Nouveau clip des Rennais avec Mort Aux Cons
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vendredi 12 mai 2017
samedi 15 avril 2017
TAGADA JONES – La peste et le cholera
TAGADA JONES – La
peste et le cholera
Enragés Production
9/10
Toujours
sous le charme de Dissident, le précédent album je plonge dans La peste et le choléra et
découvre un climat politique plus présent que jamais. Cet album est chargé.
Chargé d’actualité, chargé d’émotions. Et Tagada
Jones, que je trouvais parfois dans le passé quelque peu démagogue, se
révèle vrai, touchant et fin.
Une partie
des textes prend son inspiration dans les attentats de Paris, Vendredi 13 ou Je
suis démocratie (2017), dont la première version a été écrite juste
après Charlie Hebdo. Les textes sont puissants et forts mais derrière ça suit aussi
sur un rythme effréné. Des textes aussi sur la Syrie avec La
peste et le choléra un morceau punk aux rythmiques métalliques.
C’est d’ailleurs entre ces deux mondes que se situe Tagada Jones, ses
influences et ses références. Pour mieux le ressentir on notera les citations
de Trust « impossible de vivre
sans ton gilet pare-balle » sur la peste et le
choléra ou de Bérurier
Noir « plus jamais de 20% »
sur mort aux cons. D’ailleurs ce morceau vindicatif sur la
politique et plus précisément les gars, anciens communistes, qui ont retourné
leur veste et votent front national « le
rouge vire au bleu marine et je dégueule leur doctrine ». La politique
est un thème qui revient aussi sur Envers et contre
tous, un bon texte, évidemment pertinent dans le contexte
actuel. Quelques évolutions musicales avec des morceaux plus lourds aux
mélodies étirées comme sur Guns
ou ambiantes et aériennes comme Le point de
non-retour qui clôture l’album.
Plus de 20 ans d’existence désormais
pour Tagada Jones et ce 10ème album (si je compte
bien) est peut-être déjà mon préféré. Les textes sont
forts et bien écrits et puis derrière ça envoie sévère. Le style est rapidement
identifiable en partie grâce au chant de Nico, hargneux à souhait.
J. NeWSovski
Titre préféré : Je suis démocratie
dimanche 23 mars 2014
Nico de Tagada Jones A t'il Bon Goût ?
Présent depuis 20 ans sur la scène punk française, Tagada Jones revendique très ouvertement son coté indépendant et héritier de la scène alternative. Nico, chanteur, guitariste et à l’origine d’Enragés Productions participe à A-t-il Bon Goût ? Il fait dans l’épuré et sans trop de détails mais ça n’en reste pas moins intéressant.
Ton groupe culte ?
Ton groupe culte ?
samedi 15 mars 2014
Tagada Jones – Dissident
Tagada Jones – Dissident
Enragé prod / At(h)ome
7/10
Tagada Jones fête ses 20 ans cette année et compte bien les fêter.
Cet album, le 7ème, regroupe pas moins de 20 titres, des featurings
à la pelle et 2 reprises.
J’ai un peu délaissé le groupe
après le duo Manipulé et l’envers du décor que je
considère comme deux très bons albums dans un style punk hardcore original avec
l’arrivée de machines. Gus, le deuxième chanteur et également responsable des
samples, est parti à ce moment-là et j’ai trouvé le groupe bien moins original,
trop linéaire voire même un peu trop plat parfois.
Dissident, qui est sorti il y a un mois, envoie quelques
bombes, placées en début d’album De l’amour et du
sang, plutôt sympa avec un texte qui retrace une chronologie qui
s’écoute parfaitement. Les titres s’enchaînent
Instinct Sauvage, Le chaos
dans LE style Tagada avec un
punkrock vindicatif et nerveux qui s’appuie sur un mur de guitares, une voix
mise en avant et des textes. Évidemment les textes sont des éléments importants
dans le groupe, je crois l’avoir déjà dit dans la chronique du précédent album
que je les trouvais parfois un peu trop démagos, je réitère même si je vais
mesurer tout de même mes propos, les thèmes sont, sur certains titres, assez
simples je pense à Tout casser ou Tous unis. Ce dernier titre qui reprend un
thème universel que n’importe quel groupe de HxC a déjà repris et que Tagada a
déjà du certainement exploiter 3 ou 4 fois… Vendetta
semble plus sincère, le message d’un père qui protège son
enfant, par contre musicalement c’est plus que moyen…
Le groupe enchaîne les clins d’œil
soit dans les textes (instinct sauvage
pour Sepultura et son refuse/ resist), soit dans la musique (karim et Juliette pour les Bérus, d’ailleurs Loran y fait un feat).
