Saveur Cheveux issu du dernier album de Totorro capturé live à Orleans par AstroTv la chaîne Youtube de l'Astrolabe.
mercredi 8 mars 2017
mardi 7 mars 2017
MEATBODIES - Alice
MEATBODIES - Alice
IN THE RED RECORDING
7,5 sur 10
Il y a deux
ans, le précédent album des Californiens de MEATBODIES nous avait enchantés. Son garage-psyché-punk-heavy métal
était imparable et efficace avec toujours une attention soignée pour les
mélodies (le versant pop du groupe).
Sur "Alice" le dernier opus, la
recette demeure globalement similaire mais les Américains ont eu le bon goût
d'éviter le mauvais copier / coller, et d'intégrer par petite touche quelques
judicieuses évolutions. Le morceau introductif en atteste et déroute à la
première écoute. Cet instrumental s'ouvre avec des gazouillis d'oiseaux, puis
un riff / drone à la SUNN O))) pour
terminer sur une note électro déstructurée. "Kings",
le deuxième morceau rassure l'auditeur, nous sommes en terrain connu avec
toujours le même mimétisme avec la tête de gondole du garage californien, TY
SEGALL (la douceur de la voix contrebalancée par des riffs gras et lourds).
D'autres titres comme "Creature feature",
le très heavy "Disciples" ou encore
"Touchless" s'inscrivent
dans cette veine et ravivent la flamme garage-rock-psyché toutes guitares fuzz
dehors. Des titres comme "Alice"
sont plus surprenants. Plus doux et complexe, le fantôme de SYD BARRETT rode sur ce morceau.
L'intro à la pédale wah wah de "Scavengers"
apporte une petite respiration avant que le morceau décolle avec un refrain
accrocheur au cours duquel la voix de Chad
Ubovich, souvent en retrait, fait ici des merveilles. "Count your
fears" est le morceau le plus sombre
et inquiétant de cet album. Pas innocent que ce soit le titre qui sonne le plus
BLACK SABBATH (chant et son de
guitares compris). Après deux morceaux dans la pure tradition MEATBODIES (le long pont instrumental
"Gyre" est une belle
démonstration de force), l'album se conclut en douceur par une ballade psyché
qu'on imaginerait enregistrée en 1970.
Moins immédiat et mélodique que son
prédécesseur, "Alice" est un album de bonne facture qui, sans
révolutionner le genre, apporte quelques surprises qui ne pourront que
satisfaire les amateurs du genre.
Une
chronique de Mr Caribou
Titre préféré : Disciples
Si vous aimez TY SEGALL, FUZZ, BLACK
SABBATH
lundi 6 mars 2017
Clip - Danko Jones
Les canadiens de Danko Jones sont de retour et l'annoncent par ce petit clip de My Little RnR
dimanche 5 mars 2017
CLEMENT GARY – from border to border (EP)
CLEMENT GARY – from
border to border (EP)
Pencil Records
4/5
A la première écoute, sans
prendre de précaution, c'est-à-dire juste en écoutant sans regarder le nom de l’artiste
on pourrait croire qu’il s’agit de The
Vein Shot, le projet acoustique d’Olivier
Portnoi de Dead Pop Club. Il faut dire que les voix sont
assez proches et pourtant je connais cette voix puisqu’il s’agit de Clément le guitariste de Watermane, From Border to Border
est donc son premier EP en solo.
Quatre titres qui se
révèlent rythmés et extrêmement plaisants un peu à l’image de ce que fait X-TV ou aussi Forest Pooky notamment
sur The house we used to live in. Le
marseillais a une belle voix, je me répète, mais il sait écrire de belles
chansons, await for the storm to come
par exemple ou from border to border qui
mettent en avant son talent d’écriture.
Reste la durée assez courte mais c’est au final un
moment extrêmement agréable.
J. NeWSovski
samedi 4 mars 2017
Clip - SUNSET RADIO
Voici le clip des Italiens de Sunset Radio dont l'album est sorti il y a quelques semaines et sera chroniqué dans quelques jours
vendredi 3 mars 2017
THE MENZINGERS – After the party
THE MENZINGERS – After the party
Epitaph Records
8.5/10
The Menzingers
est un groupe de Philadelphie signé sur Epitaph
depuis des années. En apprenant son existence je réalise que je serais bien
dans l’embarras s’il fallait citer 4 ou 5 groupes du label. Et en tant que
nostalgique dans l’âme je me dis que la grande (et belle) époque d’Epitaph est peut-être un peu loin
maintenant ou tout du moins que le label a évolué. Il y a 15-20 ans on pouvait
acheter n’importe quel disque du label sans se tromper sur le style, sans être
surpris non plus certes ; je pense que c’était un bel objectif pour les
groupes que d’être signé sur le label de Brett
Gurewitz et le terme label portait bien son nom comme un gage de qualité et
de style.
L’époque est certes révolue
mais il n’empêche qu’il demeure tout de même des groupes intéressants et
notamment The Menzingers.
After The
Party est le 5ème
album du groupe, autant dire qu’il y a tout de même de la bouteille derrière le
quatuor. 13 titres d’une qualité homogène dans un style émo-indie-punkrock
quelque part entre Jimmy Eat World,
Gaslight Anthem et peut être aussi Weezer.
Le groupe a une belle facilité à produire des mélodies touchantes comme sur Lookers avec cette voix qui rappelle Jim Adkins de Jimmy Eat World avec un vibrato très proche qui révèle une
fébrilité séduisante. On sent les titres empreints de nostalgie (Black Mass)
mais toujours terriblement accrocheurs comme Boy
Blue ou le superbe Bad
Catholics. J’aime beaucoup le chant, pour
sa fragilité certes mais aussi pour la façon de se placer, par moment c’est original
et ça apporte vraiment aux titres (bad
Catholics ou Tellin’lies).
L’ensemble manque peut-être un peu de folie,
que l’on entraperçoit à travers certains morceaux, Your
Wild Years par exemple mais en alternant chansons calmes et
énergiques le groupe serait vraiment très bon je pense. Même dans le chant un
peu d’énervement par moment serait un plus non négligeable.
Je découvre donc un groupe certainement assez
populaire outre atlantique mais peu par ici, qui, sur ce 5ème album,
se révèle très intéressant sur la qualité d’écriture de ses chansons
Titre préféré : After the party
J. NeWSovski
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