Veto est un groupe de Dunkerque, avant de parler de son EP voici un clip
mercredi 13 décembre 2017
mardi 12 décembre 2017
Interview - STINKY
Petit entretien avec le groupe Nantais après son deuxième et excellent album.
Quand et
comment s’est passé le passage de Stinky Bollocks à Stinky ?
Le
changement de nom s’est effectué au printemps 2015 lors de l’enregistrement du premier
album (Against Wind And Tide). C’était le moment pour nous de marquer
le pas sur les anciennes formations et de partir de l’avant. On a aussi fait ce
choix par rapport à certaines remarques de personnes venant en concert ne
sachant plus trop quel line-up le groupe allait proposer, maintenant c’est
facile Stinky = Claire, Paul, Redwan, Seb et Titouan (mais on continue parfois
à faire appel aux collègues pour dépanner ;) )
lundi 11 décembre 2017
dimanche 10 décembre 2017
GUERILLA POUBELLE – La nausée
GUERILLA POUBELLE – La nausée
Guerilla
Asso / Slam Disques / red scare industries
9/10
La sortie d’un nouvel album de Guerilla Poubelle est, pour moi, un événement à part que je
pourrais rapprocher de celle d’un album des Burning Heads. Il y a une grosse attente derrière, de l’envie et de
la curiosité. La Nausée, est
le quatrième album, et il a la lourde tâche de succéder aux deux derniers que
je considère, pour ma part, tout simplement comme des monuments.
Till a repris
l’idée de Mon Autre Groupe d’utiliser
une peinture en guise de pochette et utilise ici la Bergère avec son troupeau de Jean-François Millet, connu aussi pour son célèbre Angelus.
On commence les 13 titres par Je
ne possède que mon corps qui me rappelle bien évidemment Linoleum de NofX par son texte et son message comment ne pas comparer « Entre
la naissance et la mort, je ne possède que mon corps » à « Possessing
never meant anything to me » issu du titre des californiens. Un
message important qui pousse à réfléchir sur la possession. Merde, moi qui aime
collectionner, cette chanson me résonne encore plus en tête. Me tracasse même.
Mais le message cible particulièrement la possession des autres.
On comprend rapidement que cet album sera encore plus
social et politique que les précédents dès l’entame de Ceux
qui ne sont rien et ses phrases entêtantes, le titre est piqué à
Macron juste après son investiture. La voix de Till accroche toujours autant et on retrouve avec grand plaisir ses
petits gimmicks vocaux.
Les titres défilent rapidement, peu dépassent les deux
minutes, de mémoire c’était moins le cas avant mais c’est vrai que se dégage de
cet album un climat d’urgence avec des titres directs et au final assez
homogènes. Seul une bouteille
à la mer ralentit un peu le rythme, le
morceau parle d’une tournée aux Etats Unis et des moments passés sur la route
dans une Amérique pas si idyllique que ça. Golgotha
calme aussi les choses, quoique ce dernier s’énerve tout de même sur sa fin.
On attaque aussi directement la politique avec En Marche et ses phrases assassines « le
code du travail à coup de bulldozer…/ …En marche au pas du libéralisme ».
Vient aussi les fils et les filles des sorcières, le
morceau que je trouve le plus accrocheur de l’album et que j’imagine
parfaitement être joué avec le public en chœurs. Un titre hommage aux
féministes qui ont lutté pour les droits des femmes. Un titre au message bien
actuel en fait.
Alors au
final que vaut-il ce nouveau Guerilla comparé aux précédents ? Je dois
avouer qu’à ma première écoute je l’ai trouvé court, qu’il est passé très vite
m’accrochant sur quelques titres mais sans plus. A force d’écoutes et d’écoutes
attentives je dois avouer que j’aime son côté exécutif, rapide, efficace. J’ai accroché à ses thèmes et au final il
régale tout simplement. Un bon cru.
A noter qu’il est à prix libre sur bandcamp, pour un
groupe de cette dimension ça en dit long sur leur super état d’esprit.
J. NeWSovski
Morceau
préféré : Les fils
et les filles des sorcières…
samedi 9 décembre 2017
vendredi 8 décembre 2017
TRANSPLANTS – Take Cover (EP)
TRANSPLANTS – Take
Cover (EP)
4/5
Groupe à part, de par sa
composition prestigieuse mais aussi par son style novateur lorsqu’il est sorti
il y a 15 ans maintenant. Cantonné au statut de side-project il est toujours
intéressant d’écouter ce que le groupe fait. Armstrong est un fantastique songwriter et Barker un batteur tout aussi extraordinaire.
Sur cet Ep on a le droit à
des reprises, enfin, le mot est complexe puisque le groupe se reprend lui-même
sur Saturday Night,
un morceau au préalable attribué à Barker
sur son album solo où venaient jouer les autres Transplants et même Slash qui
plaçait un petit solo sur la fin. Ici une version plus rythmée et virile que l’originale,
très Transplants en fait avec le
chant de Rob Aston et celui d’Armstrong.
La reprise de Seeing Red
de Minor Threat se rapproche assez
de l’originale, difficile de s’attaquer à ce groupe maintes fois repris mais c’est
bien fait. Baggy Trousers
de Madness est plutôt sympa, le chant
d’Aston amène une rugosité super
charmante et celle d’Armstrong ne peut que rappeler l’époque Operation Ivy.
Belles reprises aussi que
celle de Live Fast Die Young de The Violators, le vieux groupe de keupons anglais et celle de Gratitude des Beastie Boys. Et comme
les Transplants veulent montrer l’étendue
de leur spectre d’influences ils s’attaquent de belle manière à Nothing but a heartache de The Flirtations, un morceau Motown qui avec leur patte sonne vraiment
bien, ce Aston a incontestablement
un grain de voix intéressant.
Tout se finit avec Won’t coming back, une nouvelle compo si
je ne m’abuse.
Les influences des 3 membres des Transplants sont très
larges et cet EP est là pour le rappeler. On part du punk au hardcore en
passant par le ska, la motown et le hip-hop. Sympa à écouter.
J. NeWSovski
jeudi 7 décembre 2017
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