samedi 30 mai 2020

Clip - MAUVAISE PIOCHE

Antho aka Mauvaise Pioche, bassiste de Guerilla Poubelle, guitariste de Quitters et batteur d'Intenable présente on ne manquera à personne issu de son deuxième album.

vendredi 29 mai 2020

Clip - PATRÓN

Patron, chanteur et guitariste de Loading Data est de retour avec Who do you dance for ? clip tourné en plein confinement avec pas mal d'invités prestigieux (Nick Oliveiri, Alain Johannesn Joey Castillo, Aurélien Barbolosi...)

jeudi 28 mai 2020

ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion



ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion

Beer records, Burdigala Records, Deviance Records, Dirty Guys Rock, Histrion Records, K-Nardage Asso et Les ténèbres Records

 

 

XIV Stories of Unity and Rebellion n’est pas véritablement un nouvel album mais plutôt un assemblage des morceaux qu’on a pu écouter sur les quatre Eps des années passées à savoir ceux entre 2015 et 2019, maintenant épuisés. Mais pour l’occasion le groupe a bien fait les choses en remasterisant l’ensemble et en réenregistrant certains titres ce qui donne une réelle impression d’uniformité comme un réel album. L’artwork est aussi très bien réussi et il me semble que le vinyle est accompagné de l’album en cd, de posters et quelques autres goodies sympas.

 

Je connaissais déjà les morceaux et j’avais déjà chroniqué Be one with the storm (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/04/one-burning-match-be-one-with-storm.html).

Tout commence dans l’ordre chronologique avec l’énergique The Resistance Archipelago, un titre rapide auquel la puissance de la voix vient donner de la lourdeur. One Burning Match n’est pas le genre de groupe qui perd du temps dans les futilités, leur musique est directe, efficace (Birds of liberty). Et puis il y a de l’intensité (DIY or die) à laquelle s’ajoute un climat parfois sombre (The way of dissent) et le groupe peut se montrer rude (friends until death). Mais derrière ces 14 morceaux c’est l’impression de puissance, un vrai bulldozer.

One Burning Match me fait penser à un mélange des marseillais de Wake The dead et des toulousains de Fire At Will, illustres représentants du mouvement punk hardcore national qui commence continue à être très intéressant.

Pour ceux qui étaient passés à côté des 45t sortis ces dernières années voici une superbe chance de vous rattraper et découvrir un groupe qui ne cesse de progresser. Je relisais pour l’occasion ma chronique de leur premier album en 2013 où j’étais surpris et sous le charme de ce groupe novice ; aujourd’hui je dois avouer que je suis super enchanté de les retrouver encore actifs et surtout aussi performants. Hâte de les voir en live.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    The common Enemy

 

 

 

https://www.oneburningmatch.com/post/186719929933/xiv-stories-of-unity-and-rebellion

https://oneburningmatch.bandcamp.com/album/xiv-stories-of-unity-and-rebellion




lundi 25 mai 2020

SOOMA - It's All About to Change




SOOMA - It's All About to Change
Radicalis
8,5 sur 10

Contrairement à la voisine belge, nous savons finalement peu de choses de la scène suisse. SOOMA, originaire de Zurich, en constitue pourtant un de ses meilleurs représentants et vient de sortir son second album. Sur "It's All About to Change" on est loin de la douceur des alpages suisses verdoyants. Bien au contraire, le trio creuse un peu plus son sillon noise-rock et punk. La musique de SOOMA opte pour l'urgence et l'intensité, ce que "Alive", titre introductif, illustre à merveille : rythmique en béton, guitare tranchante et chant traité à la réverbération qui semble sortir du fond du garage, un triptyque qui rappelle le son des excellents Canadiens de METZ. SOOMA en remet une couche avec "Break It" qui brille par son riff accrocheur et un pont bien senti qui ralentit la cadence. Sur "Slow Mess", c'est la basse post-hardcore et l'infatigable batterie qui nous épatent. Sur un format court (trois minutes en moyenne), SOOMA a le chic pour emmener ses fins de morceaux sur un terrain plus expérimental. Sur "Materieles Humanos" le chant se fait plus agressif et brut sur les couplets. N'offrant aucun répit, les fougueux Suisses enchaînent les perles noise-rock comme le tendu "Hail Inhale" ou le plus chaotique "1141". SOOMA ne relâche jamais l'étreinte et ne tombe jamais dans la facilité de l'intermède sonore de remplissage ou dans la ballade acoustique. Malgré tout, le trio fait retomber un peu la pression en fin d'album. SOOMA ralentit le tempo et montre un visage plus mélodique sur le ténébreux "Recca". Plus lourd et lent, "Pingu's Nightmare" clôture l'album en instaurant un climat assez sombre.

Parfaitement exécuté, "It's All About to Change" est un album réussi débordant d'énergie et qui met en lumière la scène helvétique. 


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Slow Mess







dimanche 24 mai 2020

samedi 23 mai 2020

NATHAN GRAY – Working Title




NATHAN GRAY – Working Title
End Hits Records
8.5/10

Nathan Gray est le chanteur de BoySetsFire et Working Title est son second album solo. N’ayant pas écouté le premier je m’attendais à un album acoustique dans la veine de ce que fait Chuck Ragan ou encore Dave Hause. La surprise vient du fait qu’il a un vrai groupe derrière et que ça joue bien et même plus : certains morceaux sont très énergiques (In My defense).


Cet album solo permet aussi de se rappeler combien BoySetsFire était un groupe exceptionnel et la voix de Nathan n’y était pas étrangère, After The Eulogy devrait aisément trouver sa place dans mon top 10 même 20 après.


Nathan Gray sait toucher la corde sensible en jouant sur les mélodies, la mélancolie qui se dégage de certains titres est prenante comme sur Working Title avec l’immense Chuck Ragan aux chœurs. J’aurais aimé retrouver encore davantage ce dernier, la complémentarité des deux voix est excellente mais le mixage ne le rend pas vraiment.  Plus posé, Refrain est un morceau important, plein de délicatesse, bien accompagné par un violon qui met en avant la douceur du chant. Gray propose aussi des chansons entraînantes, bien écrites à l’image de The Markings, the fall ou Hold mais c’est dans l’émotion que je l’apprécie le plus et dans ce registre Mercy est superbe tout comme la magnifique Still Here. L’enchaînement what about you / Refrain / Still here est juste d’ailleurs magnifique, tirant l’album vers le haut.


Même s’il y a quelques morceaux dispensables sur cet opus, il n’en demeure pas moins un bel objet. Nathan Gray a cette voix magique qui le place dans une case particulière, il peut transmettre énormément d’émotions et sa créativité est aussi super intéressante. Un bel album.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Still Here