samedi 12 octobre 2013

One Burning Match – s/t





One Burning Match – s/t
Histrion records
9/10
Sans connaître le style ni le passé des membres du groupe je me suis jeté dans l’écoute de leur premier album. Et après une très belle petite introduction j’espérais profondément que le groupe n’enchaîne pas avec du punkrock mélodique en pouca-pouca trop léger pour assumer la mise en condition du premier sample. « One Burning Match », le premier vrai morceau, qui prend donc son nom au groupe et le redonne à l’album,  balance rapidement un hardcore violent mais non dénué de mélodies à la façon de Nine Eleven. On sent rapidement que les quatre membres du groupe aiment amener et poser une atmosphère. Bien évidemment je pense assez rapidement à d’autres groupes que ce soit Comeback Kid, parfois même Raised Fist et Kickback assez souvent… Bien entendu pour ces deux derniers le point commun que je retrouve est lorsqu’ils posent des morceaux plus lents, plus atmosphériques, plus métal. Mais les clermontois ont cette qualité de posséder une identité qui leur est propre avec cette alternance des chants, ces interludes en samples et cette ambiance assez sombre.
« Autumn will be black » et sa montée, son chant crié me rappelle vraiment le coté mélodique de Kickback, les voix se rapprochent et surtout j’entrevois un peu cet univers qu’on retrouvait dans l’excellent EP des Parisiens, les 150 passions meurtrières. « rain in blood » est violent à souhait et meramène dans l’univers des Tourangeaux de Nine Eleven, un groupe que je trouve très proche, de par leur technicité, l’ambiance qu’ils imposent et surtout leur registre.
Le son est très bon et lourd à souhait, c’est Laurent Saussol qui s’en est chargé, lui qui s’était déjà chargé d’un album de Radio Maquis par le passé. Je dis déjà car One Burning Match est composé de deux ex-membres du groupe cité précédemment, perso j’avais du en  entendre des morceaux mais je n’avais jamais accroché plus que ça. Au passage l’album a été mixé par Andrew Schneider qui a déjà bossé sur des Cave-In, Unsane, Converge. Et pour finir j’apprécie aussi la pochette sobre mais explicite compte tenu du contenu et du nom du groupe…

One Burning Match est donc une sacré découverte à qui je prédis un bel avenir, que ce soit en France mais aussi à l’international où ce genre de groupe est très apprécié chez nos voisins européens. Je vais aussi jeter régulièrement un œil sur leurs dates de concerts car j’imagine parfaitement la qualité que peuvent avoir leurs sets.

3 titres à découvrir: autumn will be black ; one burning match ; on a drip
 


mardi 8 octobre 2013

Patrick Foulhoux : Une histoire du rock à Clermont-Ferrand.




Patrick Foulhoux (interview) sort un nouveau livre intitulé Une histoire du rock à Clermont-Ferrand.

Le livre consiste en une galerie de portraits de figures locales ayant œuvré pendant ces cinquante dernières années. Les artistes, les groupes, les célébrités, mais aussi les gens de l'ombre, les organisateurs de concert, les animateurs radio, les journalistes télé, les disquaires, les labels, les patrons de bar, etc. 
Chacun raconte son histoire et ses anecdotes. 

Il lui manque un peu de blé histoire de boucler le projet, si quelqu'un a donc envie de l'aider un peu plusieurs solutions existent sur sa page Ulule.


http://fr.ulule.com/histoirerock-clermont/ 



samedi 5 octobre 2013

The helltons – Nowhere on the map




The helltons – Nowhere on the map
Never trust an asshole
7/10
Les Helltons viennent de Bordeaux et en sont à leur deuxième album après Panic Attacks sorti en 2010. On avait aussi pu les entendre il y a deux ans sur un split avec les écossais de Murderburgers. Nowhere On The Map est en fait sorti l’an passé mais il n’est jamais trop tard pour chroniquer un petit album français bien plaisant. Bon, certes les Bordelais ne sont pas le groupe le plus original que j’ai pu entendre et rappellent un grand nombre de groupes punkrock et pop punk de ces 35 dernières années, mais ils ont le mérite de le faire proprement avec le plein de sincérité. This ain’t therapy est une sorte d’hommage aux Ramones tant le son s’en rapproche. Socially retarded me fait quant à lui penser à un mélange des Teen Idols, MxPx et Uncommonmenfrommars, ces derniers semblant être une influence majeure des Bordelais parce que l’on ressent quelques touches dans pas mal de morceaux notamment sur le chant qui s’en inspire parfois un peu trop je trouve. J’aime bien aussi Why don’t you go home ? avec une bonne basse.
J’oserais dire que beaucoup de chansons sont cependant structurées de la même façon et que l’on anticipe dès la première écoute, dès lors l’effet de surprise n’est pas vraiment là. Ok on pourrait dire la même chose des Ramones…
C’est donc un bon un album plein de bonne humeur et de fun qu’ont sorti les Helltons l’an passé, aux fortes références Ramones et qui me rappelle aussi pas mal les Teen Idols. Il vaut bien le détour, surtout qu’il est à prix libre sur leur bandcamp !

