Voici une vidéo de MUTE avec le titre resistance réalisée à partir d'images de leur tournée 2018 en Europe.
mardi 21 mai 2019
dimanche 19 mai 2019
IMMATURES – Autodestruction
IMMATURES – Autodestruction
PCT Musique
9/10
Pour couper
court à tout suspens j’ai vraiment été étonné et très agréablement surpris par
ce nouvel album d’Immatures. Il y a deux ans j’avais chroniqué Décoller les morceaux et quelques chansons sortaient
vraiment du lot, j’aime d’ailleurs les réécouter de temps en temps. J’avais
écrit qu’Immatures jouait du
punkrock assez lent mais force est de constater aujourd’hui que le groupe
s’inscrit davantage dans un rock français avec certes peut-être un fond de punk,
mais surtout une musique qui est un bon moyen de mettre en avant de très jolies
paroles. Car ici la question des textes en français ou anglais ne se pose même
pas car Tom, le chanteur, sait faire
sonner le français et je dois avouer aussi que j’adore le grain éraillé de sa
voix.
Une fois l’introduction
passée, l’album commence doucement avec Chute
Libre plutôt bon et le trop rapide Souvenirs qui aurait mérité d’être
peut-être davantage développé. Je suis par contre sous le charme de Vieux Frère,
un morceau intense par son texte, extrêmement mélancolique que la musique et la
voix arrivent à sublimer. Un grand morceau qui tournera longtemps dans mes
playlists. L’enchaînement avec Noël ne
reviendra pas est super intéressant, plus doux et posé, un
morceau pop qui s’écoute aussi avec beaucoup d’attention. J’aime beaucoup l’intervention
de Paul (Guerilla Poubelle), le contraste de sa voix et celle de Tom rend ce morceau superbe. Il y a
aussi Ultimes Confessions qui
commence tout doucement avec Apolline
Cornuet qui lit un texte, un titre atypique mais qui prend du volume sur sa
dernière partie, juste énorme à la Chaviré.
Les autres
titres sont aussi très bons, peut-être moins intenses mais contribuent à
explorer l’univers d’Immatures,
ainsi Nous n’iront Nulle Part
(avec Hugo Collain) me fait penser à
une version francisée de The Decline !.
Puis tout se termine sur un morceau de plus
de 8 minutes qui ne paraît jamais trop long.
Immatures signe avec Autodestruction
un album intense qui met en avant de superbes textes. Une belle surprise avec
quelques chansons coup de cœur.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Vieux Frère
samedi 18 mai 2019
Clip - DEAD KIWIS
Voici Cosmik Dementia Karate Karnage des Dead Kiwis. Tous ceux qui comme moi ont été élevés avec JCVD, Sly, Schwarzy et Bruce Lee vont être dans leur élément.
jeudi 16 mai 2019
PAMPLEMOUSSE - High Strung
PAMPLEMOUSSE - High
Strung
A Tant Rêver du Roi
8,5 sur 10
Ne pas se fier à son
patronyme juteux et à ses origines géographiques (l'Ile de la réunion, plus
connue pour des genres musicaux tels le maloya et le séga), PAMPLEMOUSSE fait dans le bruit et la
sauvagerie. Le trio avait déjà enfanté un premier album rageur il y a deux ans,
posant les bases de son noise-blues-punk-garage. Les Réunionnais remettent le
couvert avec dix titres enregistrés dans le mythique studio angevin Black Box.
A titre personnel, j'ai
découvert la furie du groupe et le charisme du frontman hurleur sur scène. On
retrouve avec plaisir cette énergie dès l'entame de l'album. La guitare
abrasive et la batterie martiale font mouche sur le morceau éponyme "High Strung".
La voix donne par moment une légère coloration bluesy rappelant le blues-punk légendaire
du JON SPENCER BLUES EXPLOSION.
Encore plus dissonant, "Dragon's
Breath" est jalonné de breaks
particulièrement efficaces (et tout ça, en moins de 2 minutes 30). Avec son
riff bien heavy "Losing
Control" montre le versant garage et
"guitar héro"
des volcaniques Réunionnais. Plus noise et tranchant, l'imparable "Porcelain" est le croisement parfait
entre the JESUS LIZARD et SLOY (pour le
chant). La première (légère) respiration arrive en milieu d'album avec "Space Out"
moins rentre-dedans et bruyant. Avec "Heebie
Jeebie" et sa basse bodybuildée, PAMPLEMOUSSE reprend son rythme
infernal avant de décélérer en fin de morceau et de faire la part belle aux
larsens. Parfois, la mélodie surgit comme sur "Top
of the Bill" dont le jeu de guitare plus harmonieux
surprend. Parfaitement soutenue par un batteur infatigable et une basse qui
fait parfois office de guitare ("Ventoline"),
la musique de PAMPLEMOUSSE demeure
tendue et nerveuse de bout en bout. "High Strung" se
conclut par un puissant et concis instrumental "Hot
Fudge Monday".
Avec cette grosse 1/2 heure truffée de petites bombes
noise punk, PAMPLEMOUSSE livre un deuxième album intense. Une réussite !
Mr Caribou
Morceau préféré : Porcelain
mercredi 15 mai 2019
lundi 13 mai 2019
FLECHE – Do not return Fire
FLECHE – Do not
return Fire
Krod Records
8/10
Quatuor
parisien, Flèche vient tout juste de
sortir son second album chez Krod Rds.
Je dois avouer que j’étais passé à côté des précédentes productions du
groupe : un EP en 2013 suivi d’un album en 2016. Mais cela me permet d’en
déduire tout de même que le groupe prend son temps pour écrire et composer des
morceaux et c’est tout aussi bien que de se précipiter.
J’aime bien
l’artwork, il est assez simple et épuré mais assez marqué pour bien se rappeler
l’album. Le groupe revendique des influences assez diverses qui vont d’Alice in Chains à The Get Up Kids et c’est vrai que sur l’ensemble
il y a une atmosphère 90’s qui plane sur Do Not return fire notamment
sur Gold and black avec un penchant powerpop prononcé,
perso je ne pense pas à AiC mais d’autres groupes plus accessibles. Le versant
émo façon Get Up Kids se révèle
davantage avec le très bon Better Or Worse,
qui me rappelle aussi The Promise Ring. Les riffs sont bien sentis notamment le refrain mélodique à
souhait, j’aime bien le chant aussi. Et dans le style j’affectionne bien Wait, Sit, Listen
qui pourrait éventuellement souligner un trait de Jimmy Eat World, J'aime le côté un peu aérien de ce morceau et ses petits riffs de guitare. C’est en tout cas très bien
fait, j’oserai même dire que parfois c’est un peu trop propre…
Long before met l’accent aussi sur les
mélodies étirées et la douceur rappelant par-là les ballades comme on les
faisait à Seattle. Autre titre intéressant Weather Boxes
balance un refrain accrocheur très 90.
Mais sur cette
palette très large, Flèche arrive
parfois à me perdre (Pretend / Forget)
de par ses sonorités 80’s, un tel titre pourrait faire penser à Faith No More mais n’est pas Faith No More qui veut, ceci dit ça n’enlève
rien au talent de composition des quatre parisiens.
Do Not Return Fire est au final un
bon album qui explore un univers assez large et marqué par de nombreuses références
variées. C’est bien fait et très plaisant à écouter.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Wait, sit,
listen
dimanche 12 mai 2019
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