dimanche 17 mars 2019

ADRENALIZED – Operation Exodus




ADRENALIZED – Operation Exodus
La Agonia de vivir / Effervescence records
7.5/10

Adrenalized est un groupe qui commence à s’imposer dans le circuit punkrock mélodique notamment en raison de leurs deux derniers albums très réussis : tales from the last generation et Docet Umbra. Les groupes espagnols étant assez rares dans ce style c’est en plus un réel plaisir de les entendre.


Ce nouvel album de 12 titres est dans la parfaite continuité de ce que le groupe a pu produire auparavant à savoir un punkrock très rapide et énergique. On ressent les influences Epitaph et Fat Wreck des années 90, communes à beaucoup de groupes, mais Adrenalized apporte aussi une petite touche métal notamment dans la guitare (Revenge) qui a son charme. La rythmique est super efficace et, force est de constater que le batteur est une vraie machine avec un jeu rapide et technique (The mask). J’aime aussi quand le groupe pose davantage les choses comme sur Engravings in stone un morceau plus lent sur sa première partie, plus intense et vraiment intéressant sur le refrain avec toujours cet accent métal sur les riffs de guitare.

Alors certes le groupe n’est pas un modèle d’originalité mais ce qu’ils font ils le font bien et avec talent. Je conseille aussi de jeter un œil aux paroles, disponibles sur leur bandcamp, elles touchent la politique et la société avec des thèmes intéressants.


Le nouvel album des basques espagnols (St Sebastien) se veut dans la continuité des précédents et permet d’asseoir la réputation d’un groupe émergent de la scène punkrock mélodique européenne. A découvrir pour ceux qui aiment le style et seraient passés à côté.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Engravings In Stone







vendredi 15 mars 2019

Clip - STINKY

Stinky toujours au top avec la vidéo de Mountain Peak, mon titre préféré de leur deuxième album.





mercredi 13 mars 2019

TRUCKKS – autophage (EP)




TRUCKKS – autophage (EP)
Grabuge Records
5/5

Voici la première sortie du label Grabuge records, un label monté par les gars de Lysistrata. Le jeune trio avait déjà impressionné son monde entre un EP et un album ébouriffants, les voilà maintenant avec une structure dont le but est de mettre en avant d’autres jeunes groupes qu’ils croisent sur la route.


Et le premier à être mis en avant est tRuckks, un groupe de Vesoul qu’il sera difficile de caler dans des cases. Théo, de Lysistrata, me disait que ce groupe leur avait mis une claque sur scène et, pour être honnête, Lystrata m’avait fait le même effet, alors autant dire que ça risque de faire des étincelles dans mes enceintes.


TRuckks dégage une puissance phénoménale, ça c’est la première chose, cela vient en partie de cette basse qui cartonne de la rythmique puissante et du chant sec comme un coup de trique. Chaine est hargneux et les phrases claquent dans les oreilles : « ma vie est une machine destinée à servir, ma vie est une machine, une petite pièce de l’usine... ». Ce chant est d’une puissance impressionnante et c’est clair que si le groupe garde la même énergie sur scène il doit être juste monstrueux. Franck, qui commence plus doucement monte en puissance et dégage un maximum d’énergie, les textes sont aussi bien mis en avant et on se laisse prendre dedans comme dans une histoire. Quelle folie dans ce chant !


Au passage il faut noter que le son est superbement fait, bravo au Black Box Studio. Avec Truckks j’ai l’impression d’entendre un mélange d’Unsane, de groupes noise avec une base punk derrière.


Matraque la mort est dans la même veine que les précédents, un déchaînement de puissance, le chant en français passe vraiment bien dessus car à la lourdeur de la musique on peut se raccrocher aux textes, c’est le cas d’autophage aussi, ce dernier laissant entrevoir, sur toute sa deuxième partie, un côté post-noise machin chose intéressant. D’ailleurs la clôture de l’album avec meurtre laisse aussi apercevoir un côté planant sur le début du morceau avant de lâcher la bête une dernière fois. C’est cette variation de calme et de fureur qui est bon, cette puissance contrôlée puis relâchée qui donne son charme au groupe.



Autophage est donc un EP qui dégage une énergie peu commune, j’adore cette puissance brute à peine contenue. TRuckks doit être juste monstrueux sur scène et cet EP de 6 titres, auxquels se rajoutent deux petits interludes, est juste une belle claque. Je vous en conseille vivement l’écoute, et même plus. Moi j’y retourne !


J. NeWSovski








mardi 12 mars 2019

Clip - Oz One & Alice Dixit

Petite rerpise sympa pour Oz One et Alice Dixit avec le titre Shallow, le tube du film A star Is Born

samedi 9 mars 2019

BIKINIS & ICECREAM – There ‘s no finish line (EP)




BIKINIS & ICECREAM – There ‘s no finish line (EP)
Autoproduction

Voici le nouvel EP de Bikinis & Icecream, un groupe que je suis depuis quelques années et dont j’apprécie l’évolution. D’un punkrock assez gentillet à la Blink 182 des débuts le groupe évolue vers un punkrock plus aérien et envolé à la Angels and Airwaves. Ok, vous me direz qu’entre Blink et Angels la frontière est ténue, qu’il y a des membres en commun… mais clairement ce dernier a su proposer un style assez personnel. Et c’est ce style qui a aussi marqué profondément les Nimois.
Alors certes les Bikinis n’explosent pas d’originalité mais leur style est maîtrisé et le groupe arrive à proposer une pop punk qui s’écoute facilement et arrive à nous porter grâce à de belles mélodies, des chœurs bien placés mais aussi des vagues de claviers par derrière qui amènent une ambiance intéressante. C’est le cas sur Secret Thoughts qui gagne en qualité passé le premier tiers.

Le groupe a su évoluer aussi dans sa façon de composer, chaque membre prenant vraiment par entière aux compositions et au final je trouve vraiment intéressants des morceaux comme Without you ou Things that matter.

Le titre final Ghost Song se veut un peu à part des autres, retouché, filtré il dénote dans un style très simple et direct qu’est le punkrock. L’effet sur la voix, style vocodeur me gêne un peu, trop de soupe à la radio utilise ce procédé, mais je me suis laissé tout de même baladé par le titre.

Je ne suis pas très fan de la pochette que je trouve en décalage, il y a certes un côté aérien, avec le ciel cartographié, par contre le mec en sac à dos qui l’observe ajoute trop une image teenager. Mais tout ceci n’est que question de goût…  Ainsi il y a des passages avec lesquels j’ai plus de mal sur I Try par exemple quand les voix montent ou parfois quand le groupe se perd dans trop de sonorités.

Dans la veine de The Experiment, le précédent EP, B&IC poursuit son petit bonhomme de chemin dans un style particulier qui ne conviendra pas à tout le monde certes, mais qui a son charme. Petit à petit le groupe s’installe et propose des choses de plus en plus intéressantes, vivement la suite donc !



J. NeWSovski