Voici le nouveau titre des Sons Of O'Flaherty avec la reprise de Dylan : Wagon Wheel
dimanche 1 mars 2020
vendredi 28 février 2020
THE CRYPTICS – Continuous New Behavior
THE CRYPTICS – Continuous
New Behavior
Pine Hill Records
9/10
The Cryptics est mon coup de cœur actuel, j’ai
vraiment été surpris par la fraîcheur et l’énergie dégagée par cet album.
Continuous
New Behavior
commence fort avec Time to
kill time
qui n’est pas sans rappeler le Pennywise du début des années 90 (le premier
album notamment) voire même les Descendents. Le son est brut et direct
et les morceaux qui ne laissent que peu de place aux pauses et s’enchaînent
avec une énergie communicative (Stay
everything - Face
the day).
La guitare est mise en avant avec un son très incisif qui me rappelle justement
celui de Stephen Egerton de The Descendents. Toujours
dans un registre punkrock californien Secret
Laboratory se révèle être un vrai
défouloir.
Les amis
cartographes et lecteurs assidus apprécieront le titre Flat
World qui amène un peu de répit dans cette
rythmique effrénée avant de laisser place à Mystery
Line un morceau assez atypique avec des
sonorités surf et des harmonies qui déroulent sur près de 6 minutes. Un morceau
qui aurait peut-être plus eu sa place en fin d’album.
Mais il est
intéressant de voir que le groupe innove et tente des expérimentations qui sont
ici plutôt étonnantes, ce genre de groupe a plutôt l’habitude de boucler ses
albums de 15 morceaux en moins de 30 minutes, donc pousser en longueur les
mélodies (Night Time Freaks) ou tenter
d’autres sonorités peut s’apparenter à s’aventurer sur des terrains glissants.
Toujours
est-il que rapidement Recollection
and Remembrance
et The Pessimist
permettent de recoller l’étiquette punkrock sur Continuous New Behavior. Je noterai
aussi le très bon Leads to betrayal qui termine
de belle manière l’album.
The Cryptics maîtrise son
punkrock de belle manière et il est difficile de ne pas rapprocher le groupe
des grands-frères Pennywise, Descendents, Bad Religion
et même par moment The Explosion avec un petit côté rock pas désagréable du
tout. Le groupe sait aussi apporter des tonalités nouvelles et jouer sur les
mélodies. L’ensemble est super intéressant.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Face The Day
mercredi 26 février 2020
lundi 24 février 2020
EN ATTENDANT ANA - Juillet
EN
ATTENDANT ANA - Juillet
Trouble
in Mind
9 sur 10
Un groupe
d'indie-rock qui trouve un relatif écho dans la presse spécialisée
internationale mais dont on parle peu en France, est un fait rare et intrigant.
C'est le cas à l'heure actuelle des Parisiens d'EN ATTENDANT
ANA
dont le 2ème album "Juillet" est tout fraichement sorti. Et il faut
dire que ce second essai est une réussite. Un album qui porte parfaitement son
nom tant il est gorgé de soleil et de mélodies.
EN ATTENDANT ANA joue une musique d'un autre temps (les années 90) : indie-rock aux sonorités lofi lorgnant légèrement vers le shoegaze, guitares fuzzy...Et puis, il y a la voix claire, haut perchée et affirmée de Margaux Bauchaudon qui constitue l'identité du groupe. Et ce chant fait mouche dès les premières notes du titre introductif "Down the Hill" entamé pied au plancher mais finalement jalonné de respirations cuivrées et de breaks. EN ATTENDANT a particulièrement soigné les arrangements sur cette deuxième production et la présence de trompettes sur des titres comme "From My Bruise To An Island" ou "Enter my Body (Lilith)" est du plus bel effet. Entraînant et tonique "Do You Unterstand ?" et son riff de guitare rappelle au bon souvenir de FIGURINES, groupe danois disparu des radars. Soutenu par une rythmique parfaite, "Somewhere and Somehow" décolle grâce à un gimmick de synthé très inspiré. La ligne de basse fait également merveille sur "In/Out" plus rugueux et rêche alors que le sautillant "Flesh or Blood" est un véritable tube en puissance. Le fougueux "Words" casse la belle dynamique mélodique des Parisiens avec son long pont chaotique et expérimental. Les trompettes et les mélodies sont de retour sur "The Light That Slept Inside" qui conclut l'album en beauté. Elégante, lumineuse et spontanée, la musique d'EN ATTENDANT ANA est le remontant idéal en cette fin d'hiver.
