Groupe culte et parmi les premiers à avoir joué et posé les
premières pierres du mouvement punk, les RAMONES ont introduit avec leur
premier album éponyme une pochette qui est devenue culte et qui a inspiré de nombreux
groupes ainsi que les pochettes de leurs albums suivant notamment le
fantastique Rocket To Russia. La photo avec le groupe adossé au mur a été prise
à New York par Roberta Bayley.
Split 45 tours entre les Charly qui posent 2 bons titres
notamment Tour de France taillé pour la scène et rendez-vous dominical
bien écrit. C’est bien fait et ça ravira les fans. Moi j’ai toujours un peu de
soucis avec le chant.
Maladroit enchaîne avec Waiting For Victor, nerveux et
rapide. Maladroit ne se prend pas la tête, n’y va pas par quatre chemins et
sait faire du punkrock rapide et efficace. Le texte est sympa et introduit Victor
le nouveau bassiste de belle façon. Les
voix de Till et Olivier se marient toujours autant à merveille. Old
and Poor est plus lent, en mid tempo, Till chante parfaitement en
anglais, sa voix éraillée fonctionne à merveille, et ce deuxième titre est une
superbe composition qui laisse entrevoir un visage peut être plus posé du
groupe plus dans l’émotion.
Ce 45t est certes court (4 titres – 10 minutes) mais ne
contient que de bons titres. Mention spéciale à Maladroit qui pose deux titres
dans des registres différents mais de haute qualité et certainement parmi leurs meilleurs.
Bad Religionest LE groupe emblématique du
punkrock californien. Présent depuis le début des années 80 le groupe est
toujours actif depuis. C’est en 1988 que la bande de Greg Graffin et Brett
Gurewitz sort le cultissimeSUFFERsur Epitaph (le label de Brett). Une
très belle illustration signée de Jerry Mahoney.
Infographiste et illustrateur, Undergraph est le garant du visuel
des Rêveries, on connait son travail sur le logo, les couvertures et les pochettes des compiles du zine
mais aussi pour Mr Brown & the Rablastones ou autre Shitoitsu. Il n’en
reste que l’artiste vendéen est aussi un formidable créateur d’affiches de
concerts (http://www.gigposters.com/designer/146641_Undergraph.html).
Il était temps de savoir si l’Undergraph a bon goût ...
image d'archive !
Différents travaux de l'Undergraph pour les Rêveries
Ton groupe culte ?
Compliqué
d’en citer qu’un mais je mettrais en premier Metallica, à part le batteur Lars
Ulrich que je trouve vraiment imbuvable, je trouve l’histoire de ce groupe
vraiment intéressante et pour moi James Hetfield représente vraiment le frontman
absolu ...
Après :
Pantera,
le groupe que je rêvais de voir en live (j’aurais pu les voir à Tattoo the
planet à Bercy mais ils avaient annulé à cause du 11 septembre, puis est
survenue la mort de Dimebag, plus de chance pour moi de les voir... cette annulation
reste pour moi une énorme déception.
Burning Lady – until the walls fall Concrete Jungle Records
9/10
Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus
pure tradition Hellcat Records, en
noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la
renierai pas.
Burning Lady est
un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse.
C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà
d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black
Stouts.
Burning Lady
envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette
et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la
tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins
éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très
propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du
Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls
Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.
Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec
la collaboration de Kévin de The Decline
et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très
belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.
Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel
album simple, efficace et beau qui n’a
rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et
elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.
3 titres à écouter : wasted Time ; story of my scene ; never forget
Pour le deuxième volet de cette série sur les pochettes de
disques j’ai choisi de parler de l’un des albums les plus célèbres et qui est
aussi parmi les plus emblématiques de l’histoire du punk il s’agit de
Il y a un élément dans un album qui peut paraître
accessoire, surtout aujourd’hui à l’heure de la dématérialisation, mais auquel
j’attache beaucoup d’importance et qui donne aussi une empreinte au disque, il
s’agit de la pochette. Qu’on l’appelle couverture, jaquette, cover art ou
artwork cet élément est le visuel de la
musique.
Dans le punkrock comme dans les autres styles l’artwork a
son importance avec ses références, ses clins d’œil, son bon goût mais aussi ses ratés.
Aujourd’hui, à travers cette nouvelle rubrique récurrente j’aimerais
mettre plusieurs pochettes en avant et qui ont toutes un point commun :
rendre hommage et faire référence à un autre album.
C’est en mars 1984
que sort le premier EP de Minor Threat sur Dischord.
Le groupe de Ian MacKaye a su en quelques titres définir les lignes et les codes du hardcore tout
en créant le terme et le style Straight Edge. En 1989 le groupe compile ses morceaux sur la complete discography
à l’artwork identique si ce n’est la couleur.