mercredi 26 janvier 2022
mardi 25 janvier 2022
dimanche 23 janvier 2022
BLOCKHEADS – Trip To The Void
BLOCKHEADS – Trip To The Void
Lixiviat
Records / Bones Brigade Records
Comment
expliquer Blockheads à un profane, comment même expliquer le style ?
Le grindcore c’est un style extrême qu’on ne peut écouter sans une préparation
mentale et physique bien poussée.
Ici les
chansons se comptent en secondes dépassant rarement la soixantaine, et dès les
premières c’est à grand coups de blast que Blockheads met les choses
en place. Je n’ai jamais été un grand fan de Lorrains sur album mais en live
c’était un super spectacle à chaque fois et je me rappelle du groupe il y a 15
– 20 ans dans le même état d’esprit, toujours aussi puissant et déchirant sur
scène. Accrochez-vous donc à votre fauteuil car Trip to the
void est une expérience sonore.
25 titres,
28 minutes, pour les amateurs de statistiques le ratio est bon ! On peut
parler de déluge voire même de tsunami sonore et je reste encore perturbé par la
puissance de la rythmique, véritable performance sportive. A delà des 24
premiers morceaux tous plus puissants les uns que les autres (Walls ; When
you’ll become a shadow…) le groupe laisse
entrevoir des choses différentes le dernier et très surprenant Flesh Furnace,
bien plus posé et aérien, peut-être une première pierre posée pour de futures
compositions, toujours est-il que ce morceau est celui qui me marque le plus.
Je trouve
aussi la pochette juste superbe, magnifique montage photographique, pleine de
poésie.
Le
grind n’est pas vraiment ma tasse de thé mais je ne peux qu’être admiratif de
la performance. Trip to the void est un album cohérent, homogène qui servira de
défouloir bien utile en ces temps si spéciaux.
J. NeWSovski
http://www.blockheads-grindcore.fr/
https://lixiviatrecords.bandcamp.com/album/trip-to-the-void
samedi 22 janvier 2022
Clip - PARK
jeudi 20 janvier 2022
mardi 18 janvier 2022
KILL HER FIRST – Empty hands (EP)
KILL HER
FIRST – Empty
hands (EP)
Krod
Records
En écoutant
ce nouvel EP je me suis fait la réflexion que Kill Her First avait des
accointances avec ses compatriotes de Waterdown, groupe de hardcore punk qui a
eu son moment de gloire au début des années 2000 avec notamment trois bons
albums sur Victory Records, qui était alors LE label majeur de la scène
hardcore. En me penchant un peu plus sur l’histoire de Kill Her first
je ne suis finalement pas surpris de découvrir que cet EP, comme le premier
album, ont été enregistrés dans le studio du batteur de Waterdown.
Toujours
est-il que Kill Her First se veut être davantage punkrock mais la façon de
composer et l’alternance des chants me font vraiment penser à Waterdown.
Et je dois avouer que j’ai été très agréablement surpris par ce court EP de 4
titres. Allons-y morceau par morceau :
This ain’t
a Cherry Picking Party commence avec un super riff de guitare qui me rappelle Raised Fist,
le chant de Gero est hargneux et la suite mêle chant clair mélodique et
passage screamo, c’est notamment ce qui me fait penser à Waterdown.
Ce premier morceau se révèle varié.
All Wealth
is fiction débute
aussi par une rythmique saccadée bien accompagnée par le chant féminin, il faut
rappeler qu’à ses débuts le groupe n’était composé que de filles avant plusieurs
changements de line up, à l’heure actuelle David (batterie) est le
seul membre masculin. Ce morceau est dans la même configuration que le titre
précédent avec l’arrivée du deuxième chant (clair et screamo).
J’aime
beaucoup Borders, d’où sa présence
sur la playlist, il est efficace car très nerveux et hargneux. Le riff de
guitare me rappelle Death By Stereo.
Le dernier
morceau (Dead Between The Lines) est
tout aussi intéressant avec aussi cette alternance entre chant mélodique et
screamo. J’aime bien la lourdeur qu’il dégage qui vient se poser comme un
interlude en plein milieu et finir aussi de façon très douce.
Un
très bon EP à découvrir !
https://killherfirst.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/KILLHERFIRST