dimanche 18 février 2018

NOYADES – Go fast



NOYADES – Go fast
Joe Cool Records
8.5/10

Derrière un nom simple mais terriblement glauque se rassemblent trois gars provenant d’univers et de villes bien différentes. Paris, Lyon et St Etienne, le crust d’un côté, le psyché d’un autre et au milieu le drone ambiant et la noise. C’est autour de toutes ces différences que s’est créé Noyades.

Les mecs qui connaissent le milieu connaissent le groupe et savent que cet album est sorti fin 2016, cependant c’est la signature chez Joe Cool Records qui m’a permis de le découvrir.

Et je dois avouer que je suis rapidement tombé sous le charme de Noyades et sa musique d’immersion qui me rappelle Totorro en plus musclé. Oui, ça commence fort sur Réplique avec sa basse omniprésente et déchaînée, puis Machhapuchhare se veut plus complexe avec une guitare très aérienne. Très peu de répit dans cette musique d’une grande richesse si ce n’est sur le long morceau de fin, Reflects, qui sur près de 17 minutes nous fait véritablement voyager. J’ai particulièrement apprécié Bear Rider avec son début très rock’n’roll déchaîné qui se termine en fracas sonore. Peut-être, à l’instar de Totorro, manque t’il par ici et par-là quelques bribes de chant, des hurlements, la douceur d’une voix féminine… Ou peut-être la musique de Noyades se suffit à elle-même ? Chacun se fait son avis.


La musique de Noyades, et j’utilise cette répétition volontairement, est d’une grande richesse et ne peut laisser indifférent. Mais l’avantage de ne découvrir cet album que maintenant est que le temps d’attente avec le suivant est considérablement raccourci !


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Bear Rider







samedi 17 février 2018

Vidéo - Satanic Surfers

Je viens de tomber sur cette petite vidéo des Satanic Surfers en live à Malmö il y a quelques mois. 

J’espérais retrouver Rodrigo au chant ET derrière les fûts mais comme pour les derniers albums il ne se consacre qu'au chant. Tant pis.

Par contre grosse surprise pour tous les fans du groupe qui les ont vus un paquet de fois, ils jouent Sunshinny Day en live, ça se passe à la 23ème minute... Rodrigo laissant le micro à  peut être Erik Kronwall (ou Ulf Erikson ?) le chanteur originel.

C'est un titre qu'ils jouaient au début mais qu'ils avaient rapidement retiré de leurs setlists.


Clip - The Bronx

Night Drop, issu de l'excellent dernier album de The Bronx

vendredi 16 février 2018

VETO – S/T (EP)



VETO – S/T (EP)
Crapoulet records / Sleepy Dogs Records
4/5

Veto vient du Nord, de la fraîcheur de Dunkerque et balance du punkrock très rapide. Le groupe existe depuis 2015 mais commence déjà à se faire une belle réputation après un premier album sorti dès 2016.

On parle de fast punk, de hardcore rapide toujours est-il que le groupe est proche musicalement (et pas que) de groupes comme Stupid Karate, Jodie Faster ou aussi Mental Distress et Real Deal. Cet EP de 4 titres va permettre au quatuor de partir sur les routes diffuser l’énergie qui les habite, une tournée qui va les emmener loin en Europe de l’est (Allemagne, Belgique, Slovénie, Slovaquie, Pologne, Autriche…)

Difficile de sortir un titre en particulier tant ça va vite, donc si vous avez 5 minutes pour tester, 5 min et 50 sec pour être précis le groupe en vaut l’écoute.

Mention spéciale aussi à l’artwork impeccable.

J. NeWSovski




jeudi 15 février 2018

mercredi 14 février 2018

KAVIAR SPECIAL - Vortex



KAVIAR SPECIAL - Vortex
Howlin Banana Records
8,5 sur 10

L'air de rien, KAVIAR SPECIAL est devenu en peu d'années un taulier du garage psyché hexagonal. Les Rennais, dont le précédent album sobrement intitulé #2 avait largement retenu notre attention, reviennent gonflés à bloc avec leur troisième livraison encore plus ambitieuse, Vortex.

"Run away", le morceau d'ouverture nous plonge dans le vif du sujet. Guitares fuzz, distorsion, réverb', riffs aux petits oignons, sens de la mélodie, refrain scandé, ce premier titre met en évidence tout le savoir-faire du groupe. Son surf garage est imparable. Avec en guise de fantaisie, la présence de cuivres et de quelques synthés qui jalonnent au compte-goutte ce premier morceau. La différence notable sur Vortex tient peut-être au son. Sans dénaturer la musique du groupe, cet album est certainement mieux produit et donne un côté encore plus professionnel.

Les morceaux suivants "How come" et "Bursting at the seams" séduisent par leurs impeccables envolées de guitares. "Dead end" commence en douceur, avec une belle intro de basse avant qu'un riff bien gras à la STOOGES n'explose au milieu du titre. Plus pop, "Back to school" nous rappelle au bon souvenir du précédent album. KAVIAR SPECIAL tient peut-être là un mini-tube. Le quatuor accélère de nouveau la cadence sur un "Bedroom" plus rock'n'roll et intense, marqué un pont psychédélique très années 70. Après un instrumental musclé ("Vortex", qui donne son nom à l'album"), les Rennais remettent les gaz et retrouvent les refrains accrocheurs sur le pêchu "Busted". L'album aux 11 titres se conclut par le très accrocheur "Scattered all round".

Ce troisième opus aux sonorités plus riches est une réussite et prouve que le rock garage made in France n'a rien à envier à son homologue californien. 


Mr Caribou

Morceau préféré :                                   How come