mardi 25 octobre 2016

OSCAR NIP – Cache cache



OSCAR NIP – Cache cache
Hyenas records
6.5/10

Première fois qu’il m’est donné d’écouter Oscar Nip et pourtant le groupe existe depuis… 25 ans ! Avec ce septième album le trio parisien devrait avoir pignon sur rue depuis longtemps mais pourtant son aura reste encore assez confidentielle, heureusement la participation de Fred Alera aka Billy The Kill sur les chœurs et en soutien sur scène m’a permis de les découvrir.

Cache cache c’est 14 titres de rock au sens large du terme avec de bons riffs de guitares et un chant en français. Oscar Nip mélange pas mal d’influences mais garde une base rock à laquelle vient s’ajouter une bonne dose groove, parfois aussi un peu de punk et des apports électro.

Je trouve les parisiens efficaces sur Je Lâche, planants sur Un ogre, prenants et captivants sur Je ne dors pas. Les textes sont bien écrits mais j’ai tout de même un peu de soucis avec le chant en français. Le problème certainement aux sonorités notamment sur les morceaux qui balancent le plus.

De la même manière je trouve la deuxième partie de l’album bien plus intéressante, plus introvertie et plus simple, s’offrant même le luxe d’une reprise très punk d’Over The Rainbow, un peu à la manière de celle de Snuff il y a quelques années. La simplicité est souvent synonyme d’efficacité et le rajout de sonorités plus ou moins artificielles n’apportent, selon moi, pas grand-chose (que fait la police).

Oscar Nip et ce Cache-cache plaira certainement aux amateurs de rock assez classique qui ont été bercés par Noir Désir, Virago et autres Mush.

Morceau préféré :           Je ne dors pas



Clip - POESIE ZERO

Les irrévérencieux Poésie Zéro viennent de balancer un clip à leur image. 

dimanche 23 octobre 2016

GUS VENDETTA – Avant l’aube



GUS VENDETTA – Avant l’aube
8/10

Gus Vendetta, à ne pas confondre avec Demon Vendetta, est un groupe de Montaigu dans ma belle et chère Vendée natale. Composé de 5 membres le groupe joue un style qui chevauche le screamo et le post-hardcore avec des riffs sentant parfois fort le métal.

Un peu éloigné de mon registre habituel je me suis tout de même laissé prendre par Avant l’aube qui malgré une entrée en matière un peu rugueuse pour les oreilles (marmule et La poursuite aux riffs trop métal voire même trop néo) prend vraiment son envol sur Trauma, un titre plus intense et puis sur Ilotisme des peurs, qui pose une atmosphère dans laquelle il est plaisant de s’y perdre. Des titres comme gangrénés ou Point mort envoient davantage d’énergie, plus puissants et rentre-dedans, ils montrent que les montacutains ont de la réserve. Gus Vendetta n’en finit pas de surprendre avec De Bile et de larmes, une fois encore un morceau qui captive et enferme dans une bulle, une grosse bulle de près de 7 minutes qui au final me rappelle que la première idée que l’on peut se faire à l’écoute des premières minutes de l’album est vraiment éloignée de ce que peut être le reste de l’album. Moment tranquille, Christ Coquillage, permet un parfait interlude avant Les ombre hagardes.

A la vue des titres des chansons vous aurez compris que le chant est en français, pas évident sur un style comme celui-ci mais dans l’ensemble ça passe plutôt bien car c’est souvent gueulé !

Si l’on ne s’arrête pas sur deux premiers morceaux, Avant L’Aube de Gus Vendetta est une belle petite surprise dans un registre post-hardcore et screamo. Un groupe à suivre avec attention.

Morceau préféré :           De Bile Et de Larmes




samedi 22 octobre 2016

Clip - Gloomy Glimmers

Les Gloomy Glimmers de Marjevols dans la Lozère (tout près de Chirac) viennent de mettre en image Stay Away issu de leur album Stay Away From This Place

jeudi 20 octobre 2016

SPORT – Slow



SPORT – Slow
Guerilla Asso/ DTTH / No Routine Records
8.5/10

Déjà le troisième album de Sport, ce groupe Lyonnais au nom si classe. D’ailleurs il me rappelle Loisirs le groupe de Poitiers avec Seb de Seven Hate, ce qui me laisse imaginer, si derniers voulaient bien se reformer, un joli split SPORT / LOISIRS et pourquoi pas une tournée avec, ça ferait une bien jolie affiche…

Trêve de plaisanteries, la pochette est classe façon vieil enregistrement vinyle des années 70 avec les titres sur le recto, un peu à la manière de celles de Justin(e).
Une fois dans le lecteur l’ensemble est posé et très travaillé Deadfilm éclate d’une maîtrise technique, d’un jeu de guitare ultra calculé et fin. A l’écoute du deuxième titre, Rébuffat, on comprend que le titre de l’album annonce clairement la couleur et la ligne de conduite de ce 3ème opus, il sera plus lent certes mais jouant toujours sur le registre de l’intensité mais d’une manière plus douce. Nod enchaîne et se veut d’une jolie ligne mélodique me faisant penser à un groupe comme Jawbox, pour ce goût des mélodies pas toujours faciles mais travaillées sur la longueur. Les titres se suivent dans cette même atmosphère un peu langoureuse, un peu mélancolique. Mention spéciale à Muscles et Trompe L’ennui deux très beaux titres que tout fan de Fugazi devrait apprécier pleinement.

Slow est un superbe album destiné à ceux qui prendront le temps de l’écouter, le réécouter, de profiter de toutes ses petites subtilités. Moins rentre-dedans que les précédents il demandera du temps avant d’être apprécié pleinement.
Il est actuellement à prix libre sur leur page bandcamp, c’est donc un excellent moyen pour ceux qui ne connaissent pas le groupe de le découvrir.

Morceau préféré :           Full House





mercredi 19 octobre 2016

lundi 17 octobre 2016

BEAR AND FORBEAR – Viewpoint



BEAR AND FORBEAR – Viewpoint
Deux Pieds Deux Dents

Bear and Forbear vient de Poitiers et Viewpoint est leur toute première production. Un petit 4 titres. C’est court mais ça permet de se donner une idée du potentiel du groupe. Et puis cette photo promo où les gars portent des t-shirts de Ghost On Tape, Nine Eleven, Guerilla Poubelle et Topsy Turvys laisse entrevoir qu’on partage les mêmes influences…

Bear And Forbear, traduction anglaise du proverbe latin Sustine et Abstine qui signifie "supporte et abstiens-toi" joue un punkrock mélodique assez rapide et accrocheur. Le son est bon et ça balance pas mal avec une batterie qui claque comme une bonne fessée. J’aime bien les montés sur les passages plus indie ou émo avec le chant plus poussé et les chœurs derrière (The middle ground), les passages où les voix sont doublées comme sur certains passages de Rooftop sont, je pense, l’un des gros points forts du groupe.
D’un autre coté il y a des passages sur lesquels j’accroche moins, Rooftop encore et sa première moitié trop pop à mon goût où le chant me rappelle un peu les Lillois de Carving.
All Good Deeds Are Selfish est un bon morceau, rapide et court qui prépare le terrain pour Sophisticated Affliction, morceau plus posé et mélodique sur son ensemble.

Bear And Forbear est une découverte sympa qui mérite qu’on jette une oreille sur ce 4 titres et dont on espère d’autres titres rapidement.