dimanche 28 janvier 2018

Interview - Guerilla Poubelle

La nausée, le quatrième album de Guerilla Poubelle, est sorti il y a un peu plus d'un mois. Un album direct et revendicatif. Petite interview bien riche avec Till, chanteur et guitariste.



samedi 27 janvier 2018

vendredi 26 janvier 2018

Clip - The Rocket

The Rocket est un groupe belge de pop punk qui me fait pas mal pense à Ozma et The anniversary. Voici Chain Reaction issu de leur prochain album.

jeudi 25 janvier 2018

DAVEY DYNAMITE – Holy Shit



DAVEY DYNAMITE – Holy Shit
DyingScene Records / Don't panic records
9/10

Dying Scene, le webzine référence de la scène punk, mine d’infos et vecteur des tendances actuelles est aussi un label depuis quelques années déjà sous le nom de Dying Scene Records. Ils sortent peu d’albums mais avec une constance de qualité en accord avec leur vision du punkrock. Je m’y retrouve dans leur ligne et c’est ainsi que la sortie de ce nouvel album de Davey Dynamite, artiste de Chicago, méritait toute l’attention qu’on lui devait.


Je découvre Davey Dynamite qui a déjà fait 4 albums et deux splits auparavant. Un artiste qui jouait en solo avec sa guitare et qui est passé en configuration groupe et distorsion.


Holy Shit annonce la couleur avec un morceau calme mais d’où se dégage une certaine tension, le ton est irrévérencieux et quelle énergie quand il monte dans les tours ! Sur la forme il me rappelle Saving The World de Diesel Boy sur l’album Cock Rock

Rock’n’roll sent l’urgence et part rapidement à plein gaz, ce morceau est aussi plein d’énergie et reste ancré en tête notamment son refrain rageur Let’s make this fucking matter. 380 Times est du même acabit, brutal avec un chant totalement libéré. Davey est un sacré chanteur qui module bien sa voix et qui sait faire passer autant sa rage que sa mélancolie ainsi j’adore Transitions, super bien chanté et dont le texte est vraiment sympa. Sur ce point je regrette de ne pas être plus doué en anglais pour bien percevoir toutes les subtilités de ses textes mais résonnent encore les premières strophes qui retentiront pour tous ceux qui connaissent le titre  :

I got acne, my hair is thinning, at the same time
and I’m slowly, learning, that I don’t mind
cuz my body don’t know, whether to stay young or grow old

and at least that means we got something in common

La comparaison souvent faîte avec Against Me! n’est pas usurpée car on retrouve le même genre de construction des morceaux, le groove et encore une fois cette énergie communicative. Après seulement quelques écoutes les riffs sont ancrés en tête et on a q'une envie c'est de l'écouter en boucle.

Holy Shit est un très bon album d’un artiste trop méconnu par chez nous. Je conseille vivement son écoute notamment aux fans d’Against Me et de Hot Water Music qui retrouveront chez Davey Dynamite la créativité et le grain de ces derniers.



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Transitions







mercredi 24 janvier 2018

Clip - The Amsterdam Red-Light District

Je n'avais jamais entendu parler des Lyonnais The Amsterdam Red-Light District aant de tomber sur ce clip. Comme une impression de Sna-Fu, Refused.. A suivre !

lundi 22 janvier 2018

NIGHTWATCHERS – Who’s to blame



NIGHTWATCHERS – Who’s to blame
4/5

Les toulousains ont sorti l’an passé cette cassette de 6 titres, elle est aussi disponible en numérique sur leur bandcamp à prix libre.
Les Nightwatchers ont leur style rapidement reconnaissable : punk et terriblement rock’n’roll. Toujours aussi plaisant à écouter. L’écoute de ces morceaux renvoie directement à des souvenirs de concerts où le groupe est aussi très intéressant à voir jouer. Captivants dans leurs uniformes noirs.
Sans se pencher sur les paroles on pourrait passer à côté du fond, et des propos du groupe toulousain. En effet celui-ci base ses textes sur la police mais du côté flic avec un sens de la mesure qui leur est propre. On ne parle pas la police des polars mais celle d’en bas qu’on aime à dénoncer. Qu’on soit pour ou contre le point de vue est intéressant à prendre en compte. Je citerai donc quelques répliques bien senties comme ce foutage de gueule : One letter at a time / I type with only one finger
I take my time… / Wait, where's that letter ? / How do you spell it / Wait, I guess I mispelled it / Erase, repeat 
sur Deposition

Au-delà des saillies verbales The Nightwatchers on retrouve de très bons titres, notamment Guilt is subjective qui sent bon le Clash avec ses chœurs et sa batterie lascive. Et force est de constater que Deposition est du même acabit. Un style vieux de 40 ans peut toujours autant matcher. En tout cas les Toulousains maîtrisent parfaitement le style et ça colle parfaitement.

Quelques envolées musicales sur You have the right to remain silent et son chant plus aérien et new wave puis sur Empathy & me aussi dans la vague post punk qui a suivi 77. Un morceau atypique mais non dénué de charme que j’aime écouter et réécouter.


Nightwatchers confirme donc son premier EP Good Kids Obey. Les 16 minutes de ce who’s to blame passent à une vitesse terrifiante et nous font passer un excellent moment. 


J. NeWSovski