Guerilla Poubelle a pensé à nous, public sevré de concerts, en nous mettant 3 vidéos live.
jeudi 3 décembre 2020
mardi 1 décembre 2020
Antho de Guerilla Poubelle, Intenable, Quitters et Mauvaise Pioche A-t'il bon Goût ?
L'album que tu as le
plus écouté ?
lundi 30 novembre 2020
samedi 28 novembre 2020
SPANISH LOVE SONGS – Brave Faces Everyone
SPANISH
LOVE SONGS – Brave Faces Everyone
Pure
Noise Records
Il y a des
albums qui arrivent comme ça à vos oreilles, sans raison particulière et qui
s’imposent comme des évidences dès les premières écoutes. Brave Faces
Everyone de Spanish Love Songs fait partie de ceux-là.
Après être
passé à côté de leur précédent album Schmaltz en 2018 je
me suis lancé à l’écoute de BFE par simple curiosité et je
me suis fait totalement prendre dans les filets de ce groupe américain.
Il y a
plusieurs choses que j’apprécie chez Spanish Love Songs :
ce goût des mélodies qui me rappelle beaucoup Daria par
moments, Routine Plan
par exemple et notamment sa deuxième partie qui serait digne du répertoire des
angevins. Il y a aussi la voix de Dylan Slocum avec
toute sa fragilité qui me rappelle Greg Barnett de The Menzingers, ici
c’est encore davantage prononcé, elle se révèle tremblante et, diable que c’est
plaisant à entendre. Ce cocktail de mélodies et de riffs accrocheurs associés à
une voix sensationnelle fait de Spanish Love Songs un groupe vraiment particulier à mon sens.
Pour revenir
sur Routine Plan,
le morceau qui ouvre l’album, il est juste super impressionnant par son
accroche et permet de rentrer parfaitement dans l’album avec quelques phrases
chocs : « so let me ruin my guts tonight » ou « Have
you ever felt lower than everyone else?, I’m feeling lower than anyone else. If
everything’s lower than everything else, I want to see how much lower we can go ».
Chaque chanson possède ainsi quelques mots ou phrases forts qui restent ancrés,
et ça c’est une force extrêmement rare chez un groupe.
La rythmique
de Self-destruction (as a sensible career choice)
est entraînante, associée aux guitares, ce morceau fait mouche, tout comme Beachfront Property,
une chanson qui allie parfaitement des mélodies percutantes et des passages d’une
mélancolie troublante.
Je disais
que Spanish Love Songs me faisait penser à Daria sur Routine Plan
je le ressens aussi sur Losers
puis quelques minutes plus tard sur Losers
2, avec ce travail sur les mélodies et
cette jolie basse en avant.
Les textes
mettent en avant cette période si spéciale que nous vivons actuellement, pas
vraiment de façon optimiste, attendant de toucher le fond avant de pouvoir
refaire surface c’est l’idée que j’en ressort. Et on ressent de la douleur dans
le groupe cela se transcrit sur Dolores,
une chanson assez singulière pleine de tristesse et la voix tremblante de Slocum
amplifie ces émotions.
Totalement
conquis par ce groupe angelin, Brave Faces Everyone est un album qui tourne en
boucle depuis que je l’ai découvert, l’un des meilleurs de l’année de toute
évidence. A classer entre Jimmy Eat World et The Menzingers
J. NeWSovski
Morceau préféré :
Self
Destruction
https://www.facebook.com/SpanishLoveSongs/
https://spanishlovesongs.bandcamp.com/album/brave-faces-everyone
jeudi 26 novembre 2020
mercredi 25 novembre 2020
lundi 23 novembre 2020
HALLALI – Pages - Ink (EP)
HALLALI –
Pages - Ink (EP)
No Reason
records / Sleepy Dogs Records
Nouveau
projet de Plume que l’on connait de ses précédents groupes :
Mohawk et Speedball.
Ici, il propose une folk façon Mohawk
mais davantage calme et posée, reposant sur sa simple guitare acoustique et sa
voix.
Ce premier EP, intitulé Pages – Ink, propose 5 titres plus un autre morceau en face B. Il commence tranquillement avec Sounds Of April, une chanson toute douce et langoureuse, qui m’a emmené quelques minutes quelque part dans l’esprit du film Into The Wild. La voix de Plume, sa façon de chanter est singulière, un peu suave et aérienne. Elle fait mouche sur Song About Death, un titre parfois tout de même difficile à suivre sur ses refrains et sa toute fin. On retrouve cette douceur sur Something Else comme un voile de coton.
Le morceau de la face B, What
The World Needs, s’étale sur près de 17 minutes démarrant sur
une folk apaisée dans la continuité des morceaux précédents avant de prendre de
multiples directions nettement plus rythmées, tel un voyage ou une histoire,
les parties plus sombres ou joyeuses se succèdent et créent un univers. Les
accompagnements (batterie, trompette, voix) ainsi que les arrangements rendent
ce morceau vraiment surprenant.
A découvrir
absolument.
J. NeWSovski