mardi 26 décembre 2017

STING COLLINS –No one cares (EP)




STING COLLINS – No one cares (EP)
5/5

Sting Collins c’est quoi ce nom ? On hésite entre Sting et Phil Collins ? Entre Message in a bottle et In the air tonight ? En fait pas vraiment, Sting Collins c’est plutôt un coureur de 100m bodybuildé qui explose au départ comme à l’arrivée et qui gueule tout au long de sa course.

Oui Sting Collins ça bourrine à fond du début à la fin. Du bon punkrock pleine balle qui me rappelle Stupid Karate et CID pour cette propension à être direct et détaché. Le son est plutôt pas mal même si la basse prend souvent le dessus. Et j’aime quand ça balance dans l’urgence aux frontières de l’oldschool et du hardcore.

Sting Collins ne se prend pas au sérieux, Can you dab ? en est un bon exemple et on ressent l’envie et le plaisir qu’ont ses membres à jouer ensemble. Petite référence à son nom dans l’étonnante Aids in the water : Tell me which one’s your favorite: is it Genesis or The Police ? qui me permet de confirmer ce que je supposais au début de la chronique.

 Ça joue vite et j’aime bien cet esprit, j’ai l’impression de voir les gars répéter dans le garage familial, plein de sueur évitant les cannettes posées au sol.
On notera au passage que les gars viennent de groupes comme Foolish, Like Wires, Sofy Major Breakin Strain.


L’ensemble est ultra efficace, j’accroche pas vraiment à la pochette mais tout est histoire de goût… En tout cas il faudra être super attentif aux futurs concerts du groupes et ses prochaines productions.

J. NeWSovski





lundi 25 décembre 2017

Le Bilan 2017 de Mr Caribou




Fidèle et émérite chroniqueur des Rêveries depuis plusieurs années, Mr Caribou spécialiste de l’indie rock, du psyché mais aussi grand amateur de cinéma et de séries fait son traditionnel bilan de fin d’année.


Albums 2017 :

dimanche 24 décembre 2017

samedi 23 décembre 2017

vendredi 22 décembre 2017

TARDIS – Machines are talking behind your back



TARDIS – Machines are talking behind your back
Tardis
8.5/10

Tardis est l’acronyme de Time And Relative Dimensions In Space, la machine à voyager dans le temps et l’espace de la mythique série Dr Who. Mais c’est aussi le groupe parallèle de Ben de Sliver. Un projet devenu groupe à part entière avec désormais l’arrivée de membres de Brainwashed et Victis à ses côtés.


Le sympathique artwork nous replonge dans une époque bénie faîte de cassettes VHS, de films enregistrés, de pochettes maisons découpées dans le télépoche, de magnétoscopes et de jouets robots. Derrière cette façade revival se cache un message celui de 1984, Big Brother, des protections individuelles entre autre.


Au début de l’année Tardis a sorti une démo sur laquelle on retrouve 4 morceaux. Et c’est avec plaisir que je retrouve Fortress Europe, Speak and sell, Hannibal Sherlock et Banksy lives en versions abouties.


Tardis est un beau groupe dans le sens où ses mélodies sont touchantes et il se dégage de cet album une atmosphère apaisante malgré les sujets parfois graves (Fortress Europe et les migrants).  Ici la musique est emballante et riche, pleine de sons et d’effets, un indie rock teinté de racines punk (Hannibal Sherlock) qui sait jouer la douceur et la mélancolie (Superheroes ou Machines are talking behind our back). Mais Tardis peut aussi monter en régime comme sur Black River Song, énergique à souhait, ou Zombie Inc, plus intense dont les chœurs de Julie auraient tendance à me rappeler ceux de Babet de Dyonisos mais ça c’est pour la référence mal ajustée.


Et j’aime aussi les clins d’œil à notre enfance avec ces samples de la dictée magique (speak and sell) sur laquelle ma génération a dû passer quelques dizaines d’heures à chercher les mots mystères.


Ceux qui apprécient Sliver retrouveront donc avec plaisir la voix de Ben dans Tardis, les amateurs d’indie rock seront aussi comblés de trouver en Tardis, un groupe intègre, intelligent et plein de références.



Au passage je n’ai pas réussi à trouver ce maudit code qui orne le disque (voir en bas de l'article). Fan de cryptographie à vous de jouer…

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Fortress Europe













mercredi 20 décembre 2017

ANCHOR DROPS – S/t



ANCHOR DROPS – S/t
8/10

Groupe de Toulon, Anchor Drops est difficile à classer. Pourquoi le faire alors ? Juste pour essayer de situer le groupe qui revendique des influences aussi diverses que Refused, The Hives, The Bronx ou Sick Of It All. Des noms qui, à mon sens, ne reflètent pas la musique d’Anchor Drops. Je ressens plutôt un mélange de choses brutes mais aussi de rondeurs et de son 90’s. L’écoute de ce premier album me rappelle donc plus Unsane et Tantrum qui auraient croisé la route de Fights & Fires et Benghazi Truckers.

Il y a une belle basse et une guitare joueuse comme sur Paralyse paradise, chanson mi punk mi noise scindé en plusieurs parties. L’ensemble groove plutôt bien comme sur l'excellent I’m not part of this race. Le son est puissant avec une caisse claire qui claque sec (Crash Test). Ça groove et ça gueule aussi sur Clones mais Anchor Drops sait laisser des temps calmes, de la récupération avant l’explosion. D’ailleurs sur l’ensemble de l’album les morceaux sont assez longs et permettent ainsi d’explorer plein de choses.

Un bon premier album pour un groupe qui commence à faire parler de lui notamment lors de ses premières parties des Burning Heads qui devaient être bien musclées.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    I’m not part of this race