Je ne parle jamais trop de The Casualties qui est pourtant un groupe extraordinaire, voici d'ailleurs Fucking Hate You.
mercredi 25 décembre 2019
lundi 23 décembre 2019
FOOLISH – S/t
FOOLISH – S/t
Tools Records / Beer
Records / Larsen Prod / Paranoia Records / Joe Cool Records
8.5/10
Voici déjà
le troisième album des Clermontois de Foolish et, sans vraiment
de réelle promo, le voici qui débarque dans l’anonymat d’Internet sur mon
ordinateur via les notifications bandcamp.
Je dois dire
que j’aime bien ce genre de surprise, Foolish est un groupe que j’apprécie,
et que j’aimerai bien voir en live.
Et tout
commence avec une intro de Jean-Pierre Mocky qui comme à son habitude s’énerve légèrement… derrière Foolish
assure avec Let’s do it aux sonorités
punk old school. Le titre est nerveux et les chœurs derrière font leur effet
façon Wank For Peace. La transition avec le morceau Foolish est ultra efficace, j’adore ce
titre, il déboule avec une énergie folle. D’ailleurs ce début d’album regorge
de bonnes idées comme Wish You Were
Beer et son solo de guitare sur le début et son passage
sympathique à la basse sur la fin. Les musiciens assurent le spectacle !
Pas vraiment
de temps mort, juste un morceau ska-punk permet d’apporter un peu de diversité
(New Excuse) avant que le rythme effréné ne
reprenne sa marche en avant. On notera aussi le morceau What will
Be Next accompagné par une chanteuse. Black
Coffee termine de belle manière cet album sur une touche plus
mélodique mais teinté d’une belle intensité.
Définitivement
Foolish est un groupe marquant de notre scène punkrock nationale et cet album
éponyme mérite vraiment qu’on s’attarde dessus tellement il regorge de bons morceaux,
de bonnes idées et d’une grosse énergie.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Foolish
samedi 21 décembre 2019
vendredi 20 décembre 2019
mercredi 18 décembre 2019
GIRL BAND - the Talkies
GIRL BAND
- the Talkies
Rough
Trade
9 sur 10
Découverts
il y a quelques années au cours d'un festival, les bruyants GIRL BAND m'avaient
fait forte impression avec un set tendu et sans concession. L'écoute de leur
premier album "Holding Hand with Jamie" m'avait
convaincu de suivre au plus près ces quatre jeunes Irlandais. Mais les troubles
mentaux du charismatique chanteur Dara Kiely
avaient mis la carrière du groupe entre parenthèses. La sortie du second album "The
Talkies" constitue donc une réelle surprise. Et force
est de constater que GIRL BAND
reste un des beaux fleurons du noise rock expérimental.
L'introduction
de l'album "Prolix" est inquiétante
et s'apparente à une crise d'angoisse avec une respiration accélérée en toile
de fond. Puis, le son de GIRL BAND
se met en place avec l'explosif "Going
Norway" : nombreuses couches sonores,
rythmiques sauvages et métronomiques, guitares tranchantes et hurlements du
chanteur. Peut-être l'un des morceaux les plus mélodiques pour un album qui ne
l'est pas vraiment. GIRL BAND préférant
jouer sur la répétition, la déstructuration et les sons dissonants. Les
Irlandais adoptent parfois des sonorités plus industrielles, voire technoïdes
sur "Shoulderblades" (quelle
batterie martiale !) et "Prefab
Castle". La musique de GIRL BAND
n'est pas de tout repos, y compris sur la ballade "Couch
Combover" sur laquelle Dara Kiely
finit par s'époumoner dans la deuxième partie du morceau. L'ambiance reste
oppressante sur des titres chaotiques et déjantés comme "Aibophobia", "Caveat" et "Amydala"
au chant éructé.
Peu conventionnelle, la musique de GIRL BAND
n'est pas à mettre entre toutes les oreilles mais ravira les allergiques aux
mélodies. Plus orageux que lumineux, ce deuxième album des Dublinois est une
réussite dont il faudra multiplier les écoutes pour en apprécier sa richesse.
Mr Caribou
Morceau préféré : Going Norway
mardi 17 décembre 2019
dimanche 15 décembre 2019
LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)
LOVE
COMPUTER – Coconut Cult (EP)
Voici le
deuxième EP des parisiens de Love Computer, groupe
né des cendres de Crossing The Rubicon.
Jimmy
(Jetsex, Interior
Queer, Maladroit, CTR…) à la basse, Alexandru (CTR) au chant et Arno à la batterie continuent à
balancer un punkrock / garage totalement atypique.
Ici pas de
guitare on préfère envoyer du gros son à la basse bien épaulée par une batterie
qui tabasse. Et puis pour donner du liant le chant d’Alexandru
vient se caler dessus à grand renfort d’effets. Le trio se révèle efficace sur The List
Maker, puis sur Dear
Lovers il faut s’habituer aux effets vocaux
déroutants mais force est de constater que Love Computer
bouscule son monde et en même temps les codes du genre et ça fait parfois du
bien. J’apprécie justement All
et le très énergique Coconut
Cult.
Au final,
ce court EP d’à peine 13 minutes mérite d’être écouté car Love Computer innove
et propose un punkrock insolite qui doit être encore plus efficace en live.
J. NeWSovski
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