Aujourd'hui un clip de The Flatliners issu du dernier opus avec le titre Tail Feathers.
mercredi 23 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
TOTORRO - Come to Mexico
TOTORRO
- Come to Mexico
Recreation
Center
8,5
sur 10
TOTORRO (à ne pas confondre avec la créature imaginaire de
Miyazaki orthographiée avec un seul "r") est un quatuor venant de
Rennes qui avait déjà sorti un album remarqué en 2014 "Home
alone". Deux ans plus tard, c'est un voyage enthousiasmant
vers Mexico que nous propose les Rennais avec "Come to Mexico".
Etiquetée math-rock ou post-rock, leur
musique est un peu tout ça mais plus simplement du rock instrumental nerveux et
bondissant. Une musique qui se suffit à elle-même et qui associe à merveille
changements de rythmes (un batteur au top) et mélodies entêtantes (guitares
cristallines). L'album semble se diviser en deux parties.
Une première, très tonique, aux titres
plus courts, avec les imparables "Yaaaago",
tout en ruptures et rebondissements, "Brocolissimo",
plus exotique et fun ou encore "Beverly Pills" et sa basse introductive. La force du groupe est de délivrer une
musique complexe et technique qui apporte cependant fraicheur et bonne humeur.
La seconde partie, peut-être plus sombre
et répondant plus aux codes du post rock (titres plus étirés) est tout aussi
palpitante. Après le reposant interlude Ouad & Khaled, TOTORRO calme un peu le jeu, évite le piège de la
répétition en se permettant par exemple une incursion vocale sur "Clara mystère"...Long titre de 8 minutes,"100% repos" met en exergue toute la maturité du groupe et
rappelle le meilleur des Japonais MONO
ou Texans EXPLOSIONS IN THE SKY.
Morceau 2 en 1 prenant une autre orientation au bout de deux minutes, il se
termine en apothéose avec un riff euphorisant.
Maitrisant
parfaitement leur sujet, les Rennais aux titres parfois énigmatiques
"("Tomate
polisson", "Saveur cheveux" ou encore "Trop fort Jéjé")
livrent un album fringant qui insuffle un vent d'air frais dans la famille du
rock instrumental.
Morceau préféré : 100& repos
Une chronique de Mr Caribou
lundi 21 novembre 2016
NOBODYS – Hussy
NOBODYS – Hussy
Rad Girlfriend Records
7.5/10
Je suis tombé un par
hasard sur cet album, attiré par cette pochette légèrement connotée et fortement
évocatrice… Je l’ai fait tourner dans l’autoradio pour aller au boulot et
depuis il tourne en boucle.
A ma grande surprise Nobodys n’est pas un nouveau groupe qui
vient de se former, bien au contraire, mais cela fait 15 ans que le groupe
n’avait rien sorti.
Le groupe installé au
Colorado a su garder la moitié de son line up autour JJ Nobody (un ex Drag The
river) et Randy Schumacher rejoints maintenant par deux mecs de Buck O’Nine (ça parlera au vieux Paps).
J’adore le côté
irrévérencieux de leur musique, du bon vieux punkrock biberonné aux Ramones et à des références très
rock’n’roll du type Turbonegro ou Zeke.
Ça joue vite et ça envoie
des petits riffs de guitares à droite à gauche (Not
Loving You ou Who Invited you) tout en gardant une belle base punkrock.
Sex, Drugs, Sex
and Rock & roll peut passer pour le tube de cet album tant son
refrain est accrocheur. Les morceaux transpirent le rock’n’roll, la rythmique y
joue pour beaucoup, rapide sans être déchaînée, la voix est parfaite aussi,
accrocheuse, éraillée avec ce qui faut d’effluves de whisky. Et l'ensemble me fait parfois penser à US BOMBS.
L’album est aussi marqué par les anecdotes comme Joe Queer Kicked Me Out qui raconte le jour le mec des Queers à viré JJ Nobody de son
établissement ou He
moved To Denver ou encore She thinks I’m sexist. Le groupe manie l’humour et le mélange prend à
merveille.
Hussy de Nobodys se trouve donc être une bonne
surprise sans d’autres prétentions que jouer vite, envoyer du gros rock et se
faire plaisir.