EN ATTENDANT ANA joue une musique d'un autre temps (les années 90) : indie-rock aux sonorités lofi lorgnant légèrement vers le shoegaze, guitares fuzzy...Et puis, il y a la voix claire, haut perchée et affirmée de Margaux Bauchaudon qui constitue l'identité du groupe. Et ce chant fait mouche dès les premières notes du titre introductif "Down the Hill" entamé pied au plancher mais finalement jalonné de respirations cuivrées et de breaks. EN ATTENDANT a particulièrement soigné les arrangements sur cette deuxième production et la présence de trompettes sur des titres comme "From My Bruise To An Island" ou "Enter my Body (Lilith)" est du plus bel effet. Entraînant et tonique "Do You Unterstand ?" et son riff de guitare rappelle au bon souvenir de FIGURINES, groupe danois disparu des radars. Soutenu par une rythmique parfaite, "Somewhere and Somehow" décolle grâce à un gimmick de synthé très inspiré. La ligne de basse fait également merveille sur "In/Out" plus rugueux et rêche alors que le sautillant "Flesh or Blood" est un véritable tube en puissance. Le fougueux "Words" casse la belle dynamique mélodique des Parisiens avec son long pont chaotique et expérimental. Les trompettes et les mélodies sont de retour sur "The Light That Slept Inside" qui conclut l'album en beauté. Elégante, lumineuse et spontanée, la musique d'EN ATTENDANT ANA est le remontant idéal en cette fin d'hiver.
"Juillet" est une perle qui, espérons-le,
finira par se faire une place sur la scène française.
Mr Caribou
Morceau préféré : Do you understand ?
dimanche 23 février 2020
vendredi 21 février 2020
mercredi 19 février 2020
THE MATCHUP – Straight to the core
THE MATCHUP – Straight
to the core
Slam Disques / Hell For
Breakfast
8/10
En plein réchauffement
climatique un vent frais débarque du Québec, de Sainte Thérèse pour être
encore plus précis. Un duo folk qui ravira tous les coreux avides de mélodies
et de grosses voix. 5 ans après Cool Your Djent, leur précédent EP, Rat
& Burger comme on les surnomme reviennent avec un album de 11 titres.
Là-bas on doit
dire que The Matchup sent la poutine par ici on parlerait plus
d’odeur de bière tant on le verrait bien dans n’importe quel pub enfumé des
îles britanniques. Il y a pas mal de groupes acoustiques qui font du folk
teinté de punk mais The Matchup a son petit charme qui le fait sortir du lot
et donne envie d’enchaîner les titres les uns après les autres. Il y a une
complémentarité dans les voix et surtout un rythme qui peut faire parfois
défaut aux artistes sans batterie. Dès Campfire
on sent du groove et de l’entrain, le charme opère avec le grain de voix
éraillé bien balancé par les chœurs plus doux. D’ailleurs la formule est tout
aussi efficace quand les rôles s’inversent (a
fading light) : les chœurs éraillés ça le fait bien aussi.
Les courtes introductions,
interludes et outro The Vizard’s edge amènent
douceur et subtilité à Straight to the core.
Et quand le
groupe chante en Français Québécois sur roadtrip
c’est trop sympa à écouter, le morceau balance même plutôt bien et c’est rigolo
à entendre.
Ce
vent frais réchauffera nos cœurs et, derrière une pochette, un nom de groupe et
d’album qui peuvent se révéler trompeurs se cache un superbe groupe qui sait composer
à deux guitares des chansons d’une efficacité impressionnante.
J. NeWSovski
Morceau préféré : The
Masterplan
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