mardi 27 mars 2018

GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)




GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
Bird Attack Records
4/5

On reproche souvent aux groupes de tourner en rond, de tous se ressembler. Les innovations étant rares. A ce titre, Gods Of Mount Olympus est assez surprenant et mérite qu’on s’intéresse et parle de lui.

Avant de dévoiler l’intérêt premier de cet EP, il est intéressant de dire que ce projet est au début un duo formé de Brian Wahlstrom et de Paul Rucker. Le premier cité a joué dans un éphémère projet de Joey Cape intitulé Scorpios. Quant à Rucker il est le batteur des Street Dogs.
Matt Riddle le bassiste de feu No Use For A Name est venu se joindre par la suite au duo ainsi que Steve Morris à la guitare. Ça fait, sur le papier, un groupe sympa sachant qu’en plus et j’ai volontairement oublié de le préciser que Brian est pianiste.

Alors dès les premiers accords de Blue Screen Light, derrière une guitare incisive, les notes de piano ont de quoi surprendre, le chant me rappelle un peu No Use for A Name, surtout la voix en fait. Ce curieux et inattendu mélange est aussi surprenant qu’intéressant, l’arrivée de Joey Cape sur ce premier titre, en tant qu’invité, est aussi un super moment. Brian et Joey sont restés proches.
Le deuxième morceau Cops On Saint Andrews est aussi super fun avec une rythmique très jazz et des mélodies pop punk. Original. De très belles mélodies sur Admission avec l’arrivée d’un violon. Si on récapitule on est tout de même sur un groupe étiqueté punk avec un chanteur qui joue du piano et un violon derrière et au final ça matche parfaitement. Alors oui on n’est pas dans du bourrinage de base « direct dans la face » mais plus sur du pop punk riche en mélodies et émotions mais le résultat est vraiment très bon.

Gods Of Mount Olympus, durant les 19 minutes de son premier EP parvient à insuffler un vent de fraîcheur et d’originalité dans ce mouvement qui ne demande que ça. A écouter et à découvrir.

J. NeWSovski





lundi 26 mars 2018

Clip - DK Dance

J'avais parlé de DK Dance il y a quelques mois les voici de retour avec ce clip de Laura Palmer's theme


samedi 24 mars 2018

Playlist du printemps

Ah ! Voici les fleurs qui sortent, les bourgeons qui éclosent, le chant des oiseaux qui égayent les verres de rosé dégustés sur la terrasse.

En fait non il fait froid, il pleut toujours mais bon c'est tout de même l'occasion aussi de se mettre un peu de bon son dans les oreilles avec une sélection issue des derniers coups de cœur de ce début d'année.








vendredi 23 mars 2018

Clip - TALK SHOW HOST

Talk Show Host, la très bonne surprise canadienne revient avec le clip I Hate Men 


jeudi 22 mars 2018

Clip - No Fun At All

Nos amis Suédois de No Fun At All sortent un nouvel album cette année. Voici le clip de Spirit.


mercredi 21 mars 2018

DANI LLAMAS – Dead Labor




DANI LLAMAS – Dead Labor
Kicking Records / GPS Prod / Blackout Prod
9/10

Cela fait près de 9 ans que Dani Llamas s’est lancé dans une carrière solo en parallèle des GAS Drummers dont il est le guitariste et chanteur. Il s’agit ici de son troisième album dont le titre vient d’une citation de Karl Marx, ce qui laisse peu de doutes sur les préférences politiques de notre ami espagnol.

Je découvre le projet de Dani avec cet album, n’ayant pas pour référence les productions précédentes mais je trouve sa folk jolie, douce et mélancolique, elle s’éloigne parfois pour sonner plus américaine, ce que l’on appelle Americana à la manière un peu de Greg Graffin sur certains titres.

Never Panic, The Wild and The Brave et Atlas me font penser aux morceaux de Billy The Kill sur son deuxième album, musicalement les deux artistes sont assez proches avec une même sensibilité. Quant à Bonfire il a de vagues airs de David Bowie. Les neuf morceaux qui composent Dead Labor sont tous vraiment très bons, variés et je ne saurais trouver de défaut à cet album si ce n’est un titre au-dessus des autres peut-être.

Au final c’est un album touchant, sensible qui ravira tous ceux qui aiment découvrir les projets solos de pointures de la scène punkrock. Rares sont ces albums qui ne tiennent pas la route, ce sont au contraire souvent de superbes moments de douceur et de mélodies, Dead Labor de Dani Llamas ne déroge pas à la règle.


"Capital is dead labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the more, the more labor it sucks." - Karl Marx



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Come In Harms Way