3 titres à écouter: I’d rather die than take the buse ; this ain’t therapy ; she paid 5000 bucks for a cat


mardi 1 octobre 2013

Kollapse – s/t



Kollapse – s/t
Never trust an asshole
8/10
Merde ! C’est à l’heure où sort father, leur nouvel EP, que je chronique le premier album éponyme de Kollapse sorti il y a quelques mois…
 Attention les danois envoient du gros son et leur nom, peut être inspiré par le meilleur album de Breach rend un bel hommage à ces derniers. Classer Kollapse m’est un peu compliqué, le groupe oscille entre hardcore, crust, post-hardcore et autres excroissances sonores.
Ce n’est pas le style de groupe que j’écoute en boucle mais j’aime bien m’en prendre parfois plein les esgourdes et là je dois avouer que je suis servi. Le premier morceau, assez lourd n’est pas, selon mes critères, le plus intéressant de l’album, notamment parce qu’à l’arrivée du chant, ou plutôt des chants puisque deux des quatre membres du groupe se le partagent, c’est un peu la douche froide avec un phrasé hurlé, certes écorché mais pas très bien posé, un peu brouillon et amateur.
Le reste par contre est super intéressant avec des rythmiques travaillées et le chant bien mieux agencé. Des morceaux comme grief ou No Gods sont d’autant plus intéressants que les mélodies sont prenantes et les deux voix complémentaires. J’arrive même parfois à penser à du Year Of No Light sur la montée et l’ambiance sonore (Liberate) ou à du Unsane sur des morceaux plus basiques (misanthrope song) dont j’apprécie la  rythmique et le son de basse. Kollapse est vraiment surprenant et sa mutation permanente tout le long des 7 titres est une bonne chose.  Au final si on pouvait enlever le premier morceau ce serait vraiment un excellent EP.

3 titres à découvrir: liberate ; minamata, grief



samedi 21 septembre 2013

jeudi 19 septembre 2013

Nowadayz – the will is still for free




Nowadayz – the will is still for free
Never Trust An Asshole
7/10
Nowadayz est un groupe de Bordeaux qui signe avec cet album sa 3ème réalisation depuis 2002. C’est donc la nouvelle structure Never Trust An Asshole qui a l’honneur de sortir The Will Is Still For Free. C’est dans un digipack que le groupe a décidé de livrer l’opus et c’est Aina le chanteur et bassiste qui s’est collé à l’artwork,  perso je ne suis pas fan de ce style tout en montage / collage, ça a beau être réfléchi je trouve ça trop fouilli… Musicalement c’est du punkrock mélodique de tradition américaine et sans fioritures. Le trio joue vite et me fait penser énormément par moment aux Rochelais de Mel Team Plugs, musicalement  d’une part mais aussi au niveau de leurs textes ou de leurs samples politiques, humanistes me corrigeront-ils. Nowadayz est un groupe qui s’engage, qui a des choses à dire (less talk, more sankara), et me fait du coup parfois penser à Propagandhi notamment sur leurs morceaux plus bruts. J’aime aussi certains plans rythmiques assez intéressants notamment sur hit the referee.
Sans être l’album de l’année, Nowadayz signe un opus efficace mais  qui doit être encore meilleur joué sur scène. A défaut de faire preuve d’une originalité folle le groupe a des choses à dire et c’est un bon moyen de faire passer des idées.

l'album est à prix libre ici donc n'hésitez pas à vous faire une idée :

dimanche 15 septembre 2013

interview TUKATUKAS






Tukatukas vientde la Réunion, bercé  par les eaux douces de l’océan Indien.  Ses quatres membres jouent une musique créole dans la plus pure tradition des iles françaises…

Non ! Sérieusement Tukatukas vient bien de la Réunion mais joue  du punkrock mélodique qui se rapproche assez souvent du streetpunk et qui rappelle autant Oxymoron, Rancid que les Dead Kennedys. Tukatukas dégage une énergie intéressante et, maîtrise parfaitement son style. Je pourrais lui reprocher ses petites incartades reggae/roots pas toujours pertinentes et trop clichées à mon goût, mais au-delà de l’originalité de leur lieu de résidence, Tutakukas vaut vraiment qu’on lui prête une oreille. Petite interview – présentation du groupe :