jeudi 21 septembre 2017

HATEFUL MONDAY – Unfrightened



HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod / Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10

Bientôt 20 ans d’existence pour Hateful Monday, ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.

Et force est de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far as I can Remember est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.

Les titres suivants sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du coup en efficience tout comme Initials, rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes. Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres accrocheurs plein de sing along (Monuments to Mediocrity ou 9Pm), et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce titre Heart & pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.

Hateful Monday fait ce qu’il a toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         As far as I can remember



mercredi 20 septembre 2017

Clip - Corridor

Pour illustrer la belle chronique de Mr Caribou hier, voici le clip de Du Moyen Age à l'Age Moyen

mardi 19 septembre 2017

lundi 18 septembre 2017

CORRIDOR - Supermercado



CORRIDOR - Supermercado
Requiem for a twister
8 sur 10

Originaire du Québec, le jeune quatuor CORRIDOR signe un retour marquant avec un 2ème album mélangeant à merveille mélodies et rythmes dissonants. CORRIDOR distille une pop psyché qui fait la part belle aux guitares fuzz, les voix doublées et une ligne de basse minimaliste.

Contrairement à la majorité des nombreux groupes canadiens, CORRIDOR a opté pour le chant en français, à l'instar il y a quelques années de MALAJUBE. Les textes sont parfois énigmatiques comme l'excellent "Du Moyen Age à l'âge moyen".

Supermercado commence en douceur, sur la pointe des pieds avec le planant "Ce n'est rien" dont le son de guitares rappelle d'autres Canadiens, les anglophones WOMEN. Les choses sérieuses démarrent avec le 2ème titre "Coup d'épée", guilleret, court, pop et efficace. Plus long en bouche et psychédélique, "Le grand écart" montre la capacité des Québecois à étirer parfois leurs morceaux, en intégrant des passages qui pourraient laisser penser que le groupe improvise. La ligne pop reprend ses droits avec "Mal aux mains" et son chant mystérieux, presque inaudible. "Du Moyen Age à l'âge moyen" prend une tournure plus noisy, les guitares y sont plus tranchantes et le pont de milieu de morceau parfaitement réussi. "Data Fontaine" est une autre merveille lo fi qui met en avant notamment une rythmique solide et une batterie métronomique. La musique de CORRIDOR penche aussi parfois du côté du garage et de la surf music comme sur le long morceau "Un long canal".

Les Québecois varient parfaitement les ambiances et les styles, les deux derniers titres de Supermercado en attestent : "Demain déjà", tendu et déstructuré laisse la place au délicat et lumineux "L'histoire populaire de Jonathan Cadeau".

Avec cette deuxième production, CORRIDOR signe un album fin, direct et inspiré, dont le chant en français se fond parfaitement au rock bien ancré dans la culture anglo-saxonne. A noter que les Montréalais seront de passage dans l'hexagone à partir de la mi-septembre pour une dizaine de dates.

Une chronique de Mr Caribou


Meilleur titre :                    de l'âge moyen au Moyen âge




dimanche 17 septembre 2017

samedi 16 septembre 2017

SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken



SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken
Folk n’Punk Brigade
9/10

Etonnante surprise que l’écoute de Sons Of O’Flaherty, groupe originaire de Rennes et de ses alentours. Monté il y a plus de sept ans, en duo alors, le groupe s’est peu à peu étoffé avec l’arrivée d’un bassiste, d’un batteur et d’un sonneur. Une évolution qui n’est pas sans rappeler le Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow.

J’aime beaucoup la pochette, joliment illustrée avec une très belle photographie que j’aurais bien aimé pouvoir utiliser pour les playlists du blog.

The Road not taken commence de façon déroutante par un morceau très mélodique (dead and gone), notamment son introduction, qui emmène dans une voie qui n’est pas forcement celle de l’album, comme si finalement ce morceau illustrait la pochette… Tellement déroutant que je le zappe désormais à chaque écoute.

Pourtant les influences de Sons Of O’Flaherty sont clairement celtiques et le groupe ne se cache pas derrière ses références que sont The Dropkick Murphys et Flogging Molly, au contraire même, et il serait trop facile de leur taper sur les doigts pour les trouver trop proches.
C’est peut-être même histoire de rendre un bel hommage que les Rennais se permettent de reprendre un des titres phares du groupe de boston avec Fields of Athenry.
Mais c’est quelque part entre ces deux références que se situe le groupe Rennais et lorsqu’il s’agit de ses propres compos on prend quelques belles claques, notamment Red Wine Teeth, un très grand morceau, dans mon top de l’année, The Lucky Ones ou Saint Or Sinner qui voit Matty de Roughneck Riot venir en featuring.

D’ailleurs Sophie de Burning Lady vient, elle aussi, prêter sa belle voix sur The Better Claim tout comme Kevin de The Decline ! sur The Townspeople. Il serait d’ailleurs génial de voir les deux groupes jouer ensemble.
J’aime beaucoup la voix de Tibo qui amène suffisamment de mélodies mais aussi de rugosité pour coller à la musique. J’aime l’énergie, la ferveur, le côté fédérateur et festif de cet album.

Enregistré au Chipolata Framboise Studio par Fab, dont la discographie en tant que producteur commence à avoir belle allure, le son est juste comme il faut, tout est bien équilibré et il est clair que ce dernier a progressé dans son rôle et que ses productions sont désormais de très bonne qualité.

C’est donc une très belle découverte, The Road Not Taken est un excellent album qui se bonifie à chaque écoute. On aurait pu lui reprocher son côté trop Dropkick Murphys, mais, même si Sons Of O’Flaherty en est très proche, il a sa personnalité propre, plus douce, moins rugueuse qui lui permet de se distinguer. Et quelle chance d’avoir un si bon groupe dans nos contrées !

Au passage il est à prix libre sur bandcamp…

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Red Wine Teeth






vendredi 15 septembre 2017

Clip - Anti-Flag

Anti-Flag est de retour avec un nouvel album, la bonne occasion pour les voir en vidéo.