samedi 15 avril 2017

TAGADA JONES – La peste et le cholera



TAGADA JONES – La peste et le cholera
Enragés Production
9/10

Toujours sous le charme de Dissident, le précédent album je plonge dans La peste et le choléra et découvre un climat politique plus présent que jamais. Cet album est chargé. Chargé d’actualité, chargé d’émotions. Et Tagada Jones, que je trouvais parfois dans le passé quelque peu démagogue, se révèle vrai, touchant et fin.

Une partie des textes prend son inspiration dans les attentats de Paris, Vendredi 13 ou Je suis démocratie (2017), dont la première version a été écrite juste après Charlie Hebdo. Les textes sont puissants et forts mais derrière ça suit aussi sur un rythme effréné. Des textes aussi sur la Syrie avec La peste et le choléra un morceau punk aux rythmiques métalliques. C’est d’ailleurs entre ces deux mondes que se situe Tagada Jones, ses influences et ses références. Pour mieux le ressentir on notera les citations de Trust « impossible de vivre sans ton gilet pare-balle » sur la peste et le choléra ou de Bérurier Noir « plus jamais de 20% » sur mort aux cons.  D’ailleurs ce morceau vindicatif sur la politique et plus précisément les gars, anciens communistes, qui ont retourné leur veste et votent front national « le rouge vire au bleu marine et je dégueule leur doctrine ». La politique est un thème qui revient aussi sur Envers et contre tous, un bon texte, évidemment pertinent dans le contexte actuel. Quelques évolutions musicales avec des morceaux plus lourds aux mélodies étirées comme sur Guns ou ambiantes et aériennes comme Le point de non-retour qui clôture l’album.
Plus de 20 ans d’existence désormais pour Tagada Jones et ce 10ème album (si je compte bien) est peut-être déjà mon préféré. Les textes sont forts et bien écrits et puis derrière ça envoie sévère. Le style est rapidement identifiable en partie grâce au chant de Nico, hargneux à souhait.

J. NeWSovski
Titre préféré :                     Je suis démocratie



Clip - Darko

J'ai découvert les anglais de Darko il y a quelques semaines avec leur album Bonsai Mammoth, voici en images le titre Just A Short Line

vendredi 14 avril 2017

Clip - MARS RED SKY

 Un petit moment qu'on n'avait pas parlé de Mars Red Sky, voici donc le clip de Under The Hood.

jeudi 13 avril 2017

THE SOBERS – III (EP)



THE SOBERS – III (EP)
Pencil Records / Bad Mood Asso
4.5/5

The Sobers ça joue vite avec un débit de malade, un peu comme ce cher Philippe Poutou dans le débat des 11 qui prenait en vitesse à chaque réplique. Seulement 3 titres mais une énergie débordante notamment sur le premier morceau (Baldness Goddess) expédié en seulement 26 secondes telle une belle flèche envoyée pour piquer la curiosité.
Dead End et Darkest Times are yet to come plus posés envoient aussi sérieusement du bois mais de manière plus subtile. J’aime l’entrain, la dynamique mais également les mélodies.
De l’excellent punkrock teinté de garage Ce trio marseillais est mordant et dangereusement addictif.

J. NeWSovski




mercredi 12 avril 2017

Clip - KADAVAR

Les teutons stoners de Kadavar balancent le clip de Doomsday Machine

Musique + effet sépia = bienvenue dans les 70's

mardi 11 avril 2017

DANKO JONES – Wild Cat



DANKO JONES – Wild Cat
AFM Records / Bad Taste Records
8/10

Déjà le 9ème album pour le trio Canadien qui porte le nom de son leader. A chaque album c’est un peu la surprise de savoir s’il sera bon ou l’inverse comme ça a pu arriver.
Mais Danko Jones est un vrai cuisinier qui connaît la recette pour plaire à son public, un rock nerveux et terriblement groovy (My little RnR) avec un chant taquin qui fait office de cerise sur le gâteau. Les titres sont directs, offensifs, bien tenus par une super guitare. Danko fait le show et place des textes sur son registre préféré : les filles. Ce qui donne du Succes in Bed, She Likes It, Revolution (but then we make love), on l’aime bien quand il entre sur ce terrain tout comme il sait aussi se montrer plus sensible et, quelque part, empreint de romantisme comme sur You Are my woman ou Diamond Lady.
L’album part parfois dans toutes les directions que ce soit dans le punkrock énergique avec Diamond Lady, dans un style très rythmé au chant délirant sur Let’s start dancing ou dans un rock’n’roll 70’s comme sur Wild Cat.
On ne va pas cacher le fait que cet album est très accessible et conçu pour accrocher un maximum, ce qui sera sans nul doute d’une efficacité redoutable sur scène. Danko Jones, au-delà d’être un excellent chanteur et un guitariste hors pair est aussi un showman au charisme impressionnant et cet album aux riffs tranchants mais éculés respire déjà la scène. Il n’y a rien de novateur juste une maîtrise de son style. Certes ça semble facile sur certains titres, voire du gros rock en roue libre, mais c’est tout de même un sacré plaisir que de l’écouter et se laisser avoir.
J. NeWSovski
Titre préféré :                     I Gotta rock


lundi 10 avril 2017