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dimanche 23 janvier 2022

BLOCKHEADS – Trip To The Void



BLOCKHEADS – Trip To The Void

Lixiviat Records / Bones Brigade Records

Comment expliquer Blockheads à un profane, comment même expliquer le style ? Le grindcore c’est un style extrême qu’on ne peut écouter sans une préparation mentale et physique bien poussée.

Ici les chansons se comptent en secondes dépassant rarement la soixantaine, et dès les premières c’est à grand coups de blast que Blockheads met les choses en place. Je n’ai jamais été un grand fan de Lorrains sur album mais en live c’était un super spectacle à chaque fois et je me rappelle du groupe il y a 15 – 20 ans dans le même état d’esprit, toujours aussi puissant et déchirant sur scène. Accrochez-vous donc à votre fauteuil car Trip to the void est une expérience sonore.

25 titres, 28 minutes, pour les amateurs de statistiques le ratio est bon ! On peut parler de déluge voire même de tsunami sonore et je reste encore perturbé par la puissance de la rythmique, véritable performance sportive. A delà des 24 premiers morceaux tous plus puissants les uns que les autres (Walls ; When you’ll become a shadow…) le groupe laisse entrevoir des choses différentes le dernier et très surprenant Flesh Furnace, bien plus posé et aérien, peut-être une première pierre posée pour de futures compositions, toujours est-il que ce morceau est celui qui me marque le plus.

Je trouve aussi la pochette juste superbe, magnifique montage photographique, pleine de poésie.

 

Le grind n’est pas vraiment ma tasse de thé mais je ne peux qu’être admiratif de la performance. Trip to the void est un album cohérent, homogène qui servira de défouloir bien utile en ces temps si spéciaux.

 

J. NeWSovski

 

http://www.blockheads-grindcore.fr/

https://lixiviatrecords.bandcamp.com/album/trip-to-the-void

https://blockheads.bandcamp.com/



vendredi 4 décembre 2020

LØVVE – After the rain the sun comes out

 


LØVVE – After the rain the sun comes out

Lixiviat Records

Pas facile pour moi de chroniquer cet album qui sort de mon spectre musical de prédilection. En effet LØVVE joue du punkrock ultra rapide, subtil mélange de hardcore old school et de grindcore. Il faut alors, avant l’écoute, se préparer mentalement à recevoir beaucoup d’énergie en concentré.

LØVVE vient de Tours et est composé de membres de Verbal Razors, Ed Warner et Sueurs Froides et c’est particulièrement le type de groupe que j’aime découvrir sur scène dans un petit lieu et dans une époque où les gestes barrières n’existent pas. Le genre de groupe qui dépote sévère et ne peut pas décevoir.

 

Le côté sympa c’est que, à l’instar des Nantais de Stinky, le chant de LØVVE est tenu par une chanteuse. Certainement l’effet de la Loire mais cette originalité est plutôt appréciable dans un univers très masculin.

Dès After the rain the sun comes out annonce la couleur, un son bien gras, une basse omniprésente, du larsen et le déluge sonore arrive. Le morceau est rythmé et très rapide : une très bonne entrée en matière. J’aime aussi bien So Many Bills dont la fin me rappelle les structures à la Raised Fist. Ça moshe à fond sur Red Sun et empty, des morceaux bien entraînants. Aucun temps mort durant l’album qui se révèle une bande son idéale pour une séance confinée de renforcement musculaire.

 

Au final les douze titres sont expédiés en dix huit minutes. Rapide et efficace on n’en demande pas plus.

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Cerebellum

 

https://lovve.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/lovvecult