Pour tous les fans de jeux vidéo SuperNes voici Antidote de Red Fang
vendredi 21 juin 2019
mercredi 19 juin 2019
EARTHSTATE – S/t
EARTHSTATE – S/t
Autoproduction
Les groupes
s’en plaignent souvent mais on aime bien les classer dans des tiroirs
avec des petites étiquettes par styles. Dans cette démarche Earthstate
me pose problème, je suis bien embêté pour lui coller une étiquette. Il y a
un côté très pop, un peu punk parfois voire même aussi du Nu Metal, c’est, dans
l’ensemble, porté sur des mélodies aériennes mais avec une seconde voix qui amène une
touche brutale bienvenue.
Clairement
je ne suis pas fan de l’ensemble de l’album, certains passages sont trop
mélodiques pour moi mais il y a des moments tellement accrocheurs notamment
justement quand la seconde voix intervient, cela me rappelle l’époque Manipulé
de Tagada Jones quand
Gus intervenait en second chanteur, la complémentarité était super
intéressante et il y a chez Earthstate cette même complémentarité entre
les deux chants. J’aime les cassures de styles et la variété que propose le
groupe quelque part entre Angels and Airwaves et Taking Back Sunday.
Alors oui Earthstate
navigue entre de nombreuses eaux mais gardant en vue le fait de mélanger
mélodies et énergie, ça marche bien comme sur Fallen
Peace ou sur No
Turning Back,
titre sorti il y a quelques semaines en clip. Mais le point le plus important
au final de cet album est que, un peu à la manière de FOU DE JOIE,
chroniqué il y a quelques temps, cet album raconte une histoire, celle d’un
personnage qui décide de quitter sa routine quotidienne pour se construire une
vie meilleure dans un endroit qu’il ne connait pas. Chaque morceau raconte donc
une étape de son voyage depuis son départ (The Decision)
jusqu’à son arrivée (Earthstate).
On sent les choses s’accélérer sur la fin entre le très bon Castle in
the air et After
All.
Avec cette
lecture de l’album on peut découvrir à travers les morceaux différentes
émotions, de la joie, de la peur, du doute… C’est donc en essayant de « lire »
cette histoire que cet album prend son sens.
Ce premier album du groupe Lyonnais ravira les fans de
musique mélodique et aérienne. C’est bien fait, maîtrisé, moderne et j’apprécie
beaucoup ce concept d’histoire
J. NeWSovski
Morceau préféré : Castle in the
air
mardi 18 juin 2019
lundi 17 juin 2019
Wank For Peace - Twelve Cheese Sticks - Paris - 09/06/2019
Voici Twelve Cheese Sticks en live au this My Fest par Wank For Peace
samedi 15 juin 2019
BAD RELIGION - Age of unreason
BAD RELIGION - Age
of unreason
Epitaph
8.5/10
Si l’on
devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad
Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares
sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au
compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers
le monde.
Alors que
dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les
albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph
sortent du lot notamment le trio The process of belief, New
Maps Of Hell, The
Empire Strike First,
les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.
Ce nouvel
album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le
premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain
et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être
qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une
belle énergie, Chaos from
Within est rapide, rythmé et renoue avec
les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces
of grief,
moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses
débuts.
Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of
History par exemples dans le style
caractéristique des californiens. Candidate
part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole
ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.
Et puis Bad
Religion innove aussi avec Big Black Dog
au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No
Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf
californien au groupe.
Je regrette cependant
de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes
les subtilités des textes proposés.
Ce 17ème
album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album
plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater
que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons
albums.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Do The Paranoïd
Style
jeudi 13 juin 2019
Clip - Washington Dead Cats
On en parlait il y a peu, voici Give Me The Fire par les Washington Dead Cats.
mercredi 12 juin 2019
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