Morceau préféré : Sex, drugs, sex and rock & roll
samedi 19 novembre 2016
MITSKI - Puberty 2
MITSKI - Puberty 2
8,5 / 10
Parmi les jeunes artistes féminins en vogue ces derniers temps dans la famille indie pop à guitares, MITSKI semble avoir une longueur d'avance sur la concurrence. La new-yorkaise d'origine japonaise a le chic pour confronter son spleen à plusieurs styles, toujours avec brio. De l'indie rock estampillé 90's au folk en passant par la pop savante, MITSKI varie parfaitement les ambiances en gardant sa propre identité. Pour citer d'autres jeunes femmes talentueuses et prestigieuses remarquées au cours des dernières années, MITSKI, c'est un peu d'Angel OLSEN, de Courtney BARNETT (les morceaux les plus nerveux comme "My body's of crushed little stars... ou encore "Loving feeling") et beaucoup de St. VINCENT (les titres les plus planants et mélancoliques comme la chanson d'ouverture "Happy").
Le mimétisme vocal avec Annie Clark aka St.VINCENT est parfois saisissant. Il n'empêche que l'Américaine touche-à-tout fait des merveilles sur ce 4ème album, en parfait équilibre entre mélodie et sonorités plus aventureuses (le rythme déstructuré de "Happy" ou l'inattendu synthé old school sur "I bet on losing dogs" par exemple).
MITSKI s'affranchit des codes habituels sur Puberty 2, album créatif, riche et d'une diversité incroyable, qui devrait bien figurer dans les traditionnels classements de fin d'année.
Morceau préféré : Your best American girl
Une chronique de Mr Caribou
https://mitski.bandcamp.com/album/puberty-2
vendredi 18 novembre 2016
Clip - Muncie Girls
Aujourd'hui le clip de Social Side des Muncie Girls dont l'album From Caplan To Belsize est sorti il y a peu.
mercredi 16 novembre 2016
FANNY DX – Genève & Treillières
FANNY DX – Genève (EP)
FANNY DX – Treillières (EP)
Ça faisait longtemps que
je n’avais pas parlé de Fanny DX, peut-être une vingtaine de jours… Mais la
sortie coup sur coup de ses deux derniers Eps mérite qu’on jette une oreille
attentive dessus.
Les deux, de 5 titres
chacun, ont été enregistrés avec seulement deux mois d’écart, l’un à Genève par
Serge Morattel (qui jouait jadis
dans Knut) et l’autre à Treillières
(près de Nantes) chez Fab de Justin(e) au Chipolata Framboise que l’on connait bien. Bien entendu les compos
sont différentes mais c’est l’occasion aussi de voir les travaux des deux
producteurs.
Commençons par le EP Genève et Paranoïd une belle chanson, très rythmée pour un titre acoustique, quelques
passages difficiles à caler au chant mais au final un morceau sympa. Missing, le deuxième titre, se veut plus axé sur l’émotion avec la voix
parfois fragile et touchante. C’est aussi le cas sur Gravity dont le refrain (« you
never belong to me ») est un vrai régal de douceur. Clouds Over Sea est aussi un très joli titre, par contre je suis
moins emballé par Home un peu trop aérien.
Treillières révèle une production moins fulgurante et moins propre mais elle met
tout de même bien en avant les compositions superbement écrites. J’aime beaucoup
Low Down au chant poussé et limité écorché ainsi que New Name, mélancolique à souhait.
L’ensemble est très
homogène et porté avant tout sur les émotions. C’est aussi le but de la folk me
direz-vous.
Je trouve que par rapport
aux EPs précédents Fanny a gagné en
simplicité dans son chant évitant les démonstrations vocales ce qui amène bien
plus de sincérité.
Il est aussi intéressant de voir qu’il y a eu
un bon nombre de punks qui se sont lancés dans la « folk pour coreux »
mais c’est la première artiste féminine que je connaisse à faire cette démarche
et la douceur et la fragilité qui en ressortent touchent différemment.
Au final ces deux EPs m’ont fait passé un très bon
moment et font ressurgir nostalgie et mélancolie. L’écriture des morceaux est
belle tout comme la voix de Fanny souvent touchante.
lundi 14 novembre 2016
Clip - Topsy Turvy's
Les Topsy Turvy's reviennent d'une tournée au japon, le clip d'Escape permet de mettre le périple en images.
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