Retour des allemands avec un nouveau titre : Nothing
mardi 11 juillet 2017
lundi 10 juillet 2017
BURNING HEADS - KXLU live 1999 / Escape Alive !
BURNING HEADS –
KXLU live 1999
BURNING HEADS –
Escape Alive !
Nineteen Something
Le premier live a été
réalisé en 2009 juste avant l’enregistrement d’Escape avec Jack Endino à Seattle. Avant
de le rejoindre ils ont joué sur la radio
KXLU de Los Angeles et, 18 ans après, voici la galette grâce à ce
sympathique label Nineteen Something.
Il n’y a rien à dire sur
les morceaux, du Burning Heads de la
grande époque, ils sont juste excellents. Bizarrement malgré le fait que ce
soit certainement le groupe que j’ai le plus vu jouer je n’ai eu, qu’a de très
rares occasions, eu le bonheur de les entendre live sur disque. Et cet
enregistrement joue le rôle d’une ouverture spacio temporelle vers les années
lycée. Les morceaux n’ont pas pris une ride, tout y est : énergie et
mélodies. Quel bonheur de réentendre Thinking
Of The Time, Wise
guy, Groundtown,
Fine…
Juste quelques passages où
les voix sont trop basses sont à critiquer sinon quel bonheur que de les
entendre surtout sur une radio américaine.
Le second est bien plus
récent, il a été enregistré à la Nef d’Angoulême l’année dernière, en novembre
2016. La setlist est celle de l’album à
laquelle se rajoutent Wise
Guy issu de Be One With The Flames, In The City
une reprise de The Jam et le Guns Of Brixton du Clash.
Très bon live aussi, même
si sa sortie simultanée avec le KXLU
live est moins pertinente il n’en demeure pas moins une énorme débauche
d’énergie.
Groupe incontournable de la scène, les Burning Heads
ne jouent pas du punkrock, ils sont le punkrock et ces deux premiers live en
près de 30 ans de carrière sont un pur moment de bonheur.
J. NeWSovski
dimanche 9 juillet 2017
vendredi 7 juillet 2017
BAD COP BAD COP - Warriors
BAD COP BAD COP - Warriors
Fat Wreck Chords
8/10
Je viens de
prendre une belle bouffée d’air frais à l’écoute de cet album. Le genre de
surprise qui colle un sourire à la bouche pendant plusieurs jours, un goût de
reviens-y, comme une bonne 1664 bien fraîche en période de canicule.
Bad Cop Bad Cop, est un groupe de nanas de Los
Angeles, qui était passé l’année dernière à Angers dans le cadre du Still Hungry Fest, je n’avais pas bougé
mes fesses pour aller les voir ni pris la peine d’écouter leurs morceaux. Bien
mal m’en a pris car ce groupe c’est de la dynamite en barre.
Comme
l’impression d’écouter Anita Babyface
avec du Diesel boy derrière. Un
super duo de chanteuses dont l’une des voix est vraiment proche de celle d’Anita (Womanarchist), j’adore ce
style éraillé, irrévérencieux et totalement rock, le duo fonctionne super bien
avec deux tonalités différentes qui s’assemblent parfaitement.
Inconscient
oblige, je vais être obligé de comparer à des groupes avec des filles tel Fabulous Disasters voire même TILT et j’apprécie pleinement cette originalité
qu’apporte une ou des filles dans un groupe. Le son est totalement dans l’esprit
des années 90 et d’ailleurs si cet album était une réédition de 1996 je n’aurais
pas été plus surpris. Il y a des morceaux très accrocheurs tels Retrograde ou Warriors.
Au-delà de la fraîcheur, il y a un côté
solaire, de la légèreté et ce penchant mélodique assumé comme sur Why change a thing, Brain is for lovers ou
le très Weezer Amputations.
Belle découverte, Bad Cop Bad Cop
rappelle les grandes heures du punkrock mélodique avec fraîcheur et sans
compromis. Le groupe joue, se fait plaisir et ça balance. Un air de fraîcheur
communicatif.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Retrograde
mercredi 5 juillet 2017
Clip - BODY COUNT
Ça fait toujours du bien de réentendre du Body Count, aujourd'hui en clip le morceau Here I Go Again.
mardi 4 juillet 2017
Vidéo - Schoolyards
Voici from 29 to 44 issu de l'album Comrades 2.0 dont la sortie est prévue en septembre.
lundi 3 juillet 2017
GRAUSS BOUTIQUE - S/t
Chanmax - A tant rêver du roi
8 sur 10
GRAUSS BOUTIQUE est d'abord le side project de
membres éminents d'Ez3kiel, Ultra Panda et Quatuor Oban.
Le groupe déjà auteur d'un EP en 2015 distille un rock instrumental puissant et
tonique, qui à certains égards, fait un peu écho à TOTORRO : le même enthousiasme communicatif. Le trio ratisse encore
plus large musicalement parlant et transgresse nombre de genres : math rock,
noise, métal, fusion, structures jazzy, tout y passe et l'alchimie opère. La
maitrise technique du trio guitare / basse / batterie est le principal élément
explicatif de la réussite de cet LP.
GRAUSS BOUTIQUE maitrise l'art du changement de
rythme, de la rupture, de la fausse piste. Les cinq premiers morceaux, assez
speed, laissent peu de répit à l'auditeur. Le titre d'ouverture "Safari Tanzanie",
savant mélange de riffs métal et de math rock à la BATTLES, montre à quel point
le groupe fait fi des codes et courants musicaux. Sur "Humeur toute folle", GRAUSS BOUTIQUE
se fait plus punk hardcore. Par la suite, l'album ralenti (un peu) la cadence,
laissant la place à quelques intros légèrement funky sur "Echine of Doom" ou post rock "Lazy fingers", avant que la puissance
de feu du trio frappe fort. Changement de décor sur "Anthem"
qui nous replonge dans du bon vieux heavy métal 80/90's et un son très guitar
héro à la SATRIANI. "Sound of
Fathoms", titre le plus long, montre un versant plus
planant avant de prendre une direction plus stoner.
Au final, sur les 11 morceaux que
constituent le LP, GRAUSS BOUTIQUE n'ennuie jamais. Le plaisir que
prennent les trois musiciens est rafraichissant pour l'auditeur et donne envie
d'aller les découvrir en live, tant la musique de GRAUSS BOUTIQUE semble être
taillée pour la scène.
Une chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Déchire
ton ciel
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