c’est d’Intenable, et ça me saute aux yeux bien plus qu'avant, que ce soit dans l’écriture (A) ou dans les morceaux plus rapides comme Ensemble ou jamais, un titre d’ailleurs très
vif et rythmé avec des chœurs très propres. Pleurire
est un joli titre pour une chanson, ce morceau se veut dans la veine Guerilla Poubelle. Un peu plus loin il faut noter aussi
le featuring d’Aurélien d’Enloc sur Du
sens pour
exister. Ben
& Fist a de l’énergie
et il a surtout bien progressé depuis ses toutes premières productions. Alors certes ses morceaux se rapprochent d'autres groupes, nuisant fortement à son originalité mais diable ! c'est quand-même super bien fait ! Et il devient difficile désormais pour un groupe punkrock chantant en français de s'éloigner des références du style.
Pas né
pour briller est
un morceau qui me parle dans ses textes, que je situerai, cette fois-ci, dans le registre de Charly Fiasco. Quelques morceaux m’accrochent
moins par la suite comme La Paz
ou Ouais de Rien mais les Toulousains reprennent
de la superbe avec Livia, morceau bonus qui est
un petit bijou d’écriture avec un texte poignant.
Enregistré une
nouvelle fois par Fab au Chipolata Framboise et masterisé au Warmaudio par Alex Borel le son est vraiment très bon et je
ne peux qu’apprécier le travail de Fab qui, lui aussi, a énormément progressé
depuis ses premières réalisations.
Un
groupe qui album après album continue de me surprendre. Il est certes difficile
de ne pas le rapprocher d’autres pointures françaises (Intenable, Charly Fiasco,
GxP…) mais force est de reconnaître que désormais Ben & Fist a bien grandi
et joue désormais dans la grande cour.
J. NeWSovski
https://www.facebook.com/Ben.et.fist
https://ben-et-fist.bandcamp.com/album/rien-nest-grave-2
mercredi 29 juin 2022
lundi 27 juin 2022
samedi 25 juin 2022
OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit
OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit
Je me
souviens ma première rencontre avec Dead End, c’était sur un sampler Rock Sound avec le titre Love Kills.
J’avais adoré la vitesse du groupe et son côté très mélodique. Tout était
parfait, ce groupe alliait vraiment ce que j’aimais, l’album suivant était
aussi une très belle réussite. Le seul souci c’est que je n’ai jamais eu l’occasion
de le voir sur scène. Toujours est-il que quand Wattie, son chanteur, m’envoie l’ultime album de son groupe
précédent je dois avouer que la curiosité m’a piqué…
Obnoxious a commencé avant Dead End, en 1990, sur une ligne punk/Oi !/HxC, c’est en 1996 que Wattie décide de changer le nom du groupe et de s’orienter vers quelque chose de plus mélodique. 30 ans plus tard lui vient l’envie de fêter l’anniversaire d’Obnoxious et de balancer 4 titres sur le net, mais les fans poussent un peu et Wattie se retrouve à composer et enregistrer 8 autres morceaux quasiment tout seul juste aidé par l’ancien guitariste de Dead End venu faire les solos et quelques potes aux chœurs (Seb V'roll (Komptoir Chaos) et Fredz (Bad Nasty)).
Obnoxious ! joue vite, très vite et, sous
des airs de Nra (période pré-Leaded) le groupe expédie ses morceaux en 20 minutes et des broutilles. Il
y a donc de l’énergie en concentré (Not to old for
this shit ; americunts ;
sick my duck), un vrai déluge punkrock
simple mais terriblement efficace. Et c’est là la grosse différence avec Dead End qui prenait plus le temps de faire durer les morceaux.
Mais Wattie sait aussi (et toujours) balancer de belles mélodies bien accrocheuses (Free Avery & Dassey) et ralentir le
tempo (selfish Prick)
quand il le faut ainsi que de proposer de l’intensité comme sur Farewell qui est pour moi un des morceaux
forts de l’album.
Le groupe
reprend un de ses anciens titres, unity
pour conclure cette version numérique de l’album.
Un
album certes court mais très intéressant qui ravira les fans de Dead End mais
aussi de punkrock rapide et très efficace.
J. NeWSovski