Et oui Consumed est aussi de retour, groupe mythique de la fin des 90's qui n'aura pas sorti beaucoup de choses mais plutôt qualitatives. Voici What Would Cliff Burton do issu du prochain EP.
mardi 26 juin 2018
lundi 25 juin 2018
dimanche 24 juin 2018
QUIET SLANG – Everything matters but no one is listening
QUIET SLANG – Everything
matters but no one is listening
Polyvinyl records
8/10
Ambitieux projet que celui
de James Alex de reprendre les morceaux
de Beach Slang dans des versions acoustiques
composées de cordes et de piano. Même si ce genre de projets n’est pas rare, il
l’est bien plus lorsque la discographie se résume à seulement deux albums.
Curieusement la toute
première impression est que les morceaux ne varient que très peu par rapport à
leur version d’origine, le chant est très proche et aurait peut-être mérité
davantage de variations tout du moins d’être plus clair, le tempo aussi est
très proche mais le violon et le piano amènent une douceur intéressante.
Cette atmosphère feutrée a
l’avantage de mettre en avant les textes de James Alex, ils trouvent une plus
grande ampleur.
Dès lors Quiet Slang se retrouve en opposition à
la toute première phrase de Future Mixtape
for the art kids issue du dernier album de Beach Slang : « Play It Loud, Play It Fast ». Un
titre également repris sur ce projet. J’aime ces projets de reprises calmes et
je dois dire que je suis suis bien servi. Qu’il est agréable de se délecter de Bad Art & Weirdo
Ideas en entrée, la mélodie au piano avec le violon en
accompagnement est délicieuse. La difficulté du projet est de tenir sur la
longueur et l’intensité ainsi certains morceaux se retrouvent plus en retrait (Noisy Heaven
notamment).
James Alex
se présente donc seul avec juste Keith Giosa (pianiste) et Dan Delaney (violoniste) mais sans autre
membre de Beach Slang ce qui
clarifie le fait que ces groupes sont ses créations.
Il faut donc aborder Quiet
Slang avec précaution comme celui d’un album de reprises en acoustique et
accepter le fait que le côté rock’n’roll soit mis de côté au profit de la
sensibilité des mélodies.
Au final un véritable éloge
de la douceur et de la langueur.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Bad Art & Weirdo Ideas
samedi 23 juin 2018
vendredi 22 juin 2018
Clip - Rise Against
Rise Against sort (aussi) un album en acoustique. Voici la vidéo de Like The Angel à l'origine sur Revolutions per minute
jeudi 21 juin 2018
MYCIAA – De la violence ordinaire
MYCIAA – De la
violence ordinaire
Teenage Hate records / Hello Sweet Noise
6.5/10
Myciaa est
un groupe de Limoges qui cite Unlogistic
et Fugazi comme références. Ce qui,
bien entendu, ne peut qu’attirer ma curiosité. En pratique c’est un mélange de
punk et d’électro, avec une bonne dose de punkrock sur les premiers titres.
Alienor, le morceau d’ouverture, est juste décapant,
l’utilisation des machines n’est pas et n’a jamais été ma tasse de thé
cependant, ici, sur ce morceau, on sent une belle énergie et un véritable
esprit punk. Le chant y est aussi pour beaucoup surtout celui de la chanteuse /
bassiste qui déchire le voile musical avec éraillement et irrévérence. Le
morceau suivant (Speeches) est un peu dans la
même veine, plus sobre en sonorités d’Amstrad CPC 6128 (les amateurs apprécieront) et c’est pas plus mal, le morceau s’en
trouve plus direct. Le fait qu’il soit plus court est aussi une bonne chose et,
par moments, on peut effectivement ressentir un côté Unlogistic.
Common
Sense est un bon morceau aussi,
peut être trop chargé en sonorités annexes encore une fois façon 8bits dont je
ne raffole pas surtout quand ils reviennent sur plusieurs titres. C’est le cas
aussi de Back To The Future même si,
ici, il y a un sens à mettre des sons d’une autre époque. Au passage j’apprécie
le clin d’œil aux Burning Heads à la
fin (« Same old Thoughts, same old
story »).
14 titres au total
composent De la violence ordinaire
ce qui au final est pour moi un peu long car passée la série des titres
efficaces du début une certaine monotonie s’installe avec
le débit du chant assez similaire sur tous les morceaux. Les titres plus calme
amènent une atmosphère plus douce et posée (sleeping
beauty, betweenthesewalls) assez intéressante.
Le groupe est un drôle de
duo qui aime bien mettre l’accent sur ses paroles, qu’elles parlent d’amour, de
violence, de végétarisme et de la cause animale. Le tout dans un véritable
esprit DIY.
Au final j’ai bien apprécié l’énergie dégagée par le
duo avec un véritable esprit punk, pour moi ça fontionne bien sur les premiers
morceaux. Mais comme je ne suis pas fan des sonorités électro j’ai vraiment du
mal à tenir sur toute la durée de l’album.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Speeches
mercredi 20 juin 2018
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