Toujours au taquet les mecs de Kickban. Nouvelle vidéo avec Ils Attaquent !
mardi 13 juin 2017
lundi 12 juin 2017
THE DECLINE ! – Heroes on empty streets
THE DECLINE ! – Heroes on empty streets
Guerilla Asso / Kicking Records / Abracadaboum / Rural
Muzik / Zone Onze
9/10
The Decline
est devenu un groupe incontournable sur la scène française de par la qualité de
ses compos mais aussi par son style qui se glisse dans une petite niche où peu
de groupes évoluent en France.
Heroes on empty streets est le troisième album du groupe après un premier et
génial Broken Hymns for beaten hearts en 2011 et 12A Calvary Road
qui comportait de très beaux titres mais souffrait de quelques défauts majeurs.
The Decline ! est donc de retour et le premier titre Along
The red Brick walls rappelle comme il est bon d’entendre les
Rennais, la voix éraillée de Kévin, les guitares accrocheuses et la rythmique
tout en retenue.
J’entends parler ici et là
de musique celtique pour définir le groupe, je trouve ça surprenant car les
Rennais se cantonnent à une structure classique, toutefois on ne peut lui
cacher des atomes crochus avec les Dropick
Murphys, le même registre vestimentaire (polos Fred Perry, casquettes…)
mais aussi le même goût pour des chansons fédératrices (we
love ours cars) qui se reprennent poing levé avec les chœurs derrière. The
Decline ! ressemble davantage à de la musique de pub embrumé d’Ecosse
ou des quartiers ouvriers de Liverpool qu’à du punk aux influences Irlandaises.
J’aime dans ce groupe
cette qualité à écrire des chansons percutantes qui restent ancrées, Heroes on empty streets en est
gavé de Outsiders, à faithless gospels
ou la magique Someday Somehow.
Ce dernier titre aurait très bien pu se placer sur un futur album du Slim Wild Boar dans lequel évolue Kévin
avec son compère Forsaken Shadow,
une magnifique balade envoûtante comme on en entend peu, tout du moins dans ce
registre.
House of Mirrors
est aussi un superbe titre, immersif et aux sonorités bien plus larges que les
autres morceaux. Faithless Gospels est aussi une superbe chanson qui
représente l’identité singulière du groupe.
Il est à noter que le son
est bien meilleur que sur le précédent opus, ici la voix est bien mieux mise en
valeur et les guitares sont présentes. Je ne pourrai reprocher à Heroes on Empty Streets que l’accent
perfectible notamment sur certains passages (we
love ours
scars ou heroes
on empty
streets) qui peut se montrer gênant mais
peut être aussi pour les tournées à l’étranger.
Mais force est de constater que The Decline !
vient de sortir un bien bel album, plein de compositions fortes, de titres
majeurs qui raviront les fans autant dans leur salon que dans les salles qui
risquent rapidement d’être surchauffées.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Someday Somehow
dimanche 11 juin 2017
Clip - Dream Nails
Fraichement arrivé sur Krod Records, l'occasion pour nous de découvrir Dream Nails par ce clip.
samedi 10 juin 2017
BARE TEETH – First the town, then the world (EP)
BARE TEETH – First the town, then the world (EP)
Street Machine Records /
Don't Trust The Hype / All Styles Editions / Morning wood
4/5
Déjà de retour après une
première démo remarquée en 2015, le groupe Lillois livre ici à nouveau 7 titres
auxquels s’ajoute une reprise acoustique.
Cet EP vient me rappeler
que notre bonne vieille scène punkrock nationale est tout de même sacrément
bien fournie dans une époque où clairement le punkrock n’a pas vraiment le vent
en poupe. Et encore plus, cette scène est aussi riche en qualité et en toute
honnêteté je prends plus de plaisir à écouter ce Bare Teeth, le dernier Decline !
ou Quitters aux derniers Ten Foot Pole et Frenzal Rhomb.
Même si musicalement, il y
a peu de surprises Bare Teeth a tout
de même cette énorme capacité à balancer du punkrock rapide et efficace. J’ai
parfois l’impression d’entendre des références à Millencolin sur Parted
Ways qui me rappelle des titres de Pennybridge Pioneers, mais le
chant se durcit montrant une face plus brutale et plus hardcore. Les guitares
balancent à fond et quand le groupe s’énerve vraiment ça sonne méchamment bien
comme sur These Towns
Need Guns
qui voit le featuring de Steve Rawles
de Belvedere.
Behind the
wall est aussi un des morceaux forts de l’EP
avec des mélodies entêtantes, ça joue vite mais avec toutes les recettes d’un
tube punkrock : mélodies, chœurs, breaks… Et quand le groupe le reprend en
acoustique c’est tout aussi réussi.
La pochette est aussi
superbe, un travail de Pierre Philippe qui donne aussi une identité à ce
séduisant EP.
vendredi 9 juin 2017
Video lyrics - Hot Water Music
ça fait autant de bien que de ré-entendre du At The Drive In, voici Never Going Back de Hot Water Music. Album en septembre !
jeudi 8 juin 2017
CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN – In dust we trust
CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN – In dust we trust
Bambane’s crew / KNT Music
7/10
Voilà une formation grenobloise qui sent bon le désert ;
pas l’odeur du desert rock façon Kyuss
mais plutôt la senteur des zones arides texanes comme l’illustre à merveille la
pochette du second brûlot de Charlie’s
Frontier Fun Town. « In Dust We Trust »
peut se ranger dans la catégorie fourre-tout du rock stoner mais les influences
sont multiples et donne au disque une richesse musicale impressionnante. Les
bottes chaussées, le stetson vissé sur la tête, nous voici donc partis pour un
road trip à bord d’un pick up chargé d’armes et de bourbon.
Cfft distille un pot (pas) pourri de southern metal crasseux aux
notes herbacées de hard rock et de grunge. Ça sent le cactus, ça pique, ça
groove et c’est bon. La virée commence avec le titre de l’album et son intro
tirée du film « 31 » de Rob Zombie. Le ton est donné. Les
titres d’une grande variété, s’enchainent avec des riffs lourd et sales, des
solos dignes des plus grands. Le chanteur n’est pas en reste et offre une
palette de vocalises alternant entre chants virils ravageurs et envolées
lyriques (Hell seeds,
Fossil ) moins agréables par moment.
On trouve donc sur le passage des morceaux plus rapides ( Wildheart , Bloodroad
) d’autres lents ( life ) voire pesant ( Endless Way,
le plus sludge de l’album).
« Bottle’s curse »
vient sectionner la galette en deux. Morceau parmi les plus riches avec ces petits
passages lents un peu sombres (Album The Great Southern Trendkill/Pantera),
chant révolté viscéral, et rythme qui s’enflamme en fin de parcours.
Imminent Failure aux sonorités très hard rock ( intro
Ugly Kid Joe et cloche à la g’n’r) et Drunk over Tail
Le
voyage s’achève en beauté avec Back In Time,
excellente balade énervée avec une intro qui n’est pas sans rappeler Alice in
Chains.
On est rincé, plein de
sable mais heureux. Reste à retrouver l’âme de ce cher philip Anselmo, entre
autres, qui plane sur ce disque, afin de siffler une canette au fond d’un rad
pourrave.
Une chronique de RVR
mercredi 7 juin 2017
Clip - Hans Grüber
Aujourd'hui un ptit groupe trouvé dans les méandres de la toile dont le nom ravira tous les fans de John McLAne.
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