Lifeblood des anglais de Darko sorti l'an passé sur le très bon Bonsai Mammoth.
dimanche 15 avril 2018
samedi 14 avril 2018
vendredi 13 avril 2018
FALL FLAVORED – 180
FALL FLAVORED – 180
Autoproduction
8/10
On pousse un peu les murs
pour présenter un groupe à mi-chemin entre punkrock et rock au sens large. Fall Flavored vient du
nord, de Lille précisément, formé en 2014, le line-up a pas mal évolué l’année
dernière pour aboutir à ce premier album.
Il y a quelque chose de
particulier chez ce groupe qui arrive à proposer une grande variété dans sa
musique au point de me laisser penser qu’il pourrait être un de ces groupes qui
pourraient intéresser et diriger les jeunes vers le rock et le punkrock.
A la vue de leur website
le groupe semble très investi dans sa musique et il sort cet album, sobrement
intitulé 180 sans label mais bien visible sur toutes les plateformes.
Joli jeu de mot pour
commencer avec Epic & Colegram, le
chant de Yasmine est plaisant, un
peu éraillé, le refrain mélodique accroche bien, rythmiquement on ne s’emballe
pas, on pose les choses et globalement voilà un bon titre introductif. J’aime
aussi pas mal Mountain Of Rage
qui me rappelle évidemment Burning Lady,
le chant féminin étant pour beaucoup, mais dans la structure de la chanson
c’est aussi ça.
Puis il y a des titres dans des registres différents, Character in a role play, rock au sens large, phrasé
rapide tout comme sur Runaway
au débit très saccadé. Sleep ferait presque penser sur ses couplets
à du Gossip… Puis des choses plus
classiques se remettent en place avec Stuck in life
et Courtesy of Boris, des titres plus
linéaires mais non dénués d’intérêt. Pour terminer les Lillois proposent un titre plus cool et mélodique : Jump.
Fall Flavored est un groupe un découvrir, le chant est
bien maîtrisé et la diversité de ses morceaux est intéressante. C’est un groupe
qui, s’il persévère et ne se prend pas trop au sérieux, devrait faire un joli petit bout de chemin.
J. NeWSovski
jeudi 12 avril 2018
mercredi 11 avril 2018
Clip - Strung Out
Un nouvel album ne devrait pas tarder à débarquer, en attendant voici le morceau Town Of Corazon
mardi 10 avril 2018
JEAN JEAN - Froidepierre
JEAN JEAN - Froidepierre
Head Records / Black Basset Records
8 sur 10
Drôle de nom
de groupe que ces JEAN JEAN, un poil
franchouillard et intrigant. Ce patronyme a au moins le mérite
d'attirer l'attention de l'auditeur et du fan de musique toujours avide de
nouveaux sons glanés sur le net.
JEAN JEAN était un duo français qui officiait
dans la catégorie math-rock / post-rock tonique et nerveux à la TOTORRO. Symmetry, le précédent album s'inscrivait en tout cas dans
cette veine. Froidepierre,
inspiré du lieu d'enregistrement dans les Alpes, marque le retour à la formule
du trio pour les Parisiens.
Cette dernière livraison constitue surtout une
rupture dans la musique du groupe qui s'écarte un peu du math-rock pour évoluer
dans des contrées plus atmosphériques. L'arrivée de Grégory Hoepffner au clavier n'est pas étrangère à cette mutation
et à cette touche plus électronique. Les codes du math rock (jeu de batterie
technique, changements de rythme...) ne se sont pas
envolés subitement pour autant comme le prouve l'excellent titre
d'ouverture "Konichiwa". Mais les
nappes de synthé donnent une coloration plus ambient et planante.
"Aozora", le 2ème morceau, est puissant, complexe mais au final addictif. Après une intro vaguement reggae, "Tensor field" est un morceau froid qui mêle subtilement les lentes montées estampillées post-rock aux rythmes plus robotiques de l'électro.
"Aozora", le 2ème morceau, est puissant, complexe mais au final addictif. Après une intro vaguement reggae, "Tensor field" est un morceau froid qui mêle subtilement les lentes montées estampillées post-rock aux rythmes plus robotiques de l'électro.
Plus noisy,
rythmé et concis, "Celjabinsk"
montre tout le savoir-faire du groupe en moins de 3 minutes. Les guitares
cristallines sont ensuite de retour sur l'onirique et entêtant "Anada". Passionnant de bout en bout
(on ne voit pas passer les 33 minutes de l'album), le sombre "Froidepierre" se termine par un
"Event horizon",
doux puis spatial (on est proche de la musique de film SF).
JEAN JEAN montre à quel point musique
instrumentale n'est pas synonyme d'ennui, bien au contraire.
Mr Caribou
Morceau préféré
:
Anada
lundi 9 avril 2018
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