dimanche 3 juillet 2022

Clip - Between Bodies

Le retour de Between Bodies se fera en septembre prochain, pour patienter voici Stronger Than Me

vendredi 1 juillet 2022

BEN & FIST – Rien n’est grave

 


BEN & FIST – Rien n’est grave

Dispear Records

Après l’avoir laissé reposer des semaines sur un disque dur bien trop plein, j’ai décidé de m’attaquer à l’écoute attentive de ce troisième album de Ben & Fist.

Au pire on se sera bien marré, le précédent, date déjà de 2017 et avec un tel titre on pouvait craindre le côté éphémère du groupe mais c’est avec un grand plaisir de voir que le trio est finalement toujours actif.

Et dès les premières écoutes il y a un autre groupe vers lequel je les rapproche très rapidement c’est d’Intenable, et ça me saute aux yeux bien plus qu'avant, que ce soit dans l’écriture (A) ou dans les morceaux plus rapides comme Ensemble ou jamais, un titre d’ailleurs très vif et rythmé avec des chœurs très propres. Pleurire est un joli titre pour une chanson, ce morceau se veut dans la veine Guerilla Poubelle. Un peu plus loin il faut noter aussi le featuring d’Aurélien d’Enloc sur Du sens pour exister. Ben & Fist a de l’énergie et il a surtout bien progressé depuis ses toutes premières productions. Alors certes ses morceaux se rapprochent d'autres groupes, nuisant fortement à son originalité mais diable ! c'est quand-même super bien fait ! Et il devient difficile désormais pour un groupe punkrock chantant en français de s'éloigner des références du style.

Pas né pour briller est un morceau qui me parle dans ses textes, que je situerai, cette fois-ci, dans le registre de Charly Fiasco. Quelques morceaux m’accrochent moins par la suite comme La Paz ou Ouais de Rien mais les Toulousains reprennent de la superbe avec Livia, morceau bonus qui est un petit bijou d’écriture avec un texte poignant.

 

Enregistré une nouvelle fois par Fab au Chipolata Framboise et masterisé au Warmaudio par Alex Borel le son est vraiment très bon et je ne peux qu’apprécier le travail de Fab qui, lui aussi, a énormément progressé depuis ses premières réalisations.

 

Un groupe qui album après album continue de me surprendre. Il est certes difficile de ne pas le rapprocher d’autres pointures françaises (Intenable, Charly Fiasco, GxP…) mais force est de reconnaître que désormais Ben & Fist a bien grandi et joue désormais dans la grande cour.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/Ben.et.fist

https://ben-et-fist.bandcamp.com/album/rien-nest-grave-2



mercredi 29 juin 2022

samedi 25 juin 2022

OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 


OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit

 

Je me souviens ma première rencontre avec Dead End, c’était sur un sampler Rock Sound avec le titre Love Kills. J’avais adoré la vitesse du groupe et son côté très mélodique. Tout était parfait, ce groupe alliait vraiment ce que j’aimais, l’album suivant était aussi une très belle réussite. Le seul souci c’est que je n’ai jamais eu l’occasion de le voir sur scène. Toujours est-il que quand Wattie, son chanteur, m’envoie l’ultime album de son groupe précédent je dois avouer que la curiosité m’a piqué…

Obnoxious a commencé avant Dead End, en 1990, sur une ligne punk/Oi !/HxC, c’est en 1996 que Wattie  décide de changer le nom du groupe et de s’orienter vers quelque chose de plus mélodique. 30 ans plus tard lui vient l’envie de fêter l’anniversaire d’Obnoxious et de balancer 4 titres sur le net, mais les fans poussent un peu et Wattie se retrouve à composer et enregistrer 8 autres morceaux quasiment tout seul juste aidé par l’ancien guitariste  de Dead End venu faire les solos et quelques potes aux chœurs (Seb V'roll (Komptoir Chaos) et Fredz (Bad Nasty)).

Obnoxious ! joue vite, très vite et, sous des airs de Nra (période pré-Leaded) le groupe expédie ses morceaux en 20 minutes et des broutilles. Il y a donc de l’énergie en concentré (Not to old for this shit ; americunts ; sick my duck), un vrai déluge punkrock simple mais terriblement efficace. Et c’est là la grosse différence avec Dead End qui prenait plus le temps de faire durer les morceaux.

Mais Wattie sait aussi (et toujours) balancer de belles mélodies bien accrocheuses (Free Avery & Dassey) et ralentir le tempo (selfish Prick) quand il le faut ainsi que de proposer de l’intensité comme sur Farewell qui est pour moi un des morceaux forts de l’album.

Le groupe reprend un de ses anciens titres, unity pour conclure cette version numérique de l’album.

 

Un album certes court mais très intéressant qui ravira les fans de Dead End mais aussi de punkrock rapide et très efficace.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/obnoxiouspuke

https://obnoxiouspuke.bandcamp.com