D’autre part Superpunk
envoie un message à certains blogueurs ou auditeurs (je ne sais pas vraiment)
qui critiquent le groupe. Le morceau est bien fait et intéressant par contre je
ne suis pas sûr que les 13 logos posés sur le flyer de l’album viendront
claquer la bouche des détracteurs…
Les featurings sont de bons
morceaux, notamment celui avec Reuno
de Lofofora, celui avec Steph Burriez de Loudblast ansi
que celui avec Poun de Black Bomb A, je suis, par contre, nettement
moins fan de dernier rendez-vous avec le
gars de Tryo.
Je trouve aussi dommage la
pochette, Tagada nous avait habitués sur ses derniers opus à nous produire de
très jolis dessins soignés. Cette photo est certes efficace mais bon… elle ne vaut
pas le joli serpent qui est présent sur
le livret intérieur et au dos du digipack.
Idem je trouve moyen le logo sur la
pochette : producteur
100% indépendant. Alors je ne connais pas beaucoup de groupes dans
ce style là qui ne sont pas indés, et honnêtement ceux qui écoutent ce style le
savent déjà. Coller un tel sticker vient certainement du label, certes, mais ce
n’est pas l’idée la plus lumineuse qu’ils aient eue. Sa présence vient juste
apporter un peu de trouble.
Bref c’est un album qui reprend un peu du poil de la bête dans la
discographie des Rennais. Il y a de bons morceaux qui se révèleront encore
meilleurs sur scène, là où le groupe est vraiment le plus fort. 20 titres c’est
un peu long et l’album aurait gagné en efficacité sans certains morceaux.
Mon titre préféré: On ne chante pas on crie
samedi 22 octobre 2011
Tagada Jones – descente aux enfers
Tagada
Jones – descente aux enfers
Enragés
Productions
6.5/10
C'est
fou mais j'avais oublié les Tagada avant de tomber par hasard sur
cet album. Pourtant c'est probablement le premier groupe qui m'ait
fait apprécié le punk chanté en français grâce a leur album
Manipulé sorti il y a 10 ans maintenant. Le groupe
depuis s'est séparé de son deuxième chanteur, Gus, qui plaçait de
temps en temps sa voix très rauque, façon Beau Beau dans Avail
à leur grande période, et qui s'occupait de tout ce qui était
samples et machines. C'est un peu dommage qu'il soit parti car son
chant rendait bien sur la musique du groupe mais d'un autre coté
l'accumulation des effets sur les titres commençait aussi à me
saouler. Autre déception sur les derniers albums je sentais les
paroles glisser vers la démagogie avec des thèmes très faciles et
très prisés par la jeunesse. Je pense que les Tagada en ont bien
profité et ont réussi à rajeunir leur public, peut être en
perdant les vieux relous. Peut être que c'était voulu peut être
pas et peut être aussi que je me fais un gros film mais je les ai un
peu oublié à ce moment là.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Au
passage je découvre, un peu surpris que c'est Job qui occupe la
batterie (depuis quand?), on replace juste le personnage qui a tenu
les fûts dans Right 4 Life, Tromatized Youth, For The Real entre
autres et se retrouve donc dans le groupe rennais. Beau
rebondissement.
Pour
conclure, je reste encore sur ma faim avec cet album que je trouve
assez linéaire. Les paroles sont engagées certes mais je les trouve
encore trop démago. Quelques titres m'ont vraiment plu (« Alerte
alerte! » en tête) mais je préfère tout de même ce que
faisait le groupe il y a dix ans.
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