mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape



mardi 3 janvier 2017

Clip - OAKMAN

Voici Can You Feel My Hand, une vidéo de Oakman signée par l'incontournable David Basso.

dimanche 1 janvier 2017

Le Bazile de Not Scientists et Supermunk A-t'il bon goût ?


Batteur de Not Scientists, Supermunk, No Guts No Glory, Annita Babyface and the Tasty Poneys... Le Bazile est un incontournable de la scène punkrock française. Quoi de mieux que de l'inviter pour débuter cette nouvelle année de façon rythmée.




L'album que tu as le plus écouté ?

bonne année

Bonne Année 2017 !!!!

Je vous souhaite qu'elle soit pleine de bonheur et de découvertes musicales.


vendredi 30 décembre 2016

Clip - Steve'n'Seagulls

C'est au tour de Self Esteem de The Offspring d'être suèdé (comprenne qui pourra) par les Finlandais.


au passage et pour rappel le groupe est en interview ici 





jeudi 29 décembre 2016

Yarost’ – Rise (démo)



Yarost’ – Rise (démo)
Autoproduction

J’ai toujours plaisir à chroniquer des groupes vendéens, une affaire de cœur de toute évidence. C’est par contre moins ma tasse de thé quand il s’agit de parler de doom de sludge ou de trucs obscurs. Toujours est-il qu’après avoir vu Yarost’ en concert, avec Gus Vendetta, j’avais vraiment envie d’écouter ce que ça donnait sur disque.

Le plaisir est assez proche des conditions live, Pretty Medication, le premier morceau met en avant ce sens de la mélodie et cette capacité à imposer une atmosphère qui devient de plus en plus lourde voire écorchée avec l’apparition du chant laissant derrière l’idée d’une ligne directrice. Ce morceau me fait penser directement à Year Of No Light et de leur capacité à plonger l’auditeur dans leur monde. Red Eye et Mouth of Leviathan se veulent plus noirs, voire plus malsains empruntant tous deux la même structure, encore une fois je pense qu’ils gagneraient en efficacité en étant juste des instrumentaux. Sur scène j’avais trouvé ce chant comme étant un point noir, même si c’est mieux sur disque je ne suis tout de même pas entièrement convaincu par son apport.

Au passage, je lis actuellement un roman bien lugubre de Maxime Chattam et je trouve que Yarost’ serait une belle bande sonore du livre tant l’atmosphère lourde et sombre correspond.

A classer pas très loin de Year Of No Light